lundi 26 mars 2018

La contre-offensive du monde du travail est nécessaire et possible

Avec quelque 500 000 manifestants dans le pays et pas loin de 50 000 à Paris, la journée du 22 mars a massivement mobilisé. Les infirmières, enseignants, employés des impôts… étaient bien plus nombreux dans la rue que lors de la manifestation du 10 octobre.

Pour les cheminots, qui se préparent à la grève à partir du 3 avril, cette journée se devait d’être réussie, et elle l’a été. Nombreux en grève et venus à Paris des quatre coins du pays, ils ont fait une démonstration de force.

Au-delà du nombre, cette journée a exprimé la volonté des manifestants de se battre ensemble. Les cortèges mélangeaient des cheminots avec et sans statut, des fonctionnaires titulaires et des contractuels, des jeunes tout juste embauchés et des retraités, conscients de partager des objectifs communs. Et cela aussi, c’est un gage d’avenir, car pour gagner, le monde du travail se doit d’agir collectivement.

Dans la santé, dans l’éducation, dans la justice, partout l’État ferme des structures, rogne sur ses budgets et supprime des services. Heureusement, il y a ici ou là des réactions. Mais que pèsent ces contestations locales face à la puissance de l’appareil d’État ?

Dans le privé, face à la puissance du patronat, il en va de même. Ce n’est pas individuellement, ni service par service, métier par métier ou entreprise par entreprise, que les travailleurs peuvent se protéger des attaques.

Combien de fermetures d’entreprises ont montré qu’un ingénieur hautement qualifié et, à plus forte raison, des petits chefs sont aussi facilement licenciés qu’un ouvrier sans qualification ?

« Diviser pour régner » a toujours été la politique du patronat et de l’État à son service. Opposer le public au privé, les CDI aux CDD ou les Français aux immigrés, c’est entrer dans leur jeu.

Aujourd'hui, il n’y a plus de place pour le « chacun pour soi » et le corporatisme.

Depuis que la crise a intensifié la concurrence, le patronat a besoin de mener une guerre de tous les instants aux travailleurs pour préserver ses profits. Il s’en prend à tous et cherche à reprendre ce qu’il a lâché à certaines catégories. C’était moins vrai avant la crise et il arrivait que le grand patronat achète la paix sociale en accordant tel ou tel avantage aux uns ou aux autres. Mais cela marchait parce que le monde du travail dans son ensemble était craint et que le patronat redoutait que le moindre incendie ne s’étende. Les victoires que les travailleurs ont remportées secteur par secteur furent aussi et surtout le fruit d’un rapport de force global favorable à la classe ouvrière.

C’est à l’échelle de la classe ouvrière qu’il faut reconstruire aujourd'hui un rapport de force pour résister aux reculs que Macron et la classe capitaliste veulent encore nous imposer.

Aussi loin que l’on remonte dans le passé, les seuls moments où la bourgeoisie a lâché du lest ont été lorsque les travailleurs se sont soulevés en masse, lorsqu’ils ont fait grève, manifesté et occupé les entreprises, comme en 1936 et en 1968.

En 1968, les travailleurs rejoignirent la grève avant même d’avoir formulé leurs revendications entreprise par entreprise et parfois avant même tout appel syndical. Le ras-bol vis-à-vis du pouvoir étouffant de De Gaulle, la dureté de l’exploitation quotidienne et l’exemple de la révolte étudiante étaient des raisons suffisantes.

C’est la grève générale qui changea le rapport de forces et la situation politique, conduisant le patronat à des concessions qui se traduisirent, selon les entreprises, par une réduction du temps de travail, des augmentations de salaire et de nouveaux droits syndicaux.

Pour Macron et ses supporters, aussi hostiles qu’étrangers au monde du travail, le mouvement ouvrier et les grèves feraient partie du vieux monde.

Mais que dénonçaient les travailleurs de 1968 ? Des horaires de travail insoutenables qui réduisaient la vie au « métro, boulot, dodo » ; des salaires indignes ; des conditions de travail dangereuses ; une arrogance et un mépris des directions et de la hiérarchie.

Il n’y a pas une seule de ces revendications qui ne soit d’actualité ! Il faut même ajouter à cette liste la garantie d’un emploi pour tous, la préservation de services publics et des retraites dignes de notre temps. Alors oui, un Mai-Juin 2018 est nécessaire !

Qui en ouvrira la voie ? Les cheminots qui sont mis au pied du mur par Macron et qui se préparent à la grève dès le 3 avril ? Il faut le souhaiter et en faire notre combat. Une victoire des cheminots serait un camouflet pour le gouvernement et le patronat et il ouvrirait bien des perspectives au monde du travail. 
 
Le 26 mars 2018

lundi 19 mars 2018

Le 22 mars et après : les travailleurs doivent montrer leur force collective

Ordonnances travail ; suppression progressive des emplois aidés ; baisse de l’APL, augmentation de la CSG ; hôpitaux, écoles et collectivités à la diète... Depuis que Macron est au pouvoir, il a enchaîné les attaques contre le monde du travail. Tout cela, sans rencontrer de véritable opposition.

Maintenant, il veut s’attaquer aux travailleurs de la SNCF, c’est-à-dire à leur sécurité d’emploi, à leur salaire et à leur retraite. Puis il projette de s’en prendre aux retraites de tous et de saigner la fonction publique en supprimant 120 000 emplois.

À côté de cela, les profits du CAC 40 ont dépassé les 93 milliards d’euros. Les actionnaires encaissent des dividendes en hausse de 10 ou 20 %. Bernard Arnault a vu sa fortune augmenter de 20 milliards au cours de l’année 2017, soit 38 000 euros chaque minute !

Eh bien, pour les travailleurs, la coupe est pleine !

L’opposition du monde du travail doit s’exprimer massivement. Le 15 mars, les retraités et les personnels des Ehpad ont manifesté leur colère. Jeudi 22 mars, ce sera la première étape de la mobilisation des cheminots. Et de nombreux autres travailleurs descendront dans la rue à l’appel des syndicats de la fonction publique, des hôpitaux, de la RATP, des télécoms et d’EDF. Il faut que cette journée soit réussie.

Cela fait des décennies que le grand patronat attaque les emplois, les salaires et les conditions de travail et d’existence de la majorité de la population pour continuer de s’enrichir, malgré la crise de son économie. Il l’a fait avec la bénédiction et l’aide de tous les gouvernements qui se sont succédé et le fait aujourd'hui avec Macron.

Si nous ne mettons pas un coup d’arrêt à tout cela, où en serons-nous dans cinq ou dix ans ? Quelle sera la vie de nos enfants ? Il faut que la journée du 22 mars soit une démonstration de force qui conforte tous ceux qui veulent se battre.

Car, après cette date, il y a la suite. Le 23 mars, les salariés d’Air France seront en grève pour leur salaire. À la fin du mois, ce seront les salariés de Carrefour qui se battent contre un plan de licenciements. Quant aux syndicats cheminots, ils ont annoncé la grève à la SNCF à partir du 3 avril.

Le bras de fer entre les cheminots et Macron aura une importance majeure dans les prochaines semaines. Au-delà des calculs des appareils syndicaux, beaucoup de cheminots savent que pour l’emporter, ils devront jeter toutes leurs forces dans la bataille. En effet, la grève à l’économie n’existe pas. Et quels que soient les problèmes que cette grève nous posera en tant qu’usagers, soyons-en solidaires.

Car le combat qui commence à la SNCF est aussi le nôtre. En s’attaquant aux cheminots, Macron veut mettre au pas l’ensemble de la classe ouvrière et dégager la voie pour de nouvelles attaques. Eh bien, il faut faire bloc derrière et avec les cheminots.

En 1995, les cheminots avaient gagné parce qu’ils avaient l’opinion ouvrière avec eux, parce qu’ils avaient eu le soutien moral et actif de l’ensemble du monde du travail. Ce doit être le cas aujourd'hui.

La stratégie de tous les patrons, comme du gouvernement, est d’attaquer les travailleurs catégorie par catégorie. C’est de les dresser les uns contre les autres : le privé contre le public, les travailleurs en intérim ou en CDD contre les CDI, les chômeurs contre les salariés, les actifs contre les retraités. Refusons ce piège grossier.

Au salon de l’agriculture, Macron avait expliqué : « Je ne peux pas avoir d'un côté des agriculteurs qui n'ont pas de retraite, et de l'autre avoir un statut cheminot et ne pas le changer ». Quelle hypocrisie ! La semaine dernière, ce même Macron a bloqué la revalorisation des retraites agricoles au Sénat. Se servir de la misère des uns comme alibi pour faire reculer tout le monde : voilà la politique du gouvernement !

Puisqu’il est question de « privilèges », regardons ceux qui ne font rien de leurs dix doigts, si ce n’est parasiter le travail de dizaines, de centaines de milliers de femmes et d’hommes. Regardons ceux qui nous exploitent au point que leur fortune dépasse parfois celle de certains États. Et demandons-leur des comptes car les actionnaires qui constituent les dynasties bourgeoises ne sont pas seulement responsables de l’appauvrissement de la majorité, ils jouent notre peau et l’avenir de l’économie au casino de la spéculation.

Pour nous faire respecter, il faut renouer avec les luttes et s’appuyer sur ceux qui se battent. Et puisque Macron a déclaré la guerre aux cheminots, faisons tout pour qu’ils l’emportent, et que cela ouvre la voie à une contre-offensive du monde du travail. Le 22 mars, affirmons que nous sommes tous des cheminots et redécouvrons, ensemble, notre force collective. 
Le 19 mars 2018



Rassemblement à VIERZON

Jeudi 22 mars à 10h

Forum République
 

lundi 12 mars 2018

Les 15 et 22 mars, redressons la tête

93 400 000 000, soit 93,4 milliards d’euros. Ce sont les profits réalisés par les entreprises du CAC40, en augmentation de 24 % par rapport à 2016.

Avec cet argent, il y a de quoi verser un salaire de 1500 euros net, cotisations comprises, à plus de trois millions de salariés pendant un an. Alors, il n’y a aucune raison d’accepter les sous-effectifs, les bas salaires et la dégradation des conditions de travail.

2,25 milliards pour PSA, 3,5 pour Renault, 5,1 pour LVMH, 6,2 pour Axa, 7,8 pour BNP Paribas et 8,4 pour Sanofi : cette débauche de profits est le produit de la lutte de classe menée par le grand patronat et le pouvoir politique contre les travailleurs.

Elle est le résultat des suppressions de postes, de l’intensification des rythmes de travail, du blocage des salaires pour les salariés de ces groupes, mais aussi pour les intérimaires et les salariés de la sous-traitance qui tiennent les postes les plus durs et sont les plus mal payés.

Et que nous dit Macron ? Que cela doit continuer. Que les travailleurs, les retraités, les chômeurs doivent encore faire des sacrifices. Pour justifier la baisse des pensions de plusieurs millions de retraités, un député macronien les a même qualifiés de « génération dorée » !

Ce gouvernement rassemble un nombre inédit de millionnaires et de profiteurs de parachutes dorés, mais à l’écouter, les retraités qui touchent plus de 1200 euros de pension seraient des privilégiés. Les cheminots et les fonctionnaires, parce qu’ils ont la sécurité de l’emploi, seraient des privilégiés. Les CDI, qui sont moins précaires que les CDD et les intérimaires, seraient aussi des privilégiés. Et, comparés aux chômeurs, ces derniers ont encore la chance de travailler un peu… ce que le gouvernement finit presque par présenter comme un privilège.

Autrement dit, personne n’aurait à se plaindre, car il y aurait toujours pire que soi. C’est de la propagande grossière. Elle vise à nous diviser et à nous forcer à reculer et à nous aligner sur les plus mal traités et les plus mal payés. Et pendant ce temps, les plus riches amasseront leurs fortunes et jouiront de sinécures incroyables.

Les cheminots, pas plus qu’aucun autre travailleur, n’ont de leçons à recevoir de personne.

Les plus grandes fortunes augmentent chaque année de 10 ou 20 %, et la sécurité de l’emploi serait devenue un luxe intenable ? Les actionnaires sont arrosés de dividendes, et les augmentations de salaires et les embauches seraient impossibles ? Le gouvernement a accordé six milliards de remises fiscales aux plus riches. Et les hôpitaux, les Ehpad, les écoles et les tribunaux devraient se débrouiller avec des bouts de ficelle ? Non, il ne faut pas l’accepter.

Macron s’est mis à dos une bonne partie des classes populaires. Eh bien, il faut souhaiter que ce mécontentement finisse par lui éclater à la figure !

Ce qui manque aux travailleurs, c’est de reprendre confiance dans leur force collective. L’écrasante majorité était opposée à la loi El Khomri en 2016 et aux ordonnances Macron. Mais trop peu de travailleurs se sont engagés dans les grèves et les manifestations pour arrêter ces attaques.

Cela fait dire à certains que « plus personne ne veut se battre ». Ce n’est pas vrai. Il y a des travailleurs qui veulent se faire entendre et se battre.

Le 15 mars, les retraités manifesteront. Les personnels des Ehpad et des services à domicile, qui manquent cruellement de moyens, seront en grève et la métallurgie organisera des rassemblements. Le 22 mars, ce sont la fonction publique, la RATP, EDF et les cheminots qui descendront dans la rue.

La mobilisation des travailleurs de la SNCF aura une importance particulière. Contrairement aux directions syndicales qui lanternent pour appeler à la grève reconductible, beaucoup de cheminots savent qu’ils n’ont pas le choix et doivent se préparer à une lutte difficile. Il faut qu’ils aient l’opinion ouvrière avec eux. Ce n’est pas qu’une question de solidarité : il en va de l’intérêt de l’ensemble du monde du travail.

Au travers de ce bras de fer, Macron veut prouver que rien ni personne ne l’arrêtera dans sa politique anti-ouvrière. Si les cheminots le font reculer, ils modifieront le rapport de force politique et le monde du travail en sortira moralement conforté. Dans le cas contraire, Macron et la bourgeoisie redoubleront d’arrogance et auront la voie libre pour poursuivre leur offensive.

Alors, il faut que les cheminots ripostent à l’attaque et que les travailleurs en général relèvent la tête. Ils ont à se battre avec la fierté de ceux qui n’ont jamais volé leur pain et n’acceptent pas d’être sacrifiés sur l’autel des profits. 
Le 12 mars 2018

15 mars, 22 mars...
Il faut une riposte à la hauteur des attaques

 
 
Rassemblements à Vierzon 

Jeudi 15 mars à 10h30 : Sous-préfecture
Jeudi 22 mars à 10h : Forum République





jeudi 8 mars 2018

Face aux attaques, il nous faut inverser la vapeur

Avec une croissance de 2 % en 2017 et des bénéfices financiers et industriels spectaculaires, il ne passe pas un jour sans que l’on nous chante les vertus de la reprise. Certains journalistes se sont même demandé si la France allait vers le plein emploi ! Les cinq millions et demi de personnes inscrites à Pôle emploi apprécieront, comme les salariés de Tupperware qui viennent d’être licenciés.

Ces menteurs professionnels ne vivent décidément pas dans le même monde que nous. Où est l’embellie pour les millions de femmes et d’hommes qui n’ont que leur salaire, leur allocation ou leur pension pour vivre ? Où est-elle pour les mille salariés de Ford à Blanquefort, pour ceux de Carrefour et des Pages jaunes, menacés de perdre leur emploi ?

Et qu’y a-t-il derrière ce que les commentateurs appellent « l’amélioration du marché du travail » ? Il y a un nombre croissant de jeunes et de moins jeunes forcés d’enchaîner les missions d’intérim, les CDD, les contrats d’alternance sous-payés et les temps partiels. Il y a ces boulots éreintants, comme chez Amazon, que l’on nous présente comme l’entreprise du futur.

Quant aux augmentations de salaire qui découleraient naturellement de la reprise, c’est une blague. Quel patron propose plus de 1 % d’augmentation ? Les médias se sont répandus sur les primes d’intéressement à Air France et PSA sur l’air de « comme ces ouvriers sont chanceux ! ». Mais ce ne sont pas ces primes qui compenseront la perte de pouvoir d’achat provoquée par des années de blocage salarial. Et les quelque 10 000 intérimaires chez PSA n’en toucheront pas un centime !

Il suffit de regarder dix ou vingt ans en arrière pour mesurer ce que le monde du travail a perdu sur les retraites, l’emploi, les conditions de travail ou les salaires. La flexibilité, les cadences et les horaires de travail sont de plus en plus délirants. Plus personne n’est à l’abri du licenciement. Et c’est la même pression à la rentabilité qui s’exerce dans le secteur public, sur le personnel des hôpitaux, de l’éducation, les postiers ou les employés des collectivités.

Tout ça pour que la bourgeoisie augmente ses profits, concentre des fortunes exorbitantes et spécule frénétiquement. Et que nous dit Macron ? Continuons ! Priorité au business et au capital ! Il a déjà démantelé le Code du travail. Il prévoit de faire reculer les retraites. Et pour que tout le pays marche au pas cadencé de la rentabilité et de la compétitivité, il s’en prend à la fonction publique et aux cheminots.

Si nous ne mettons pas un coup d’arrêt à cela, où en serons-nous dans cinq ou dix ans ? Il faut que le monde du travail défende ses intérêts contre le grand patronat et ses valets politiques. Il faut renouer avec les luttes collectives pour inverser le rapport de forces.

La première chose que l’on peut faire est d’exprimer notre solidarité et notre soutien aux cheminots. Macron leur a déclaré la guerre. Si les cheminots réussissent à le faire reculer, l’ensemble du monde du travail en sera renforcé politiquement et moralement. Dans le cas contraire, la bourgeoisie et Macron redoubleront d’arrogance et de coups contre les travailleurs. C’est pourquoi le combat des cheminots nous concerne tous.

Une campagne anti-cheminots fait rage. Qui l’a lancée ? C’est le gouvernement qui compte un nombre inédit de millionnaires, dont Florence Parly, la ministre des Armées, qui a travaillé à la SNCF « hors statut » pour le salaire modique de 52 000 € mensuels. Et tout ce que les médias comptent de journalistes employés à vie et abonnés aux privilèges se déchaînent pour la relayer.

Ne nous laissons pas abuser, ce sont nos ennemis qui parlent et, à travers eux, les vrais privilégiés que sont les Arnault, Bolloré, Bouygues, Vinci. Et ces gens-là n’ont pas de honte. Ils n’en ont jamais assez et Macron est prêt à leur en donner encore plus !

Quant aux cheminots, ce sont des travailleurs qui doivent cotiser 41,5 ans pour une retraite complète, qui connaissent le travail en équipes, de week-end et de nuit. Et, oui, ils ont conservé une certaine sécurité de l’emploi et une grille salariale qui progresse à l’ancienneté. Ils ont mille fois raison de vouloir les défendre. En étant avec eux, ce sont nos intérêts de travailleurs que nous défendons.

Le 15 mars, les personnels des Ehpad et des services à domicile seront de nouveau en grève et dans la rue. Le 22 mars, une journée de grève et de manifestation réunira les salariés de la fonction publique et les cheminots. Il faut y être, et le plus nombreux possible.

Le 5 mars 2018