lundi 27 juillet 2020

CONTRE LA SAUVAGERIE DU CAPITALISME, LES TRAVAILLEURS DOIVENT IMPOSER LEUR DROIT À L’EXISTENCE

Pas de trêve estivale pour les licenciements : chaque semaine apporte son lot de nouvelles suppressions d’emplois. Cette catastrophe sociale annoncée pour des centaines de milliers de travailleurs et leurs familles n’empêche nullement Macron et ses ministres de fanfaronner sur leurs mesures et de prétendre que le gouvernement sauvera demain les emplois qu’il est incapable d’empêcher de disparaitre aujourd’hui.

Une semaine après son show télévisé du 14 juillet, Macron s’est à nouveau invité devant les caméras pour vanter le plan de relance de 750 milliards d’euros adopté par l’Union européenne. « Nous nous sommes battus, mais nous l’avons », a-t-il claironné, assurant que les milliards distribués par l’Europe permettraient de financer 40 % du plan de relance national. Deux jours plus tard, c’est son Premier ministre, Castex, qui qualifiait le « plan jeune » du gouvernement de « jamais vu ». Comme si le fait d’exonérer les patrons de cotisations sociales quand ils embauchent des jeunes, y compris pour des CDD de trois mois, était une mesure révolutionnaire et non un énième cadeau accordé au patronat, qui se déclare satisfait par la voix du Medef.

Verser des milliards d’argent public à la grande bourgeoisie n’a rien d’inédit. Lors de la crise de 2008, ils avaient déjà coulé à flots, et il ne s’agissait pas plus à l’époque qu’aujourd’hui de garantir les emplois des travailleurs, mais bien de sauvegarder les profits capitalistes.

Alors, ce qui est historique, ce ne sont pas les plans de relance pour la jeunesse, l’économie ou l’écologie. Ce qui est historique, c’est l’ampleur de la crise qui frappe les classes populaires et qui menace de faire reculer comme jamais les conditions de travail et de vie de toute la classe ouvrière.

Dans le monde du travail, rares sont les familles épargnées. Des dizaines de milliers de travailleurs précaires, en intérim, en CDD ou auto-entrepreneurs ont déjà perdu leurs revenus. S’y ajoutent les plans de suppressions d’emplois annoncés par les grands groupes, avec leurs conséquences en cascade pour les travailleurs des entreprises sous-traitantes, pour les commerces locaux et leurs employés, pour la vie économique et sociale de régions entières.

À ceux qui conservent leur emploi, le patronat annonce aussi la couleur : il faudrait accepter des conditions de travail et des salaires au rabais. Cette semaine, l’équipementier automobile Valeo a dévoilé un plan d’économies de 100 millions d’euros sur le dos des salariés, sans même faire semblant de promettre que les emplois seront préservés. Après s’être débarrassée de 2000 intérimaires, la direction veut imposer aux travailleurs restants le gel des salaires, la perte de jours de congés, l’allongement du temps de travail pour les cadres et le travail de nuit en production à sa guise.

De l’ingénieur à l’ouvrier, de l’embauché au précaire et dans tous les secteurs d’activité, aucun travailleur n’est à l’abri dans la guerre que les grands capitalistes déclarent pour maintenir leurs profits malgré la crise de leur système. Et ces attaques contre le monde du travail tirent toute la société en arrière.

Après une fusillade à Nice, le ministre de l’Intérieur Darmanin, chassant sur les terres de l’extrême droite, a parlé de « l’ensauvagement » de la société et promis des mesures pour restaurer l’ordre. Ces propos ne changeront rien à la dégradation des conditions de vie dans les quartiers. Les incivilités, les violences et les trafics qui empoisonnent le quotidien des habitants sont un sous-produit du chômage et de la misère grandissante. La sauvagerie existe bien : c’est celle d’un système économique incapable d’assurer un emploi et un salaire dignes à des millions de travailleurs.

Alors, à la logique des capitalistes et du gouvernement à leur service, il faut opposer les objectifs du monde du travail. Pour lutter contre le chômage, il faut répartir le travail entre tous sans perte de salaire. Il faut aussi que l’argent public serve à créer les millions d’emplois qui manquent dans les hôpitaux, les transports, les services d’aide aux anciens ou les écoles, à construire les millions de logements confortables et bon marché qui manquent aujourd’hui, sans qu’un centime n’aille enrichir un grand groupe privé.

Cela nécessitera une lutte collective et déterminée de tous les travailleurs, seul moyen de s’opposer à la course vers l’abîme que nous promettent les capitalistes. 
Le 27 juillet 2020

lundi 20 juillet 2020

Le gouvernement a son plan de relance, aux travailleurs d'avoir leur plan d'action

Lors de son entretien du 14 juillet, Macron a annoncé un plan de relance d’au moins 100 milliards d’euros. La moitié de ces 100 milliards iront à la baisse des impôts pour les entreprises, et le reste dans des exonérations de cotisations et des subventions diverses. Quant à l’hôpital, il n’aura que six petits milliards. Autrement dit, ce plan va être un nouveau pactole pour les grandes sociétés. Et l’État présentera la note aux contribuables, c’est-à-dire aux travailleurs.

Au cœur de l’été, les grandes firmes capitalistes continuent pourtant de se débarrasser de leurs salariés. Airbus, Vivarte, Nokia, Renault, Air France et Hop ! suppriment des milliers d’emplois. A Hambach en Moselle, Mercedes-Benz, un des groupes les plus riches du monde, veut se débarrasser de l’usine qui fabrique la Smart. Certaines, comme Renault, ferment des usines avec l’aval de l’État et en même temps sont gavées d’argent public ! Même Sanofi, dont les ventes de médicaments ont été dopées par la pandémie, supprime des emplois. Il y aurait dans le pays 200 de ces plans dits sociaux.

Pour ces grandes entreprises, il s’agit de consolider, voire d’accroître les profits. Elles continuent de verser à leurs actionnaires les bénéfices record réalisés l’an dernier, et elles se moquent comme d’une guigne des appels de Macron à une « modération des dividendes ». Les cours de Bourse remontent.

En revanche, la crise frappe le monde du travail : intérimaires et CDD licenciés, nouveaux chômeurs par centaines de milliers, locataires expulsés, familles réduites à l’aide alimentaire, jeunes qui sortent du système scolaire sans perspectives…

Le gouvernement a donc son plan de relance et l’Union européenne cherche le sien. Dans ces conditions, les travailleurs ont d’abord intérêt à relancer leurs luttes. Si le gouvernement a différé la réforme des retraites qu’il voulait faire adopter, c’est en raison des grèves et des manifestations de décembre et janvier derniers. Il veut éviter de relancer la contestation. Tenons-le-nous pour dit : pour éviter les coups, il faut nous faire craindre !

Le gouvernement a son plan d’action, les travailleurs doivent avoir le leur. Il est inacceptable que des salariés perdent leur travail, que tous les jeunes qui arrivent dans la vie active soient sans emploi, et qu’en même temps d’autres s’usent à la tâche. Alors, face à la hausse dramatique du chômage, il faut imposer la répartition du travail entre tous, sans perte de salaire. Où trouver l’argent ? Les seules entreprises du CAC40 ont réalisé l’an dernier 80 milliards d’euros de bénéfices : qu’on les utilise pour préserver et créer les emplois nécessaires !

Pour le gouvernement, la seule solution est d’aider les entreprises. Mais les grandes firmes ne créent pas d’emplois, elles en suppriment, et il est inacceptable que l’argent public leur revienne. Les hôpitaux viennent de vivre une crise sans précédent, les maisons de retraite manquent de personnel et de moyens, les transports publics sont insuffisants, les écoles et les universités n’ont pas les moyens de faire face. Alors l’argent public doit aller aux services publics utiles à la population. Si un plan de relance est nécessaire, c’est bien pour eux.

Et puis, l’État doit utiliser l’argent public pour construire lui-même les logements accessibles au plus grand nombre, pour la rénovation énergétique et l’isolation des habitations.

Rien de tout cela ne pourra être acquis sans combat. Le grand patronat et le gouvernement ne comprennent qu’un langage : celui du rapport de force. Et cela ne se joue pas dans les salons ministériels dans les séances du prétendu « dialogue social », mais dans la lutte des classes. Plusieurs dirigeants syndicaux sont sortis tout satisfaits de leur rencontre avec le premier ministre Castex la semaine dernière. Mais il n’y a rien à attendre de ces rencontres. Il n’y a rien à attendre, sinon des coups, de la part de Castex, ce haut fonctionnaire de droite qui a été mis là pour mettre en œuvre la politique de Macron, au profit des capitalistes.

Alors, si les travailleurs ne veulent pas faire les frais de cette crise économique dont ils ne sont nullement responsables, ils doivent se préparer à défendre leurs intérêts par des luttes massives et déterminées. Profitons de l’été pour nous y préparer, car c’est la seule perspective qui vaille pour la rentrée. 
Le 20 juillet 2020

mercredi 15 juillet 2020

Les militants de Lutte ouvrière à votre rencontre

Il n’y a pas de surprise à attendre du nouveau gouvernement. Si quelques têtes ont changé, la politique reste la même : faire payer aux travailleurs la crise, encore aggravée par l’épidémie due au coronavirus, pour préserver les intérêts des gros capitalistes. Les premiers n’auront droit, pour certains, qu’à des hommages hypocrites, tandis que les annonces de licenciements s’accélèrent.

Face à cette catastrophe humanitaire qui s’annonce, comment les travailleurs peuvent-ils se défendre? Quel programme mettre en avant, tenant compte de l’intérêt de la collectivité et non de la défense des privilèges d’une minorité de parasites ?

C’est de cela que les militants de Lutte ouvrière souhaitent discuter avec vous :




à Vierzon, samedi 18 juillet

- de 10h à 12h : Forum République
et marché du Centre ville

- de 16h à 18h30 : Centre ville

mardi 14 juillet 2020

Le seul plan qui vaille pour les travailleurs : celui de la lutte collective

Les cérémonies du 14 juillet ont été dédiées aux soignants et à ceux qui ont assuré la continuité de la vie sociale au pic de l’épidémie, et ceux-ci ont, en effet, de quoi être fiers de ce qu’ils ont fait. On ne peut pas en dire autant de l’État, de Macron et du gouvernement qui ont failli sur toute la ligne.

L’incurie de l’État et les mensonges gouvernementaux face à l’épidémie restent dans toutes les têtes. On n’oublie pas que les soignants ont été envoyés au front sans protection. On n’oublie pas que les Ehpad ont été abandonnés. On n’oublie pas le manque de masques, de lits d’hôpitaux, de respirateurs et de médicaments.

Organiser des défilés, remettre des médailles et distribuer de belles paroles, le pouvoir sait faire ! Mais il est incapable d’organiser la vie économique et sociale pour répondre aux nécessités vitales de la société, car il est formé et dressé pour servir les profits, la rentabilité et les marchés financiers avant toute chose. Et, en matière de santé publique, cela ne pardonne pas.

Avec 30 000 morts, on mesure tout ce que la gestion comptable des hôpitaux a de criminel. Et le Ségur de la Santé n’y a rien changé. Dans les hôpitaux, tout revient à « l’anormal ». Et comme l’ont affirmé les contre-manifestants du 14 juillet, ce ne sont pas les 183 euros de revalorisation – loin des 300 nécessaires pour combler le retard pris ces dix dernières années – qui feront taire les soignants.

C’est tant mieux, parce qu’on ne changera rien sans se battre collectivement. Tous les moyens nécessaires aux hôpitaux, aux Ehpad, à l’Éducation nationale ou aux transports, il faudra les arracher au gouvernement et au grand patronat.

Il faut que les travailleurs retrouvent le chemin de la lutte collective. C’est une nécessité vitale. Pour récupérer ce que la crise lui a fait perdre, le grand patronat est à l’attaque dans toutes les entreprises : renvoi des intérimaires, suppressions d’emplois, baisse des salaires, fermetures de sites. Il remet en cause les conditions d’existence des travailleurs. Et Macron en est le complice.

Dans l’interview qu’il a donnée à l’occasion du 14 juillet, Macron a fait tout un cinéma en assurant, comme tous les présidents qui l’ont précédé, que l’emploi était sa priorité. Avec le dispositif d’activité partielle de longue durée qui coûtera 30 milliards à l’État, il aurait trouvé le graal contre les licenciements, « un plan anti-licenciement », a-t-il affirmé, sans rire. Son plan ne marche pas pour sauver les 4600 emplois à Renault, les 1000 à Sanofi, les 5000 à Airbus, les 7600 à Air France… Il ne fonctionne pas pour empêcher la fermeture de la Smart à Hambach et la saignée dans les magasins du groupe Vivarte. Mais cela ne fait rien, Macron est très content de lui !

De la même façon, il a vanté son plan de relance censé assurer une reprise de l’emploi et la transition écologique. Nourrir le grand capital affamé de milliards, vider les caisses publiques au profit de la grande bourgeoisie, de la finance et de la spéculation, voilà à quoi va nous conduire son plan de relance !

Macron va aider le grand patronat à restaurer sa rentabilité et ses profits à coups d’exonérations de charges patronales, de baisses d’impôts, de prêts et de subventions et il justifiera toutes les décisions prises par la bourgeoisie, y compris celle de licencier et de jeter dans la misère et la précarité de nouveaux bataillons de travailleurs. C’est ce pour quoi il gouverne et c’est ce qu’il continuera de faire.

Oui, pour faire face à la crise et à la catastrophe sociale, il faudrait un plan pour la production. Il faudrait un plan pour la production de médicaments, pour la construction de logements, un plan pour la rénovation thermique… Mais, dans cette société divisée en classes, où la bourgeoisie détient tous les pouvoirs et domine toutes les entreprises, tout plan servira nécessairement à enrichir encore ceux qui le sont déjà.

Le seul plan qui vaille pour les exploités est celui qui leur permettra de garder leur unique richesse : un emploi et un salaire. Personne ne doit perdre son emploi. Personne ne doit être poussé vers la pauvreté. Les travailleurs, qu’ils soient en intérim, en CDD, avec statut d’apprenti, de stagiaire ou d’auto-entrepreneur, savent travailler et veulent pouvoir le faire : le travail doit être réparti entre tous sans perte de salaire.

La crise n’a pas fait diminuer les loyers. Les factures n’ont pas baissé et les prix de certains produits ont même flambé, alors les travailleurs ont besoin de toucher leur salaire plein et entier.

Les travailleurs ne se nourrissent pas de promesses, ils doivent manger et nourrir leur famille tous les jours. Ils n’y parviendront qu’en adoptant leur propre plan, un plan de combat contre les licencieurs et le gouvernement qui les sert. 
Le 14 juillet 2020

lundi 6 juillet 2020

Remaniement gouvernemental : Macron poursuit son chemin, les travailleurs doivent reprendre celui des luttes !

Après une gestion de crise sanitaire catastrophique et une raclée aux Municipales, Macron tente de donner un second souffle à son quinquennat. Mais en remaniant son gouvernement, il ne fait même pas semblant de se renouveler.

Pour l’essentiel, ce remaniement a été un jeu de chaises musicales. Il a mis Pierre à la place de Jacques et Jacques à la place de Paul en prenant soin d’éjecter les ministres les plus discrédités par ces trois années de pouvoir.

La seule nouveauté est l’arrivée de Jean Castex au poste de Premier ministre. C’est un élu local de droite qui avait sa carte chez Les Républicains, comme Edouard Philippe. Un clone en quelque sorte, mais avec des états de services auprès de la bourgeoisie encore plus fournis. Car si Castex est inconnu du grand public, les cercles du pouvoir, eux, le connaissent bien.

Formé à l’ENA, haut fonctionnaire à la Cour des Comptes, directeur de cabinet de Xavier Bertrand, bras droit de Sarkozy et, plus récemment, délégué interministériel aux JO, et Monsieur déconfinement, Castex est un grand commis de l’État. Il fait partie de ce vivier de hauts fonctionnaires, qui sans être connus de la population, assurent la continuité du pouvoir en servant loyalement la bourgeoisie.

Un de ses forfaits est d’avoir œuvré en 2005 à l’instauration de la tarification à l’acte dans les hôpitaux, la « T2A », pour les faire fonctionner selon les critères de rentabilité des entreprises. Il fait donc partie des responsables qui ont imposé une politique d’économies dans les hôpitaux, dont on mesure tous, avec l’épidémie, combien elle est criminelle.

Aujourd’hui, les hospitaliers veulent en finir avec cette gestion comptable. Ils se mobilisent pour des revalorisations et des embauches. Ils doivent savoir qu’ils le trouveront sur leur chemin.

Pour montrer qu’il n’est pas à classer parmi les mous, Castex a fait son premier déplacement dans un commissariat pour assurer les policiers de son soutien. Cela vaut tout un programme : ce n’est plus Castaner qui usera de la matraque, mais Darmanin qui la maniera tout aussi bien.

Ce remaniement est sans ambiguïté. Macron poursuivra sur son chemin : une politique dure aux travailleurs et aux plus pauvres, douce au grand patronat et aux plus riches.

Une mesure en est le symbole : la reprise de la réforme des retraites et un allongement de la durée des cotisations car, affirme-t-il, « il faut travailler plus tout au long de sa vie ». Macron nous reparle de travailler plus et veut durcir les conditions d’accès à la retraite, alors qu’il n’y a pas un jour sans que soient annoncées des fermetures d’usines ou des plans de licenciements !

Du haut de son arrogance, il nous explique qu’il « faut mettre fin à cette maladie française qu’est la préférence au chômage » ! Mais qui préfère mettre les travailleurs au chômage, si ce n’est les licencieurs de Renault, Airbus, Sanofi ou Nokia ?

Mercedes a annoncé la vente de son usine Smart de Moselle. 1600 travailleurs risquent de se retrouver sur le carreau. En 2016, la direction leur avait imposé de travailler 39 heures payées 37. Ces sacrifices ont engraissé les actionnaires, et maintenant les travailleurs sont mis à la porte : voilà à quoi mène le baratin autour des efforts partagés et du dialogue social !

Pour défendre nos emplois et nos salaires, il va falloir nous battre contre des actionnaires rapaces et contre le gouvernement. Oui, la crise est là et l’activité de certains secteurs s’est effondrée.

Le gouvernement a déployé des plans de soutien record et il est prêt à prolonger les mesures de chômage partiel, payé avec nos impôts. Mais il ne veut contraindre le grand patronat à rien. Eh bien, puisqu’il ne veut pas contrôler ce qui est fait de cet argent, les travailleurs vont devoir l’imposer par la lutte collective !

Partout les patrons se livrent à un chantage odieux : ou tu baisses ton salaire, ou perds tes congés, ou tu travailles plus longtemps, ou on supprime ton emploi. Partout il faut que les salariés se battent pour imposer la transparence sur les comptabilités. Qu’est-ce qui a été versé aux actionnaires ces dernières années ? Quelles sont les entrées et les sorties ? Quelles sont les réserves ? À quoi sert l’argent public versé à l’entreprise ?

Les dividendes que les travailleurs ont sués pendant des années ne se sont pas volatilisés, ils sont concentrés dans des fortunes folles. Cet argent doit servir dans cette période de crise pour l’essentiel : répartir le travail entre tous sans perte de salaire ! 
 
Le 6 juillet 2020