mardi 27 avril 2021

Des putschistes en réserve : un avertissement pour tous les travailleurs

Dans une tribune parue dans l’hebdomadaire d’extrême droite Valeurs Actuelles, une vingtaine de généraux à la retraite et plus d'un millier de militaires font planer la menace d’un putsch.

À les entendre, le pays serait menacé par « l’antiracisme haineux », « l’islamisme » et « des hordes de banlieue ». Et de conclure, menaçants : « Si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active ».

Pour dissiper toute ambiguïté, les signataires ont pris soin de publier leur appel le 21 avril, exactement 60 ans, jour pour jour, après le putsch d’Alger de 1961 qui avait tenté de remplacer le pouvoir, déjà autoritaire, de De Gaulle par une dictature fasciste.

C’est une provocation d’une frange de l’extrême droite fascisante, et ce n’est ni la première, ni la dernière ! Mais c’est aussi, et surtout, un avertissement pour tous les travailleurs. Car si la tribune a été diffusée par de vieux réacs galonnés et sans armes, elle exprime l’opinion de bien des militaires d’active.

La société est travaillée par la démagogie sécuritaire, raciste et xénophobe de bien des politiciens. La police et l’armée, dressées pour maintenir l’ordre, y sont plus sensibles que quiconque. Et, à la différence des politiciens qui rêvent de faire marcher le pays au pas, mais en sont réduits à faire des discours, l’armée et la police détiennent, elles, les moyens de le faire.

Les militaires et l’armée constituent la force organisée et disciplinée au service de l’ordre établi, c’est-à-dire au service de la domination de la grande bourgeoisie sur toute la société. Ils ont été, dans le passé, le socle de toutes les dictatures, de l’Italie de Mussolini à l’Allemagne nazie en passant par l’Espagne de Franco ou le Portugal de Salazar. Il en va de même aujourd'hui dans de nombreux pays, de l’Algérie à la Birmanie, en passant par l’Égypte. Cette déclaration est là pour nous le rappeler !

Derrière le jeu politicien, les élections et le paravent de la démocratie, il y a un appareil d’État armé, prêt à s’asseoir sur les institutions au nom de la patrie en danger. Tous les militaires sont formés à l’idée qu’ils sont les ultimes garants et piliers de la Nation. Ils sont dressés à l’idée qu’au-delà des péripéties politiciennes, il leur revient de préserver l’ordre en écartant ceux qui ne correspondraient pas à l’idée qu’ils s’en font. Et ne nous y trompons pas, le régime autoritaire qu’ils exigent est dirigé contre tous les travailleurs !

Dans cette période de crise sanitaire, économique et sociale, grosse de colère et de révoltes, la tribune de ces généraux rappelle à la classe capitaliste qu’elle a des chiens de garde prêts à mordre. Elle lui rappelle que, si les politiques sont incapables d’assurer l’ordre, eux le sont ! Pour l’heure, les mots et la salive sont les seules armes qu’ils utilisent. Mais cela peut changer demain. Et ne comptons pas sur le monde politicien pour nous protéger !

À gauche, tout ce que les dirigeants ont trouvé à faire a été de demander à Macron de condamner ces propos factieux. Mais Macron est du même côté de la barricade que ces généraux ! Pour lui, comme pour tous ceux qui dirigent, le danger vient d’abord des travailleurs, des pauvres, des opprimés qui pourraient ne plus accepter la situation qu’on leur impose.

Le gouvernement, par la voix de la ministre des Armées, a tenté de minimiser la chose. Il n’y aurait pas de souci à se faire, puisque l’armée aurait un devoir de « neutralité et de loyauté » vis-à-vis du pouvoir politique ! Comme si ce prétendu devoir avait empêché les coups d’État ! Les militaires sont bien placés pour savoir que le pouvoir appartient à ceux qui sont armés.

Quant à Le Pen, malgré ses multiples professions de foi démocratiques et républicaines et sa stratégie de dédiabolisation, elle a chaleureusement salué la déclaration de ces apprentis factieux et les a appelés à la rejoindre !

Il nous faut prendre conscience du danger qui nous menace. La grande bourgeoisie sait ce qu’elle veut : elle continuera d’imposer son parasitisme malgré la crise et même si cela la conduit à faire reculer le monde du travail des décennies en arrière. Pour cela, elle peut être amenée à s’appuyer sur l’armée ou sur les forces politiques les plus réactionnaires, si ce n’est sur les deux en même temps. Cela doit nous convaincre que notre sort dépend de nous-mêmes. Il nous appartient de nous battre pour sauver nos droits élémentaires, à commencer par celui à l’existence. Nous en avons la force en nous organisant collectivement sur la base de nos intérêts de classe. 
 
Le 26 avril 2021

lundi 19 avril 2021

Dette : ce n'est pas aux travailleurs de payer !

Avec toutes les incertitudes qui planent sur l’évolution de la pandémie, l’heure des comptes est loin d’avoir sonné. Mais le gouvernement prépare déjà les esprits à payer la facture.

La semaine dernière, le ministre des Comptes publics a lâché le chiffre de 424 milliards. Selon lui, c’est ce que la crise Covid pourrait coûter à l'État pour 2020, 2021 et 2022. Ce chiffre ne vaut pas grand-chose, car il sera révisé des dizaines de fois d’ici 2022. Si le gouvernement le brandit, c’est uniquement pour nous impressionner et préparer le monde du travail à de nouveaux sacrifices.

Le Covid a fait exploser les déficits publics et la dette de l’État, présentée comme une « bombe à retardement ». Mais si les caisses publiques se sont vidées, les coffres-forts de la grande bourgeoisie, eux, se sont remplis.

Alors que les licenciements et les liquidations d’entreprises se sont multipliés, le club des milliardaires français s’est agrandi. Ils sont 42, avec Arnault, Bettencourt-Meyers et Pinault en tête, et ils cumulent près de 500 milliards, une fortune qui dépasse la fameuse note de la crise Covid agitée par le gouvernement. Leur poule aux œufs d’or ? Le luxe, qui se porte très bien en ces temps de crise. En manque de voyages et de palaces, les plus riches ont élargi leur collection de sacs et de bijoux.

La pandémie a été un drame pour l’écrasante majorité de la population. Pour les affairistes et les capitalistes, elle a ouvert de nouveaux eldorados, à commencer par celui des vaccins. Dans une société normalement constituée, un vaccin serait un bien public mondial. Eh bien, dans la société capitaliste, il est le nouveau terrain de jeu des spéculateurs !

À l’annonce de la découverte de son vaccin, la start-up Moderna a vu sa valorisation boursière flamber, son PDG devenant milliardaire en quelques semaines. Pfizer, n’ayant pas connu le même bonheur boursier, fait maintenant tout pour appâter le spéculateur puisqu’il laisse entendre qu’une troisième dose serait nécessaire et qu’il pourrait monter le prix de son vaccin à 150 € !

Vaccins, tests, biotechnologies, entreprises du numérique et de la livraison à domicile sont devenus de nouveaux objets de spéculation vers lesquels affluent des centaines de milliards, au point que certains experts s’inquiètent : les biotechs sont en train de créer des bulles spéculatives aussi dangereuses que les subprimes en 2008.

Pendant que les hôpitaux du monde entier, dépourvus de moyens, luttent contre l’épidémie, la frénésie spéculative menace toute l’économie d’un nouveau krach ! Pendant que les aides à domicile ou les salariés de la grande distribution doivent manifester et faire grève ne serait-ce que pour arracher la prime Covid de 1000 euros, d’autres jouent des fortunes au casino de la Bourse.

Alors, si le gouvernement veut rembourser la dette et revenir au plus vite à l’équilibre, comme il le répète, qu’il fasse payer les grandes fortunes qui, en plus d’être des parasites, se conduisent en irresponsables vis-à-vis de toute la société !

Les travailleurs ont déjà payé la crise de bien des façons : en allant travailler à leurs risques et périls, en tombant malades et en contaminant leurs proches, en perdant leur emploi et une partie de leur salaire. Sans honte, le gouvernement a réduit les allocations chômage pour plus d’un million de personnes. Quand des chômeurs étaient censés vivre avec 900 € par mois, ils devront se débrouiller avec 600 € !

Ni le patronat, ni le gouvernement n’ont fait de cadeau aux travailleurs. Le chômage partiel, avec seulement 84 % du salaire net et la perte de toutes les primes, n’en est pas un ! Malgré ce dispositif censé éviter les licenciements, tous les grands groupes ont supprimé des emplois et forcé leurs sous-traitants à faire de même.

Le chômage partiel a surtout permis aux employeurs de faire payer à l’État une bonne partie des salaires, et ils en jouent toujours en alternant des semaines de chômage avec des périodes d’intense activité et de cadences infernales.

Gouvernement et patronat ne cessent de nous dire que nous sommes tous sur le même bateau. Mais quand il y a naufrage, tout se passe comme dans le Titanic : le commandant se préoccupe d’abord de sauver les passagers de première classe et abandonne les soutiers à leur sort ! Alors, quand l’heure des comptes sonnera, il faudra faire payer ceux qui ont profité de la crise.

Faire payer la grande bourgeoisie sera une première mesure de salubrité publique. Mais tant que cette minorité pourra accroître sa fortune sur le malheur et l’exploitation des autres, nous irons de crise en crise. L’exproprier et lui enlever son pouvoir de nuire reste la seule perspective positive. 
 
Le 19 avril 2021

lundi 12 avril 2021

Il n'y a pas de vaccins contre les licenciements et la folie du capitalisme !

La crise sanitaire, les questions autour du confinement et de la vaccination saturent les médias et masquent une autre crise, tout aussi dangereuse et meurtrière pour le monde du travail : celle de l’économie capitaliste.


L’exploitation, les bas salaires, l’augmentation de la charge de travail font partie du fonctionnement normal du capitalisme. Mais les marchés saturés et la concurrence exacerbée ont fait basculer, depuis plusieurs décennies déjà, l’économie dans la crise.

Avec un million de chômeurs et de pauvres supplémentaires depuis un an, avec 150 000 commerces mis à l’arrêt plusieurs mois et des secteurs entiers sinistrés, l’épidémie a fait passer un nouveau cap à la crise.

Malgré les milliards d’aides publiques et le chômage partiel censé éviter les licenciements, les plans de suppression d’emplois se sont multipliés. Les plus importants sont souvent le fait de groupes qui ont touché le plus d’aides : 5400 suppressions d’emplois pour Air France, par exemple, 4600 pour Renault. Dans le Nord : en plus de la fermeture de l’usine de Bridgestone, le groupe PSA-Stellantis a programmé la mort du site de Douvrin où travaillent 1500 personnes.

Le gouvernement fait tout un cinéma autour du souverainisme industriel et du « made in France », mais des centaines de sites industriels sont condamnés à la fermeture sans qu’il bouge le petit doigt. Ce sont des fonderies, des sous-traitants de l’aéronautique ou de l’automobile, des sites de l’agroalimentaire comme cette usine Knorr d’Unilever dans le Bas-Rhin.

Des centaines de milliers de salariés mais aussi des travailleurs à leur compte ont perdu leur gagne-pain. Beaucoup d’autres sont menacés de le perdre. D’autres encore ont basculé dans le surendettement à cause du chômage partiel et de la perte de leurs primes. Qu’en dit le ministre de l’Économie ? Que l’essentiel a été sauvé !

Eh oui, « l’essentiel » pour un ministre, comme pour tous les dirigeants de cette société, ce sont les profits et les fortunes de la minorité capitaliste ! Et merci pour Arnault, Bettencourt-Meyer ou Pinault, ce monde-là se porte à merveille. Leur club de milliardaires s’est agrandi, passant de 39 à 42, et quand on additionne leurs fortunes, le total a presque doublé durant cette année de crise, atteignant 510 milliards d’euros.

Toutes les guerres ont leurs profiteurs, et celle contre le virus ne fait pas exception. Parmi eux, il y a bien sûr les Google et Amazon, les groupes pharmaceutiques ou encore la grande distribution. C’est le cas de Carrefour dont le PDG reconnaît que les résultats ont été exceptionnels l’année dernière. Mais il faut que les salariés fassent grève pour arracher ne serait-ce que la prime Covid !

La façon dont une minorité s’enrichit sur la crise sanitaire, alors que tous les sacrifices pèsent sur les travailleurs, montre la véritable nature de l’économie capitaliste : un système dont l’unique objectif est de faire de l’argent pour une poignée de parasites. C’est non seulement injuste et révoltant, mais cela nous condamne à la crise économique.

Tous les États se sont lancés dans des plans de relance. En France, Le Maire a mis 100 milliards à disposition du grand patronat. Et à quoi assiste-ton ? À une envolée mondiale de la spéculation, parce que les capitalistes ont bien plus à gagner en plaçant leurs capitaux au casino de la finance que dans les investissements productifs.

Pour tout un chacun, la pandémie est synonyme de souffrance et de morts. Pour les capitalistes, elle signifie une nouvelle ruée vers l’or avec les fameuses Biotechs dont les actions s’arrachent en Bourse. Miser sur Moderna, dont la valeur boursière a bondi de 500 % en un an, sur BioNTech (+200 %) ou encore sur Novavax (+1400 %), c’est le jackpot assuré… jusqu’à ce que la bulle explose.

La même spéculation frénétique fait rage dans l’économie dite verte. Un seul exemple, l’entreprise Tesla, spécialiste de la voiture électrique, qui vend moins de 500 000 véhicules par an, vaut quatre fois plus en Bourse que Volkswagen et ses 9,3 millions de véhicules produits. Voilà où finissent les milliards d’argent public et la plus grande partie des profits sués par les travailleurs !

Oui, l’argent qui manque cruellement dans les hôpitaux et qui pourrait servir à embaucher et augmenter les salaires, dans le public comme dans le privé, sert à jouer toute l’économie à la roulette russe. L’irresponsabilité vis-à-vis de la société sera la règle tant qu’une minorité pourra accroître sa fortune en faisant tout et n’importe quoi. Aucun vaccin ne nous immunisera contre cette folie, elle ne s’arrêtera que lorsque le monde du travail aura la conscience nécessaire pour renverser le pouvoir de la bourgeoisie. 

 Le 12 avril 2021

 

mardi 6 avril 2021

Macron : "Je décide, vous vous débrouillez !"

Changement du calendrier scolaire ; interdiction de circuler d’une région à l’autre ; fermeture des écoles et passage en distanciel ; fermeture des petits commerces… Macron a finalement changé de stratégie : on est passé en confinement national.

Macron est incapable d’imposer aux laboratoires pharmaceutiques de tenir leurs engagements et de livrer les vaccins, mais il décide de nos vies, comme si nous étions à sa disposition. C’est devenu une habitude, car cela fait un an maintenant que nous ne savons plus sur quel pied danser, mais cela témoigne d’un mépris insupportable.

Les plus aisés ont pu s’arranger au pied levé. Quand on a de l’argent, tout est toujours plus facile. On peut rapidement trouver une nounou ou sauter dans une voiture pour rejoindre une résidence secondaire. Mais pour ceux qui ne peuvent pas télétravailler et qui n’ont pas de possibilités de garde ?

Le gouvernement assure qu’il est possible de se mettre au chômage partiel si les parents ne trouvent pas de solution. Encore faut-il que l’employeur l’accepte ! Sans compter qu’au chômage partiel, un salarié ne touche que 84 % de son salaire et perd ses primes. Est-ce que le loyer, les crédits ou les factures sont à payer à 84 % ? Bien sûr que non !

Les dirigeants politiques, comme la classe capitaliste, ont un profond mépris pour les intérêts et les sentiments de la majorité travailleuse. À leurs yeux, cette majorité n’est là que pour travailler et obéir, pas pour proposer et encore moins pour décider ou contrôler.

Mais si les soignants étaient écoutés, si les économies budgétaires ne comptaient pas davantage que les besoins en personnel, les hôpitaux n’en seraient pas, aujourd'hui, à déprogrammer leurs opérations avec les conséquences graves que cela entraîne pour des millions de malades. Ils n’en seraient pas à basculer dans « une médecine de catastrophe », avec une gestion de patients à flux tendu et des semaines de 60 heures pour des soignants à bout de forces.

Ce qui se passe dans les hôpitaux a été dénoncé cent fois, mille fois, par les soignants. Ils ont été ignorés, méprisés, trompés par le pouvoir. En un an, pas un lit pérenne de réanimation n’a été créé, alors qu’après la première vague, Véran, le ministre de la Santé, avait promis qu’il monterait à 12 000 lits de réanimation.

Aujourd'hui, il se justifie en se cachant derrière le manque de personnel en réanimation. De qui se moque-t-il ! Il suffit d’écouter les soignants pour résoudre le problème : il faut revaloriser les salaires, améliorer les conditions du métier, alléger les horaires et la charge de travail… Toutes choses qui pourraient rendre attractifs les métiers d’infirmières et d’aides-soignantes.

Oui, si les travailleurs décidaient, la société serait mieux dirigée ! Mais tant qu’elle est dirigée par des serviteurs de la bourgeoisie en fonction des lois du marché et du profit, nous allons dans le mur.

La pénurie de vaccins que nous connaissons n’est pas qu’un aléa temporaire. Elle est révélatrice d’un gâchis et de l’irresponsabilité de toute une organisation sociale.

Les quelques laboratoires qui ont été homologués sont incapables de produire vite et en masse les vaccins nécessaires. AstraZeneca a rempli seulement un quart de son contrat. Et ne parlons pas de Sanofi qui a été incapable de produire un vaccin après avoir été arrosé d’argent public ! Sa spécialité ? Gaver les actionnaires, et supprimer des emplois !

Est-ce qu’ils sont sanctionnés ? Est-ce qu’ils sont mis sous contrôle ? Non ! Ils gardent les mains libres car propriété oblige, ils sont maîtres chez eux. Et les laboratoires qui ont le monopole des brevets en profitent au maximum ! En temps de guerre, les gouvernements sont capables de réquisitionner les entreprises industrielles pour organiser, contrôler et planifier la production d’armement. Eh bien, ce qu’ils sont prêts à faire pour tuer, ils ne sont pas prêts à le faire pour soigner !

Macron fanfaronne en expliquant que l’Europe sera bientôt le premier producteur de vaccins au monde. Thierry Breton fait de la publicité pour les vaccins « made in France ». En attendant, ils gèrent la pénurie et, à chaque semaine de retard, c’est plus d’un millier de morts supplémentaires. Pour les familles endeuillées, les vaccins peuvent arriver demain, ce sera toujours trop tard !

Alors, le pouvoir peut pointer du doigt l’irresponsabilité des jeunes qui se permettent de faire la fête. Les irresponsables, ce sont ceux qui dirigent ! Ils sont irresponsables car ils sont les défenseurs d’un système qui place les profits et la propriété privée de la minorité capitaliste au-dessus de l’intérêt des travailleurs et de la population.

Le 5 avril 2021