mardi 18 septembre 2012

Le référendum contre le traité budgétaire européen : une diversion !



     La direction du PCF a choisi de faire du combat contre le traité budgétaire européen le combat de la rentrée. Mais si elle a choisi ce terrain, c'est justement parce que c'est celui qui gêne le moins le gouvernement : les premiers visés sont l'Europe et Merkel, et l'attention des travailleurs est ainsi détournée vers un faux combat.
     Au lieu de proposer aux travailleurs des objectifs pour défendre leur emploi et leur salaire, la direction du PCF leur demande de se mobiliser pour un référendum... contre ce traité budgétaire européen ! Se battre pour demander un référendum est ridicule ! En 2005 , un référendum a eu lieu, le NON a gagné et le pouvoir s'est assis dessus.
     Quant au traité, c'est un chiffon de papier car aucun gouvernement n'a attendu ce traité pour imposer l'austérité aux travailleurs et ce n'est pas ce traité qui oblige les patrons à licencier, à bloquer les salaires et à aggraver l'exploitation.
     Une mobilisation, même victorieuse ne ferait pas avancer d'un pouce les revendications vitales du monde du travail. Alors, les travailleurs ont mieux à faire : ils doivent se défendre contre les licenciements en imposant leur interdiction et la répartition du travail sans diminution de salaire. Et ils doivent se battre avec leurs propres armes que sont les grèves et les manifestations. C'est de cette lutte que leur vie dépend. Le reste est de la diversion.

lundi 17 septembre 2012

Les militants de Lutte Ouvrière sur le marché de Vierzon, samedi 22 septembre de 9h à 12h


    La situation des travailleurs et des familles populaires devient de plus en plus dramatique. La question essentielle pour tout le monde ouvrier c'est comment sauver notre peau, comment ne pas payer le prix de cette économie capitaliste injuste et folle.
   Face à la violence de la crise actuelle et la rapacité du patronat, qui peut croire que le gouvernement de gauche représente un rempart ? Qui peut penser qu'il arrêtera les licenciements, qu'il sauvegardera le pouvoir d'achat des travailleurs, qu'il empêchera que nous soyons poussés vers la misère ?
    Il n'y a aucune raison de faire crédit à ce gouvernement alors qu'il n'annonce que des sacrifices aux classes populaires ! Ce n'est pas parce que le gouvernement est estampillé de « gauche » qu'il faut se laisser faire sans réagir. La pire des choses serait de rester l'arme au pied en pensant que nous avons des alliés au gouvernement. Ce serait une façon de se démobiliser, comme ce fut le cas sous les gouvernements Mitterrrand et Jospin
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    IL N'Y A QUE LES TRAVAILLEURS EUX MÊMES QUI PEUVENT CHANGER LE RAPPORT DES FORCES PAR LEURS LUTTES.

dimanche 16 septembre 2012

Interventions des Conseillers de Lutte Ouvrière lors du Conseil municipal du 13 septembre


Voici la déclaration de Régis Robin sur la situation actuelle :

"Les plans de licenciements continuent, l'austérité s'aggrave, la hausse des prix entraîne la diminution du pouvoir d'achat de tous les travailleurs, en activité ou à la retraite : depuis 4 ans, le monde est plongé dans la crise du capitalisme la plus grave depuis les années trente dans que personne, ni les dirigeants politiques, ni les dirigeants économique ne trouvent de solution pour s'en sortir.
Dans tous le pays ce sont des plans de licenciements qui se multiplient : usine de Citroen Aulnay menacée, suppressions d'emplois massifs à Carrefour, Air France, Doux... Dans la région, il y a une multitude d'entreprises qui licencient ou ferment, comme LFM ou Soudacier à Vierzon.
La perte de pouvoir d'achat de ceux qui travaillent et de ceux qui se retrouvent au chômage se traduit par des fermetures de commerces et des baisses d'activités dans tous les secteurs : c'est un cercle vicieux qui mène au naufrage et menace d'engloutir le monde du travail, aussi bien au niveau de la ville que de la Région, du pays, de l'Europe et du monde.
Il faut commencer de toute urgence par arrêter l'hémorragie du chômage en interdisant les licenciements. Il faut répartir le travail entre tous sans diminution de salaire. Il faut augmenter les salaires, il faut prendre dur les fortunes accumulées par les actionnaires pour construire des logements, développer les services publics, sortir les hôpitaux de la misère, donner les moyens à l'Education Nationale.
Le changement de président et de gouvernement ne changera pas la vie quotidienne de la classe ouvrière. Il est significatif que le gouvernement ait envoyé la bagatelle de 10 ministres à l'université d'été du MEDEF pour montrer qu'il est attentif aux désirs du patronat.
Pour arrêter la dégradation, il faut se saisir de toutes les initiatives à commencer par la journée du 9 octobre 2012, pour dire et redire que la situation exige des mesures d'urgence comme l'interdiction des licenciements, et la répartition du travail sans diminution de salaire.


A propos de la construction d'une nouvelle station d'épuration

"La station d'épuration de l'eau de Saint Lazare a fait son temps. Les nouvelles normes de qualité de l'eau doivent être respectées. Il est donc normal de construire une nouvelle station.
Mais il faut s'imposer une règle : que ces travaux n'amènent aucune augmentation des tarifs de l'eau.
Le prix de l'eau a baissé avec la municipalisation mais le prix du mètre cube reste parmi les plus élevés de la Région. NOUS SOMMES DONC OPPOSES A TOUTE AUGMENTATION DU PRIX DE L'EAU."