mardi 28 septembre 2021

Le 5 octobre : saisissons l'occasion pour contester !


Mardi 5 octobre, une journée interprofessionnelle est appelée par la CGT, FO, la FSU et Solidaires. Quand on est convaincu que le monde du travail doit reprendre le chemin des luttes, il faut en être.

Il y aura autant de situations différentes que d’entreprises. Dans certaines, il n’y a pas d’appel. Dans d’autres, il y aura un débrayage et une délégation de salariés se joindra à une des manifestations. Et dans celles où les salariés sont en lutte, à Transdev, par exemple, où les conducteurs de bus font grève contre le recul de leurs conditions de travail, ou encore à Marseille où les éboueurs refusent l’allongement de leur temps de travail, il y aura peut-être suffisamment de troupes motivées pour faire un cortège.

Mais quel que soit le degré de mobilisation dans leur entreprise, ceux qui sont en colère doivent se manifester. Il faut montrer qu’il y a des femmes et des hommes qui veulent se battre même si la lutte est difficile et s’il n’y a pas la perspective de gagner immédiatement.

À leur façon, c'est ce que qu'ont fait les opposants au passe sanitaire qui sont descendus dans la rue tous les samedis cet été. C'est ce qu'ont fait, il y a deux ans, les gilets jaunes. Ils ont refusé de se taire, et même sans perspective de victoire, ils ont continué longtemps à exprimer leur hostilité et à rassembler autour d’eux. Il faut que la même combativité s’exprime dans le monde du travail. Et ce ne sont pas les raisons qui manquent !

Depuis deux semaines, des milliers de salariés de la santé sont passés du statut de héros à celui de parias et se retrouvent suspendus et privés de salaire. C’est une attaque inédite contre le monde du travail. Éloigner les non-vaccinés des malades pour réduire les risques est une chose. Mais de quel droit le gouvernement les prive-t-il de salaire ?

Au 1er octobre, le gouvernement va enlever 50, 100 ou 200 € sur les allocations d’un million de chômeurs, alors que tous les signaux économiques sont au vert, nous dit-on et que l’argent dégouline dans les grandes entreprises !

Des centaines de milliers d’ouvriers vivent sous la menace d’une fermeture d’usine ou d’un licenciement, d’autres sous la menace de l’amputation durable de leur salaire, à cause du chômage partiel imposé par le grand patronat, ou de la disparition de primes, alors que le coût de la vie, le carburant, le gaz et l’électricité flambent.

Eh bien, montrons que toutes ces ignominies ne passent pas ! Montrons que ceux qui en sont victimes ne sont pas seuls et qu’ils peuvent se rallier à un camp, celui des travailleurs conscients de leurs intérêts collectifs. Employés dans le privé ou le public, dans l’industrie ou les services, en emploi fixe ou précaire, montrons que nous voulons nous battre ensemble.

Beaucoup de salariés ne voient dans cet appel qu’une promenade syndicale de plus. Et c’est bien comme cela que l’envisagent les directions syndicales, car pour changer le rapport des forces avec le patronat, il faudrait un véritable plan de combat, avec des objectifs de lutte, appuyé par une campagne d’agitation dans les entreprises comme dans les médias. Il faudrait en finir avec les appels catégoriels qui dispersent le mécontentement avant même qu’il ne se fasse entendre. Il faudrait être à l’offensive et chercher le moyen de riposter à chaque attaque gouvernementale et patronale.

Les directions syndicales n’ont pas cette volonté. Celle-ci doit venir des travailleurs les plus combatifs et les plus conscients. Alors, mettons à profit cette journée pour réaffirmer la nécessité d’une lutte d’ensemble des travailleurs, car la société capitaliste a toujours été féroce pour les exploités et ils n’ont été en mesure d’inverser la vapeur qu’en se battant unis.

Profitons-en pour discuter entre nous de nos problèmes de travailleurs, mais aussi de l’évolution de toute la société, car derrière les attaques patronales, c’est aussi l’avenir de nos enfants et de la société qui est en cause.

Où nous mène cette société capitaliste ? Elle a développé d’immenses possibilités scientifiques et techniques. Mais la bourgeoisie s’en sert pour assouvir ses caprices de riches et imposer une vie de plus en plus dure aux classes laborieuses !

En s’opposant à la classe capitaliste, en visant leur émancipation, les travailleurs peuvent remettre la société sur ses pieds. C’est fort de cette conscience que le monde du travail peut redevenir la force contestataire capable de peser sur la politique patronale et gouvernementale.

Dénoncer, regrouper ceux qui n’acceptent pas d’être piétinés et écrasés est le point de départ obligé de cette prise de conscience. Mobilisons-nous le 5 octobre dans ce sens.

Nathalie Arthaud

Le 27 septembre 2021

mardi 21 septembre 2021

Pas de promesses électorales, un plan de combat pour les travailleurs !

 
C’est reparti pour un tour ! La campagne présidentielle est lancée et les promesses pleuvent de tous les côtés. Augmentations de salaire, nationalisation des autoroutes, créations d’emplois, réindustrialisation, démagogie sécuritaire ou identitaire… les politiciens essayent d’appâter l’électeur populaire avec tout et n’importe quoi.

Les promesses sont d’autant plus nombreuses que ceux qui posent en homme ou femme providentiels sont pléthore, à gauche comme à droite. Le Pen pourrait même être doublée sur son extrême-droite par Zemmour et sa bile raciste.

C’est un cirque écœurant ! Tous ceux qui nous promettent le grand changement appartiennent à des partis qui ont été au pouvoir ou qui dirigent, aujourd'hui, des villes, des départements et des régions où ils ne cherchent même pas à appliquer le dixième de ce qu’ils promettent. Au contraire, quand ils gèrent à un niveau ou un autre, ils agissent comme n’importe quel exploiteur. Les employés territoriaux auxquels des mairies de gauche, de droite comme d’extrême droite suppriment des jours de congés, en font l’amère expérience.

Les femmes et les hommes des classes populaires sont bien placés pour savoir qu’ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Tous les travailleurs précaires, les intérimaires qui sont renvoyés du jour au lendemain et vivent dans l’insécurité permanente, ceux qui sont en invalidité, les femmes qui s’occupent seules de leurs enfants en savent quelque chose.

C’est aussi vrai de ceux qui se battent contre les fermetures d’usine. C’est vrai des ouvriers des fonderies qui ferment les unes après les autres. C’est vrai des salariés de Renault ou d’Airbus qui sont menacés par des milliers de licenciements.

Dans l’automobile, le patronat impose des semaines de chômage partiel à cause de la pénurie de puces électroniques. Les ouvriers, qui n’y sont pour rien, se retrouvent avec des payes amputées et à devoir rendre des jours de congés. Aucun des candidats qui nous bercent de beaux discours n’y trouve rien à redire. Toyota, Renault ou Stellantis-PSA devraient pourtant prendre sur leurs profits pour garantir intégralement le salaire des ouvriers !

Oui, face aux attaques patronales, aux suppressions d’emplois, à l’aggravation des rythmes de travail, aux bas salaires, les travailleurs ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Alors, il ne faut pas leur raconter d’histoire !

Augmenter les salaires et imposer leur indexation sur l’inflation réelle, et pas celle officiellement calculée par le gouvernement ? C’est une question de combat ! Créer des emplois, répartir la charge de travail plutôt qu’en rajouter à ceux qui en ont déjà trop ? Il faudra l’imposer contre les capitalistes.

Ce sont nos intérêts contre les leurs, nos emplois et nos salaires contre leurs profits, nos conditions de travail contre leurs sinécures. Tant que la bourgeoisie sera seule à donner les coups, les milliards iront aux dividendes et aux caprices de riches. Alors, le monde du travail n’a pas besoin de promesses électorales, mais d’un plan de combat.

La seule perspective pour les travailleurs est de s’organiser et d’agir collectivement pour inverser le rapport de force. Cela ne peut passer que par le retour des luttes massives. Nous n’aurons rien et nous ne pourrons même pas nous défendre sans retrouver le chemin des manifestations, des grèves, et des occupations d’usine à l’échelle de l’ensemble du monde du travail.

Il ne faut pas rester spectateur face à cette farce électorale. Les travailleurs en colère doivent le dire et affirmer leurs intérêts. La journée de mobilisation du mardi 5 octobre, appelée par la CGT, FO, FSU et Solidaires, en offre l’occasion. Loin d’un véritable plan de combat, il s’agit d’une journée sans lendemain et sans objectifs précis, mais on peut la mettre à profit pour discuter de ce qui serait nécessaire pour stopper l’offensive patronale.

Ce sera aussi l’occasion de discuter de cette société, féroce pour ceux qui la font marcher, et douce aux profiteurs et aux irresponsables qui la dirigent.

Aucune élection ne mettra fin à l’exploitation, à la lutte de classe. La présidentielle ne changera rien au capitalisme, qui nous condamne aux crises, au pillage et à la destruction de la planète, mais aussi à cette guerre économique qui est l’antichambre des guerres tout court. Ce système, il ne faut pas chercher à l’encadrer ou à le réguler, il faut le renverser, et il appartient aux travailleurs, à tous ceux qui sont aujourd'hui mal payés, méprisés, humiliés, de changer cet ordre social.

Je suis candidate à la présidentielle pour défendre cette perspective-là. Ceux qui la partagent pourront affirmer que le camp porteur d’avenir est le camp des travailleurs. Que le seul programme qui vaille, c’est un programme de luttes.

Nathalie Arthaud 
 
Le 20 septembre 2021

mardi 14 septembre 2021

Les travailleurs n'ont pas besoin de promesses électorales, mais d'un plan de luttes !

 
Primaire écologiste, candidature d’Hidalgo, gesticulations de Zemmour et de Le Pen, course à l’échalote à droite… C’est parti pour huit mois de promesses et d’annonces démagogiques. Ce week-end nous en a donné un avant-goût.

Augmentation de 10 % des salaires, Smic net à 1400 €, doublement des salaires des enseignants, nationalisation des autoroutes, réindustrialisation ou planification écologique, avec des centaines de milliers d’emplois à la clé... qui dit mieux ?

Tous les cinq ans, le même cirque se répète, avec des comédiens s’engageant, la main sur le cœur, à être le président du changement, du redressement, du pouvoir d’achat ou de la sécurité… Alors, rappelons-nous que les promesses n’engagent que ceux qui y croient !

Il faut se souvenir de toutes les promesses oubliées ou piétinées dès que l’heureux élu accède au pouvoir. Qu’ils soient de gauche ou de droite, qu’ils soient issus de la finance comme Macron ou qu’ils l’aient dénoncée comme Hollande, une fois président, ils se transforment tous en paillasson de la bourgeoisie. Et l’essentiel de leur job consiste à justifier les mesures antiouvrières dictées par le grand patronat.

Rien ne sera donné aux travailleurs. Les augmentations de salaire ? Il faudra aller les arracher nous-mêmes au grand patronat, au travers de nos luttes, de nos grèves, de nos mobilisations. Les embauches nécessaires pour répartir le travail entre tous Il faudra les imposer aussi !

C’est vrai aussi pour la levée des brevets sur les vaccins, qui reste essentielle pour lutter contre la pandémie. C’est vrai pour un grand nombre de mesures contre le réchauffement climatique et pour la préservation de la planète. C’est vrai pour tout ce qui représente un coût ou un manque à gagner dans ce système capitaliste.

Aujourd'hui, les cours boursiers et les fortunes des milliardaires crèvent les plafonds. Les profits des grands groupes devraient exploser en 2021. Les perspectives économiques - c’est le gouvernement et le Medef qui le disent - sont excellentes pour l’ensemble du patronat. Mais elles le sont parce que le monde du travail n’a jamais été autant pressuré.

C’est en augmentant les rythmes et le temps de travail, en accentuant la précarité, en fermant des usines entières et en bloquant les salaires que la minorité capitaliste accumule des sommes exorbitantes. Cet enrichissement se fait au prix d’une exploitation de plus en plus dure, au prix d’une lutte de classe acharnée, au prix de la montée du chômage et de la misère.

Tant qu’il n’y a pas de réactions dans le monde du travail, les attaques patronales se poursuivront et le grand capital agira comme un rouleau compresseur sur toute la société.

Alors, il ne faut pas rester spectateurs. Sans attendre la présidentielle, les travailleurs doivent se battre pour défendre leurs intérêts. Ils doivent profiter de toutes les occasions pour le faire. La journée de mobilisation interprofessionnelle du mardi 5 octobre, appelée par la CGT, FO, FSU et Solidaires, est un objectif dont il faut se saisir dans la perspective d’inverser le rapport de force avec le gouvernement et le patronat et de rendre les coups.

Les travailleurs doivent être unis et offensifs sur leurs intérêts essentiels : leur emploi, leur salaire, leurs conditions de travail, leur retraite, comme leurs droits aux allocations chômage. Ce combat correspond aux intérêts de toute la société, car la classe qui domine n’est pas seulement parasitaire, elle est aussi irresponsable vis-à-vis de la société.

Chercher un bon candidat susceptible de mieux gérer le système capitaliste est une impasse. Celui-ci ne fonctionne bien que pour les riches, il nous condamne à la concurrence, aux crises, au pillage et au dénuement d’une grande partie du monde. Il nous condamne aux rivalités et aux guerres. Et il tue la planète à petit feu.

Ce n’est pas Hidalgo, Mélenchon, Roussel et encore moins Pécresse ou Le Pen qui détiennent les solutions pour changer le sort des exploités et l’avenir de la société. Ce sont les travailleurs eux-mêmes et cela dépend de leurs luttes.

Il appartient aux travailleurs, à tous ceux qui sont aujourd'hui mal payés, méprisés, humiliés, de changer cet ordre social. Je suis candidate à l’élection présidentielle pour défendre cette perspective-là.

Ceux qui la partagent pourront se regrouper autour de ma candidature. Ils affirmeront que le seul camp porteur d’avenir est le camp des travailleurs. Ils affirmeront que le seul programme qui vaille pour les travailleurs, ce n’est pas un programme électoral, c’est un plan de luttes.

Nathalie Arthaud
 
Le 13 septembre 2021

mardi 7 septembre 2021

La reprise doit surtout être celle des luttes !

S’il y a un heureux, en cette rentrée, c’est Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie. Il l’est parce que les patrons du Medef, eux-mêmes, sont heureux. Et comment !

Les milliardaires français sortent de la crise du Covid avec une augmentation de 40 % de leur fortune. En août, le CAC 40 a atteint son plus haut niveau depuis 21 ans et les entreprises cotées ont explosé leurs bénéfices avec 57 milliards, rien que pour le premier semestre 2021. Les six plus riches, PSA-Stellantis, LVMH, ArcelorMittal, BNP Paribas, TotalEnergies et AXA, affichent chacune des profits de plus de 4 milliards d’euros.

Au-delà du CAC 40, c’est l’ensemble du grand patronat qui se frotte les mains, car il ne s’est pas contenté d’encaisser les aides de l’État, il a aussi profité de la situation pour restructurer et resserrer la vis sur les salariés et renforcer l’exploitation.

Quel patron n’a pas sauté sur l’occasion pour utiliser le chômage partiel, payé par l’État, et imposer des cadences infernales sur les temps travaillés ? Lequel n’a pas utilisé la crise pour bloquer les salaires et ne pas payer certaines primes ? Lequel n’en a pas profité pour imposer des départs en préretraite non remplacés, renvoyer des CDD et des intérimaires ou pour mettre en place de nouveaux plans de compétitivité et de licenciement ?

C’est le labeur de millions de salariés qui a produit les milliards de profits et de dividendes. Et la pression mise sur les exploités est au plus haut, y compris pour ceux qui télétravaillent. En cette rentrée, avec le passe sanitaire, les patrons ont même un nouvel instrument pour mettre les salariés au pas.

Aujourd'hui, tout est en place pour faire trimer les travailleurs comme jamais et le patronat a de quoi se réjouir. Mais c’est autant de raisons pour les travailleurs d’être en colère, et il faut qu’elle s’exprime !

Renault et Airbus ont annoncé chacun 15 000 suppressions d’emplois, qu’ils maintiennent alors qu’ils sont redevenus bénéficiaires. Fonderies et usines de grands groupes ferment, laissant sur le carreau des milliers de travailleurs. Les pénuries de composants mettent des usines à l’arrêt et amputent les salaires de milliers de salariés. Allons-nous laisser les actionnaires se goinfrer, pendant que les travailleurs perdent leur gagne-pain ou n’arrivent plus à joindre les deux bouts ?

La crise sanitaire a fait basculer nombre de travailleurs dans le chômage et la misère, elle a bouché l’horizon de bien des jeunes. Allons-nous laisser le gouvernement réduire leurs allocations et leurs droits au chômage dès le 1er octobre ?

Et puis, il y a la question des salaires. Dans l’hôtellerie-restauration, le gouvernement reconnait que « les salaires trop bas expliquent le problème de recrutement ». Mais s’il le pense vraiment, qu’il oblige les patrons à augmenter lesdits salaires ! Non seulement il ne le fait pas, mais il refuse même de donner un "coup de pouce" au Smic qui restera bloqué autour de 1200 € et qui condamne à la misère des millions de femmes et d’hommes. Tout cela est d’une hypocrisie sans nom, d’autant que l’État s’oppose lui-même aux augmentations nécessaires dans les hôpitaux et l’Éducation !

Le niveau des salaires ne doit pas rester une discussion de salon entre ministres et patronat. Il faut que l’on s’en mêle et que l’on se batte pour l’augmentation générale des salaires et leur indexation sur l’inflation réelle.

Tout augmente : l’essence, le gaz, l’électricité, les loyers, les assurances, les prix des matériaux. Et tôt ou tard, la flambée des prix des céréales se répercutera sur les prix alimentaires, à commencer par celui du pain. Il n’y a que les salaires qui n’augmentent pas.

Pendant l’été, la colère existante dans le monde du travail n’a eu, pour s’exprimer, que les manifestions centrées contre le passe sanitaire et l’obligation vaccinale, car les organisations syndicales, elles, ont brillé par leur absence.

En cette rentrée, une intersyndicale CGT, FO, FSU et Solidaires a tout de même décidé une journée d’action interprofessionnelle mardi 5 octobre. Eh bien, ce n’est pas trop tôt !

Mais à quoi rime la multiplication des appels catégoriels que l’on voit fleurir, si ce n’est à disperser d’avance une contestation qui ne s’exprime pas encore !

Il est temps que les travailleurs disent la colère que leur inspire le mépris gouvernemental et ils doivent le faire unis et offensifs sur leurs intérêts essentiels. Les intérêts vitaux des travailleurs, leur emploi, leur salaire, leurs conditions de travail et leur retraite – toujours dans le collimateur de Macron - doivent passer avant les intérêts d’une classe de parasites de plus en plus riches et irresponsables vis-à-vis de la société.

Le 6 septembre 2021