vendredi 15 février 2013

INTERVENTION LORS DU CONSEIL MUNICIPAL DU JEUDI 14 FEVRIER 2013


Lors du Conseil municipal, après avoir  dénoncé la politique du gouvernement socialiste qui parle « d'inverser la courbe du chômage » alors qu'il laisse faire tous les licenciements et réserve ses cadeaux par milliards au grand patronat, Régis Robin a annoncé qu'il ne voterait pas le budget municipal en déclarant notamment :  

OUI  IL Y A UNE BAISSE CONTINUE DES DOTATIONS ET DES SUBVENTIONS !

" Le gros problème que rencontrent aujourd'hui les collectivités locales, c'est la baisse, qui va être de plus en plus importante des dotations et des subventions de l'Etat. Et c'est vrai que, pour certaines communes,  construire un budget avec des restrictions de dotations aussi importantes c'est quasiment tenter de résoudre la quadrature du cercle.
Je ne reviens pas sur ce qu'a dit monsieur le maire mais la perte cumulée de ressources pour la ville est de plus de 3 millions et l'on nous annonce que dans le futur, les choses vont empirer.
Le gouvernement de gauche, après ceux de droite, arrose de milliards le grand patronat et les banques, sous des formes diverses, enlevant ces mêmes milliards aux services publics, aux collectivités locales et à la population et je suis bien d'accord que c'est cette politique qu'il faut refuser et combattre au niveau national comme à tous les niveaux, régionaux, départementaux et municipaux. "

   
LA MUNICIPALITE NE DOIT SUPPRIMER AUCUN POSTE NI AUCUN SERVICE

" La municipalité d'une ville ouvrière, comme Vierzon, ville particulièrement touchée par le chômage, se trouve devant un choix difficile. Mais lorsqu'on fait un choix, il faut établir des priorités et le principe sur lequel on ne peut pas et on ne doit pas transiger, est le maintien de l'ensemble des postes et des services. C'est particulièrement important  au moment où le grand patronat donne l'exemple de licenciements en parlant de « réajustement »avec des départs en retraite non remplacés, en parlant de « redéploiement », et en invoquant des nécessités économiques  impératives
Le critère premier,  c'est de budgétiser d'abord le maintien des postes et des services.
Ceux ci ne peuvent pas être érodés et diminués.
Ceci fait, on établit les autres postes et on voit où on peut faire des économies. Je pense qu'il y a probablement bien d'autres domaines où l'on peut faire des économies, mais, encore une fois,  pas sur le personnel municipal, pas sur la qualité des services rendus aux familles populaires de la  ville. "


NOUS NE VOTERONS DONC PAS  CE BUDGET

" Nous nous prononçons contre toute suppression, quelle que soit la forme prise par ces suppressions.
Nous nous opposons également à la diminution de qualité des services.
Nous nous opposons également à toute suppression de services municipaux qui ouvrirait la porte au privé, ce à quoi nous nous sommes toujours opposés.
Nous partageons les inquiétudes et les soucis du personnel municipal. Nous soutenons les revendications syndicales concernant la définition des postes, des horaires. C'est pourquoi nous ne voterons pas ce budget"