lundi 27 novembre 2017

Esclavage en Libye, naufrages en Méditerrannée : la barbarie du monde capitaliste

Un documentaire d’une chaîne américaine montrant un marché aux esclaves en Libye a suscité l’indignation. Il y avait de quoi être choqué, bouleversé et révolté devant cette traite des Noirs des temps modernes où des êtres humains sont vendus comme du bétail.

C’est la première fois que de telles horreurs ont pu être filmées et diffusées à une telle échelle mais depuis de mois, elles étaient dénoncées par des associations. Faisant mine de s’émouvoir, Macron a déclaré : « ce sont des crimes contre l’humanité ». Mais ces crimes odieux, ce sont lui et les autres chefs d’Etat européens qui en sont les véritables responsables !

En faisant de l’Europe une forteresse de plus en plus interdite aux pauvres du reste de la planète, les dirigeants européens ont transformé la Méditerranée en un véritable cimetière pour des dizaines de milliers de femmes et d’hommes parmi ceux qui tentent de gagner les côtes européennes sur des embarcations de fortune.

Du temps du dictateur Kadhafi qui avait été reçu en grande pompe par Sarkozy en 2007, l’État libyen jouait le rôle de garde-frontière de l’Europe en retenant les migrants dans des centres de détention aux conditions inhumaines.

Depuis la chute de son régime en 2011, ce sont des milices, certaines soutenues par les puissances occidentales, qui se disputent le pouvoir et le droit de devenir des garde-chiourmes de ces camps de réfugiés.

La situation des migrants s’est encore aggravée ces derniers mois, depuis que, pour les intercepter, l’Union européenne a décidé de s’appuyer principalement sur les garde-côtes libyens et de réduire les moyens consacrés au sauvetage des naufragés. En choisissant sciemment de contenir à tout prix les migrants en Libye, les gouvernements de l’Union européenne se comportent comme les commanditaires des réseaux mafieux qu’ils dénoncent ! Quand ils passent des accords avec les dirigeants ou les chefs de milices libyens, ils savent très bien qu’ils livrent les migrants à des geôliers de centres de rétention et à des marchands d’esclaves.

Pour justifier cette politique criminelle, Macron a repris à son compte la formule de l’ancien Premier ministre socialiste Rocard : « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». Mais cette misère, ce sont les dirigeants des puissances impérialistes qui la créent ! Ce sont eux qui, en multipliant les interventions militaires pour leurs intérêts, n’ont cessé depuis des décennies de semer le chaos et la destruction en Afrique et au Moyen-Orient. Macron est bien le digne successeur de tous les dirigeants qui, depuis l’époque de la colonisation, ont aidé la bourgeoisie française à piller ces régions, créant les conditions de leur sous-développement actuel.

La France, l’un des pays les plus riches de la planète, aurait largement les moyens d’accueillir dignement les réfugiés qui fuient la guerre, la misère ou les dictatures. Mais Macron s’en prend aux migrants, à la suite de ses prédécesseurs de droite comme de gauche, pour faire oublier qu’il mène la guerre à tous les travailleurs pour permettre à la bourgeoisie d’accroître sa fortune.

Depuis son arrivée au pouvoir, Macron ne cesse de prendre des mesures qui vont faire reculer les conditions de vie des travailleurs. Ses ordonnances vont permettre au patronat de licencier plus facilement et de tenter de baisser les salaires. Des milliards vont être soustraits aux services publics les plus utiles à la population afin de financer les cadeaux fiscaux à une minorité de riches. Et c’est ainsi que Macron aggrave la situation des classes populaires dont les migrants font partie.

Le système impérialiste entraîne toute la société dans la crise et la barbarie. Ici, en France, les travailleurs doivent subir le chômage, la précarité et l’explosion de la pauvreté. Dans les régions les plus pauvres du monde, des millions de personnes sont condamnées à l’exil ou à vivre dans des camps de réfugiés.

Le capitalisme ne peut offrir comme seul avenir que plus d’exploitation et d’oppression. Pour échapper à cet avenir, la seule solution est de renverser ce système injuste et criminel.

Alors, il faut refuser la guerre entre pauvres dans laquelle Macron et ses semblables voudraient nous entraîner ! Nous avons au contraire besoin d’être solidaires et conscients que, quelle que soient notre origine ou notre nationalité, nous avons une lutte commune à mener pour changer la société.
Le 27 novembre 2017

lundi 20 novembre 2017

Les voyous, ce sont les patrons et leurs représentants!

Cinq mois de prison avec sursis, telle est la peine encourue par les neuf militants CGT de l’usine PSA de Poissy, dans les Yvelines, faussement accusés par leur direction de séquestration et de violences psychologiques en réunion. Tout est révoltant dans le procès qui leur est fait : les mensonges de la direction, l’attitude de la justice qui traite les ouvriers qui se défendent comme s’il s’agissait de voyous et de délinquants. Mais cela n’a rien d’un cas isolé.

En juillet dernier, à la suite d’accusations tout aussi mensongères, le secrétaire de la CGT de cette même entreprise a été condamné à six mois de prison avec sursis. À l’usine PSA de Mulhouse, six militants sont mis en examen pour distribution d’un tract syndical que la direction juge diffamatoire. Pour la direction de Peugeot, tout est bon pour tenter de briser des militants combatifs : pressions quotidiennes, intimidations, sanctions, demandes de licenciement et maintenant recours aux tribunaux.

L’attitude des dirigeants de PSA est à l’image de celle de l’ensemble du patronat depuis des années. Les travailleurs d’Air France avec l’affaire de la chemise déchirée, ceux de Goodyear qui luttaient contre la fermeture de leur usine et ceux de bien d’autres entreprises, ont dû affronter la même répression.

Quand les patrons s’en prennent aux militants ouvriers, ils cherchent à renforcer l’arbitraire que subissent quotidiennement l’écrasante majorité des travailleurs : pressions pour augmenter le rythme de travail, temps de pause réduits, chantage permanent à l’emploi... Et tout cela dans un seul objectif : augmenter les profits et enrichir les actionnaires !

PSA, qui se prétendait au bord de la faillite il y a cinq ans, a réalisé plus d’un milliard d’euros de profit au premier semestre 2017. Des bénéfices obtenus en supprimant 33 000 emplois depuis 2011, en augmentant le recours aux contrats précaires et en aggravant l’exploitation de l’ensemble des travailleurs du groupe.

Dans tout l’arsenal anti-ouvrier fourni au patronat par les ordonnances de Macron, il y a une mesure qui vise directement les militants ouvriers : la fusion programmée d’ici le 31 décembre 2019 du comité d’entreprise, des délégués du personnel et du comité hygiène et sécurité en une instance unique, le Comité social et économique. L’objectif est clair : diminuer le nombre de représentants du personnel qui, dans les plus grandes entreprises, sera divisé par deux. Il est aussi prévu de limiter à trois le nombre de mandats successifs. « Pour favoriser la représentativité des salariés » ose prétendre le gouvernement ! En réalité, Macron a donné satisfaction au patronat qui souhaite empêcher les travailleurs de choisir librement ceux qu’ils jugent les plus aptes à les représenter et à défendre leurs intérêts.

La ministre du Travail, ancienne DRH de Danone, déclare vouloir favoriser la « professionnalisation du syndicalisme », autrement dit un syndicalisme davantage soumis à l’influence patronale qu’à celle des travailleurs. La bourgeoisie et ses porte-voix prétendent que la lutte de classe est « dépassée » mais, par toute leur attitude et leur politique, ils démontrent l’inverse : cette lutte de classe, ils ne cessent de la mener contre les travailleurs !

Les journées d’action organisées depuis le mois de septembre ont permis à des centaines de milliers de femmes et d’hommes de montrer leur opposition aux attaques gouvernementales et patronales. Pour mettre un coup d’arrêt aux reculs sociaux, une lutte générale de l’ensemble du monde du travail sera nécessaire. La classe ouvrière a la force d’imposer ses droits.

Les travailleurs ont montré dans le passé qu’ils pouvaient se battre et se défendre même à l’époque où la bourgeoisie leur refusait le droit de faire grève et leur envoyait l’armée pour réprimer. Il leur a fallu mener des luttes pour conquérir le droit de s’organiser dans des syndicats. C’est la grève générale de Juin 36 qui a imposé le droit des travailleurs d’avoir des délégués dans les entreprises.

En montrant sa rapacité et son arrogance d’une façon de plus en plus ouverte, c’est la bourgeoisie elle-même qui finira par provoquer une explosion sociale. Et c’est bien la seule chose qu’elle n’aura pas volée !
 
Le 20 novembre 2017

lundi 13 novembre 2017

Les capitalistes, leurs paradis terrestres et leur apôtre Macron

Les Paradise papers, divulgués par la presse la semaine dernière, lèvent un petit coin du voile qui recouvre d’ordinaire les pratiques des capitalistes. Toujours prompts à faire la morale aux travailleurs sur les nécessaires sacrifices, ils organisent l’évasion fiscale de façon industrielle.

Bernard Arnault a ainsi placé des biens dans au moins six paradis fiscaux. Première fortune française, grâce au travail des petites mains du luxe, il possède au nord de Londres une propriété de 4300 mètres carrés sur un terrain de 129 hectares. S’y ajoute un yacht de 101 mètres avec héliport et piscine à fond de verre, valant 130 millions. Tout cela par l’intermédiaire de sociétés écrans basées à Jersey ou aux îles Caïmans, qui permettent au patron de LVMH de dissimuler ces signes extérieurs de richesse au fisc et aux médias.

Avec des placements aux îles Caïmans, la reine d’Angleterre fraude carrément son propre fisc ! Une entreprise richissime comme Nike ne paye que 2 % d’impôts sur ses 7,5 milliards de recettes européennes. Dassault, qui vit notamment grâce aux commandes de l’État français, aide ses clients à ne pas payer la TVA sur les jets qu’ils lui achètent, par le biais de sociétés écran à l’île de Man, où l’impôt est à 0 %. Et on pourrait multiplier les exemples, aussi écœurants les uns que les autres.

« Les paradis fiscaux, le secret bancaire, c’est terminé », jurait Sarkozy en 2009. Quelle sinistre blague ! Chaque année apporte son lot de nouvelles révélations. Moscovici et l’Union européenne s’indignent de ces pratiques. Quels hypocrites ! Les paradis fiscaux sont y compris au cœur de l’Europe, en Belgique, en Irlande ou aux Pays-Bas.

Quant au gouvernement français, il supprime l’impôt sur la fortune et réduit celui sur les sociétés. Autrement dit, il vise à rendre la France aussi attirante fiscalement que les paradis fiscaux qu’il dénonce. Il organise le transfert des richesses produites par les travailleurs vers le grand capital.

Les grandes firmes n’ont jamais autant gagné ; les grands bourgeois n’ont jamais été aussi riches. Et les uns comme les autres n’ont jamais payé aussi peu d’impôts. Non seulement ils amassent des fortunes au travers de l’exploitation de millions de salariés, mais ils rechignent à contribuer ne serait-ce qu’un minimum au fonctionnement de la société.

350 milliards d’euros échapperaient chaque année à la fiscalité des États ; pour la France, 20 milliards. Ce sont autant que les classes populaires doivent acquitter. Les cinq euros de baisse des APL que le gouvernement a imposés représentent un demi-milliard. On voit combien de sacrifices pour les familles populaires, combien de services publics dégradés et d’emplois supprimés, représentent ces 20 milliards. Et ce n’est que la partie émergée de l’immense iceberg de l’évasion fiscale.

Le véritable scandale, au-delà de Jersey ou de l’île de Man, est que toute la société capitaliste est un paradis pour les exploiteurs, un enfer pour les exploités. Ce sont les travailleurs qui font tout fonctionner, y compris dans les demeures de luxe, les yachts et les jets privés. Et pour augmenter leurs profits, ceux qui possèdent le capital exigent toujours plus. Les grandes entreprises dégageant déjà des milliards de bénéfices sont prêtes à rogner sur des pauses, à augmenter des cadences, à supprimer des postes. Combien de travailleurs en subissent les conséquences par des horaires allongés, par des troubles musculo-squelettiques ou autres ? Combien sont licenciés, pour inaptitude ou pour quelque autre raison ?

Toutes ces richesses accumulées ne servent pas à faire fonctionner l’économie dans l’intérêt de tous. Elles sont orientées vers la spéculation, qui mobilise des sommes cent fois supérieures au train de vie luxueux des plus riches. Cette frénésie spéculative, propre au capitalisme, conduit aux crises économiques et détruit périodiquement des milliers d’usines et des millions d’emplois.

Les capitalistes mènent la lutte de classe. Alors, il faut saisir toutes les occasions de protester. Ce jeudi 16 novembre, la CGT, Solidaires, FO, la FSU et des organisations de jeunesse appellent à manifester contre les ordonnances Macron et la politique de ce gouvernement.

Cette journée ne suffira pas à mettre un coup d’arrêt à l’offensive du patronat et du gouvernement. Mais elle permet de dire notre refus des nouvelles régressions que Macron, l’homme des banquiers, veut imposer au monde du travail. Faisons entendre notre colère contre cette politique qui vise à faire les poches des classes populaires, pour enrichir encore les parasites qui dirigent la société.
Le 13 novembre 2017

Vierzon,
Jeudi 16 novembre 
rassemblement à 10h30
Forum République


 

lundi 6 novembre 2017

Loi travail, APL, logement, santé : un gouvernement de combat contre les travailleurs

Pour faire des économies, le gouvernement veut réduire les APL qui, selon lui, coûtent trop cher à l’État. « 18,5 milliards d’euros d’APL, c’est la moitié du budget de la défense nationale », a déclaré l’un de ses ministres. Mais le gouvernement n’a pas décidé pour autant de diminuer le budget de l’armée, ni les commandes qui profitent aux industriels de l’armement. Il va réduire le financement du logement social et les aides qui permettent à des millions de personnes de payer leur loyer !

Annoncée cet été et devenue effective depuis le 1er octobre, la baisse de cinq euros de l’APL a touché les milieux populaires et de nombreux étudiants dont le logement représente plus de la moitié de leur budget mensuel.

En diminution de près de 10 %, le budget du logement qui vient d’être voté prévoit une nouvelle réduction des APL pouvant aller jusqu’à 60 euros. Le gouvernement prétend qu’elle serait limitée cette fois aux locataires des HLM et qu’elle serait compensée par une baisse des loyers imposée aux organismes HLM. « Pour les locataires, il n'y aura aucun effet, aucun impact », a assuré le Premier ministre Édouard Philippe. C’est un mensonge ! Avec cette mesure, le gouvernement diminue fortement le financement du logement social de 1,7 milliard d’euros.

Des organismes HLM seront contraints de réduire la construction de nouveaux logements alors que leur nombre actuel ne permet déjà pas de répondre aux besoins. Les budgets consacrés à l’entretien des cités HLM seront réduits et les conditions de vie de tous les locataires se dégraderont. Dès 2018, plus d’une centaine d’organismes sociaux seront en déficit, tel l’office HLM du Havre, ville dont le Premier ministre était maire.

Enfin, le gouvernement a annoncé son intention de modifier le mode de calcul des APL à partir du 1er janvier 2019. Il en attendrait plus d’un milliards d’euros d’économies supplémentaires. Quel qu’en soit le montant, ces économies seront réalisées aux dépens des travailleurs, des chômeurs et des retraités aux revenus les plus modestes.

Dans le même temps, le gouvernement a décidé le report de la généralisation du tiers-payant alors que les tarifs de certaines consultations médicales ont augmenté depuis le 1er novembre. Tant pis pour ceux qui, faute d’avoir les moyens de faire l’avance des frais, renonceront à se soigner !

En fait, Macron organise le siphonage par tous les bouts des finances publiques en faveur du patronat, surtout celui des grandes entreprises, et des plus riches. Pour eux, les cadeaux se chiffrent en milliards : baisse de l’impôt sur la fortune, sur les revenus financiers, sur les sociétés… Et à cela s’ajoute les ordonnances sur le Code du travail qui vont permettre au patronat d’accroître encore ses profits en aggravant l’exploitation des travailleurs.

Contraint par le Conseil constitutionnel de rembourser une taxe sur les dividendes décidée en 2012 sous Hollande, le gouvernement vient de décider d’instaurer une surtaxe exceptionnelle sur les résultats des 320 plus grandes entreprises du pays. Le Medef a protesté : « C’est une injustice totale », a déclaré l’un de ses représentants. Parmi ces entreprises figurent les groupes du CAC 40 qui ont réalisé plus de 50 milliards de bénéfices sur les six premiers mois de l’année ! Le patronat pleure la bouche pleine !

Ceux qui contrôlent ces entreprises sont des bourgeois en chair et en os, les Dassault, Peugeot, Arnault et bien d’autres qui constituent une classe sociale. C’est pour permettre à cette minorité de s’enrichir toujours plus que Macron et ses ministres mènent une guerre sociale contre l’ensemble des travailleurs.

Le 16 novembre, la CGT, FO, Solidaires, la FSU, plusieurs organisations étudiantes et lycéennes appellent à une journée de grève et de manifestations. Saisissons-nous de cette occasion pour montrer notre opposition à la politique gouvernementale et patronale.

Les travailleurs créent toutes les richesses de cette société. Ils n’ont pas à accepter d’être sacrifiés pour le profit d’une minorité de bourgeois parasites.
Le 6 novembre 2017

mercredi 1 novembre 2017

Le 16 novembre, contre les attaques antiouvrières : continuer la mobilisation !

Depuis la rentrée, les journées de mobilisation se succèdent contre les ordonnances de Macron et, plus largement, contre sa politique antiouvrière. Le 16 novembre, la CGT, Force ouvrière, Solidaires, la FSU ainsi que l’Unef et deux organisations lycéennes, la Fidl et l’Unel, appellent à une nouvelle journée de grève et de manifestations.

À la déréglementation du travail, aux nouvelles facilités de licencier, au renforcement de l’arbitraire patronal, à la précarisation généralisée, le gouvernement ajoute la perte de pouvoir d’achat pour les salariés du privé et du secteur public, les attaques contre les retraités, les chômeurs, les bénéficiaires des APL. Sa politique budgétaire diminue les ressources des collectivités locales et des services publics indispensables à la population.

À l’augmentation inexorable du nombre de chômeurs, à la course aux fins de mois qui commencent de plus en plus tôt, au manque de moyens dans l’Éducation nationale et l’enseignement supérieur, correspond l’enrichissement d’une minorité de bourgeois.

Ce train gouvernemental d’attaques antiouvrières, cette volonté patronale de faire reculer plus encore les conditions de vie du monde du travail pour enrichir la bourgeoisie devront, pour céder le terrain, se heurter à un mouvement d’ensemble des travailleurs, jeunes et retraités, employés des petites et grosses entreprises, secteur public et privé. L’appel du 16 novembre est une occasion à saisir, pour construire cette mobilisation.