mardi 28 mai 2024

POUR FAIRE ENTENDRE LE CAMP DES TRAVAILLEURS, VOTEZ LUTTE OUVRIÈRE !

 


Après avoir envoyé son Premier ministre face à Bardella, la tête de liste du Rassemblement national, Macron a proposé de débattre lui-même avec Le Pen. À l’approche des élections européennes du 9 juin, le camp macroniste voudrait mobiliser son électorat en se présentant à nouveau comme le seul rempart à l’extrême droite. Mais depuis qu’il est au pouvoir, loin d’affaiblir le RN, Macron l’a au contraire renforcé en reprenant à son compte sa démagogie contre les migrants, contre les chômeurs, contre les jeunes des banlieues, contre les travailleurs immigrés… 

De son côté, le RN cherche à capitaliser le rejet que Macron suscite au sein des classes populaires et se présente comme le seul parti qui n’a jamais gouverné. Mais il fait tout pour démontrer à la bourgeoisie qu’il est tout aussi capable de servir ses intérêts que les partis ayant déjà exercé le pouvoir. 

Le RN et les macronistes se disputent le droit de gérer les affaires de la classe capitaliste et donc de s’attaquer au monde du travail. Quand, au nom du « patriotisme économique », Bardella-Le Pen prônent l’instauration de barrières douanières aux frontières de la France, Macron-Attal parlent d’en instaurer aux frontières de l’Europe. Mais, national ou européen, ce protectionnisme protégerait exclusivement les intérêts du grand patronat et ses profits, non les emplois. 

À aucun moment Macron-Attal ou Bardella-Le Pen n’abordent la question des licenciements, des fermetures d’entreprises et les problèmes concrets des travailleurs. Ils n’ont pas un mot sur les cadences de plus en plus dures, sur le temps passé dans les transports, ni sur les contrats précaires que beaucoup connaissent, ni sur les bas salaires et les petites retraites. Aucun de ces politiciens n’envisage de s’en prendre aux profits faramineux accumulés grâce à l’exploitation des travailleurs par les Arnault, Mulliez, Dassault, Peugeot… Car tous s’inclinent devant le pouvoir et la fortune de ces grandes familles bourgeoises, qui sont les vrais maîtres de la société. 

Le parti lepéniste est un mouvement d’extrême droite dirigé par une famille millionnaire, qui rassemble des nostalgiques du pétainisme et des partisans du colonialisme, celui d’hier en Algérie comme celui d’aujourd’hui en Nouvelle-Calédonie. Mais s’il peut compter sur les voix des quartiers populaires, la responsabilité en incombe d’abord au PS et au PC. Ces partis qui se disaient du côté des travailleurs les ont trahis et écœurés lors de leurs passages successifs au gouvernement, où ils ont fidèlement servi les intérêts des capitalistes en menant des politiques anti-ouvrières. Et en contribuant eux aussi à répandre le poison du nationalisme dans les rangs de la classe ouvrière, ils ont fait reculer sa conscience d’avoir des intérêts irréductiblement opposés à ceux de la bourgeoisie et ont ouvert la voie au RN. 

Travailleurs, n’écoutons pas les démagogues qui veulent nous diviser en désignant les immigrés comme des boucs-émissaires et nous entrainer dans une guerre entre pauvres ! Ce ne sont pas ceux qui vomissent leur haine des étrangers ou des musulmans dans les médias qui bâtissent les immeubles, entretiennent les routes ou font tourner les hôpitaux, mais bien notre classe sociale, celle des travailleuses et des travailleurs venus du monde entier.

Nos ennemis, ce sont les capitalistes, une minorité de financiers et d’actionnaires qui parasitent la société. Ils s’enrichissent comme jamais avec leur guerre économique qui met la planète en coupe réglée et dresse les peuples les uns contre les autres.

Les élections ne changent pas la vie, mais elles permettent de s’exprimer. La liste Lutte ouvrière – le camp des travailleurs, conduite par Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier, est composée d’ouvriers, d’employés, de techniciens, de cheminots, d’enseignants. Dans cette campagne électorale, nous voulons affirmer que les travailleurs qui savent faire fonctionner la société doivent la diriger ! Nous voulons faire entendre le mot d’ordre lancé par Marx et devenu celui du mouvement ouvrier quand il était révolutionnaire : « Travailleurs de tous les pays, unissons-nous ». 

Voter le 9 juin pour la liste Lutte ouvrière, c’est affirmer fièrement sa confiance dans la capacité de la classe ouvrière de renverser le capitalisme, ce système fauteur de crises et de guerres, et de bâtir une société débarrassée des frontières, de l’exploitation et de toutes les formes d’oppression. 

Le 27 mai 2024

 

Jeudi 6 juin, à 18 heures

salle du Marché au blé, à Vierzon

Réunion publique avec Eric BELLET

candidat sur la liste

« Lutte ouvrière – le camp des travailleurs »

à l'élection européenne du 9 juin 2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mardi 21 mai 2024

À bas la politique coloniale en Nouvelle-CalÉdonie !

 


Le gouvernement français a provoqué des nuits d’émeute en Nouvelle-Calédonie en imposant l’élargissement du corps électoral. Cette réforme, votée par un parlement réuni à plus de 17 000 kilomètres des premiers concernés, vise à rendre les Kanaks minoritaires dans leur propre pays.

Le gouvernement a dégainé sa panoplie de répression coloniale : des milliers de gendarmes ont été déployés, l’état d’urgence est déclaré et des militants sont assignés à résidence. Les Kanaks révoltés, les pauvres qui pillent des magasins, sont traités de tueurs et de terroristes manipulés par l’étranger. C’est révoltant !

La Nouvelle-Calédonie n’est française que par la violence des troupes coloniales. En y débarquant il y a 170 ans, elles ont soumis les Kanaks, en les massacrant quand ils se révoltaient, en les expulsant de leurs meilleures terres. Il a fallu attendre 1946 pour que le travail forcé soit aboli, pour que les Kanaks aient le droit de circuler librement et ne soient plus obligés de quitter la ville de Nouméa à 17 heures !

L’État français s’est ensuite employé à rendre les Kanaks minoritaires dans un archipel devenu le « pays du nickel » pour les capitalistes. Des milliers de travailleurs français y ont été attirés par la promesse d’y trouver une vie meilleure. D’autres, comme les insurgés de la Commune de Paris, y furent déportés avec bien d’autres bagnards.

Ces populations, caldoches et kanakes, mais aussi asiatiques ou polynésiennes, auraient pu vivre ensemble et s’enrichir de leurs différences culturelles. Mais la politique de l’État français a été au contraire de les dresser les unes contre les autres. Il s’est appuyé sur la population blanche pour protéger les intérêts capitalistes français et les fortunes, érigées notamment dans l’exploitation du nickel, en spoliant la population kanake.

La misère, le racisme et le mépris colonial ont suscité les révoltes des années 1980, réprimées dans le sang par l’armée française. Depuis, l’État a pris soin d’associer une petite bourgeoisie kanake aux institutions de l’archipel et à la gestion d’une partie de son économie, sans que cela ne change rien au sort de la grande majorité opprimée.

La loi n’interdit plus aux Kanaks d’habiter Nouméa, mais ils restent relégués dans les provinces les plus pauvres. Ceux qui vivent dans la capitale sont bien loin des quartiers résidentiels et de leurs piscines privées. Ils restent les plus pauvres, les plus mal payés, les plus au chômage et les plus mal logés.

Ce ne sont pas des considérations démocratiques et la volonté de permettre à tous de voter qui ont conduit Macron à imposer le dégel du corps électoral. En métropole le gouvernement n’envisage pas une seconde accorder le droit de vote aux travailleurs étrangers qui travaillent et payent les impôts ici. Il s’agit d’une magouille politicienne pour empêcher les Kanaks de décider de leur avenir. Et le gouvernement ose parler de « processus décolonial » !

Macron et ses ministres n’agissent pas plus dans l’intérêt des Caldoches, utilisés contre la population kanake. La situation de guerre civile que leur politique provoque a un tout autre objectif. Garder le contrôle de la Nouvelle-Calédonie, c’est conserver une base pour tenter de jouer dans la cour des grands, au milieu des rivalités et des tensions entre les États-Unis et la Chine.

Le gouvernement parle du droit des peuples quand il s’agit de livrer des armes à l’Ukraine. Mais il envoie les blindés contre les Kanaks opprimés. Eh bien, c’est là qu’il montre son vrai visage !

Les puissances impérialistes, dont la France, ont pillé et colonisé, opposé les peuples les uns aux autres et mis la planète en coupe réglée. Elles ont posé des bombes à retardement partout, qui explosent aujourd’hui en Nouvelle-Calédonie ou à Mayotte, mais aussi en Palestine, en Ukraine ou dans la région du Kivu au Congo.

Les continents changent, les contextes ne sont pas les mêmes, mais derrière les massacres de civils et la progression de la misère, les puissances impérialistes sont à la manœuvre pour défendre leurs intérêts et leurs positions stratégiques.

Les aspirations des opprimés à échapper à la misère et à décider de leur sort ne peuvent se réaliser sans renverser l’impérialisme, c’est-à-dire l’ordre économique capitaliste, à la base des rapports de domination et des frontières qu’il a créées. Hors de cette perspective, nous sommes condamnés à voir se reproduire les inégalités et les violences qui alimentent le rejet, la haine et le racisme entre les travailleurs comme entre les peuples.

Nathalie Arthaud

Le 20 mai 2024


mardi 14 mai 2024

Ni paix ni fraternité possibles sans renverser la dictature des capitalistes

 


« Les Jeux Olympiques doivent rester apolitiques ,» répètent Macron et ses ministres qui les politisent eux-mêmes. Sous prétexte de la guerre en Ukraine, ils excluent la Russie et la Biélorussie des JO et ils ont banni la Russie de l’Eurovision.

Israël ne subit pas le même traitement. La candidate israélienne a pu concourir à l’Eurovision, alors que l’armée de son pays bombarde la ville de Rafah et affame les Gazaouis.

Ce « deux poids, deux mesures » n’est pas seulement révoltant. C’est une façon pour les dirigeants occidentaux d’essayer de nous endoctriner : pour eux, quoi qu’il fasse, un régime est fréquentable quand il est leur allié.

Pendant ce temps, ceux qui dénoncent les crimes du gouvernement israélien à Gaza sont accusés d’antisémitisme. En France comme aux États-Unis, le pouvoir envoie la police déloger les étudiants qui occupent leurs universités. Des réunions pro-palestiniennes sont interdites, des militants sont jugés pour apologie du terrorisme, alors que des nazillons ont pu défiler dans Paris ce week-end.

Tout le folklore autour des Jeux Olympiques est destiné à nous anesthésier pour nous faire oublier la réalité brutale du monde dirigé par ces défenseurs du capitalisme. Macron est allé jusqu’à réclamer une « trêve olympique ».

Mais il n’y a pas de trêve pour les familles qui survivent dans les ruines de Gaza, sans eau ni nourriture. Il n’y a pas de trêve pour les centaines de milliers de soldats russes et ukrainiens tués, blessés ou mutilés pour que les capitalistes occidentaux arrachent aux oligarques russes le contrôle de l’Ukraine. Il n’y a pas de trêve pour les classes populaires d’Haïti qui subissent la loi des gangs prospérant sur la pauvreté engendrée par la domination impérialiste.

Et il n’y a jamais de trêve pour la lutte de classe et la loi du fric. L’exploitation des femmes de ménage ou des éboueurs va-t-elle s’arrêter pendant les JO ? La charge de travail des salariés de la RATP va-t-elle diminuer ? Au contraire ! Pour les uns et les autres, ce sera encore plus dur. Le gouvernement a déjà anticipé en permettant aux entreprises avec un surcroît d’activité de supprimer le repos hebdomadaire et de rallonger la journée de travail.

Quant aux géants du BTP, de l’hôtellerie ou de la sécurité, principaux vainqueurs de ces jeux, ils vont encaisser des milliards d’euros sans délai.

Les gouvernants osent parler de concorde ou de fraternité ! Mais le système capitaliste qu’ils défendent est basé sur l’exploitation de la force de travail, la transformation en profit de tout ce qui est vital et la lutte permanente pour contrôler matières premières et marchés.

Leur système engendre le chômage, la vie chère et la misère pour que la fortune des grands bourgeois batte record sur record. Il détruit le climat et la planète, poussant des millions de personnes à l’exil. Et il provoque partout la guerre.

Pour défendre coûte que coûte les intérêts de leurs classes privilégiées, les dirigeants des puissances impérialistes et leurs vassaux plongent déjà l’humanité dans la barbarie. De l’Ukraine à la République du Congo en passant par Gaza ou le Yémen, les massacres, la mort, les viols, la torture ou la famine sont le quotidien de millions de femmes et d’hommes.

Ces dirigeants nous conduisent désormais vers une catastrophe bien pire encore. Ils accumulent un arsenal militaire mille fois plus puissant que celui de la Deuxième Guerre mondiale, armes nucléaires incluses, et préparent méthodiquement le prochain conflit général, contre la Chine ou la Russie. Et ils profitent de toutes les occasions pour nous y habituer.

Il n’y aura pas de société fraternelle possible tant que le monde sera dirigé par des politiciens, des généraux et des hauts-fonctionnaires prêts à tout détruire pour que les capitalistes qu’ils servent accroissent sans cesse leurs profits.

La seule morale de ceux qui dirigent est « Après-moi le déluge » ! On le vit à chaque crise, ces irresponsables sont prêts à jeter de l’huile sur le feu si cela leur permet de renforcer leurs positions et d’enfoncer leurs concurrents. Il n’y aura pas d’échappatoire sans leur arracher le pouvoir, c’est-à-dire sans une révolution sociale.

La seule classe capable de réaliser une telle révolution, ce sont les travailleurs qui produisent tout et sur qui repose toute la société. Le camp des travailleurs doit retrouver la conscience qu’il possède une immense force collective et qu’il est le plus capable et le plus légitime pour diriger la société.

Il faut affirmer cela le 9 juin en votant pour la liste « Lutte ouvrière, le camp des travailleurs ».

Nathalie Arthaud

Le 13 mai 2024

mardi 7 mai 2024

Contre le grand capital et ses guerres, le camp des travailleurs !

 

 

 


La campagne des élections européennes démarre. Seules sept ou huit listes parmi celles déposées pourront s’exprimer sur les plateaux de télévision. Les autres étant pratiquement privées d’accès aux médias.

Ces listes sélectionnées par les médias prétendent avoir une politique pour l’Europe, mais toutes cherchent d’abord à se placer pour diriger les affaires de la bourgeoisie française.

Macron, haï par les classes populaires après sept ans au pouvoir passés à attaquer les travailleurs, tente de mobiliser son camp, celui des nantis, en agitant la menace d’une disparition de l’Europe.

Bardella, lui, ne jure que par la France. Il fait la course en tête en prospérant sur le fait que le RN ne s’est jamais usé au pouvoir. Il se prétend « anti-système » mais place des hauts-fonctionnaires, ex-préfets, avocats ou commissaires de police, en haut de sa liste pour montrer à la bourgeoisie que son parti est prêt à la servir.

Derrière ces rivalités, il y a un consensus partagé par tous les candidats, de la gauche à l’extrême droite : la souveraineté française serait menacée par la concurrence déloyale. Mais que signifie pour nous, travailleurs, cette souveraineté nationale ?

Les seuls qui décident des choses vitales pour les travailleurs, qu’ils vivent à Paris, à Berlin ou à Varsovie, ce sont les patrons des grands groupes. C’est Michelin ou Tesla qui choisissent où et quand ils ouvrent ou ferment une usine. C’est TotalEnergies ou Eni qui imposent le prix de l’énergie, Auchan ou Lidl ceux des produits dans les supermarchés.

Ceux qui prétendent que les frontières nationales nous protègent mentent et sèment la division entre nous. Car qui nous exploite ? Qui licencie ? Qui bloque nos salaires ou repousse le départ en retraite ? Ce ne sont pas les ouvriers polonais ou moldaves ! Ce sont des groupes richissimes comme Sanofi ou Stellantis qui suppriment des emplois ou liquident des sous-traitants.

Et les politiciens les servent, à coups de subventions ou de lois, un jour dans le gouvernement français, le lendemain dans les institutions européennes, à l’image de Thierry Breton ou Christine Lagarde.

Les classes populaires paient toujours les conséquences de la guerre économique que se livrent ces grands groupes pour conquérir des marchés. Cette rivalité se mène au sein même de l’Union européenne, car, loin d’être un espace de paix, elle est un terrain d’affrontement économique. L’UE a été bâtie pour tenter d’organiser, à travers de sordides marchandages, la concurrence entre les groupes industriels ou bancaires les plus puissants sur ce vaste marché.

Cette rivalité économique se mène avec les muscles et les nerfs des travailleurs. En Europe, elle se traduit par la précarité, le recours à la sous-traitance et des fermetures d’usines qui ruinent des villes entières. En Afrique ou au Moyen-Orient, elle se traduit par des guerres pour accéder à l’uranium, aux terres rares ou au pétrole. Là-bas, la rivalité entre les trusts a entraîné des millions de morts et de réfugiés sans espoir.

Mais la guerre est en train de se généraliser et de rattraper l’Europe. Elle fait déjà rage en Ukraine, et tous ceux qui dirigent, chefs d’État ou hauts gradés de l’armée, préparent ouvertement leur entrée en guerre.

Ils la préparent matériellement en dépensant des dizaines de milliards d’euros pour produire des engins de mort. Les hôpitaux sont laissés à l’abandon, mais l’argent coule à flot pour acheter des missiles.

Ils préparent la guerre moralement en nous habituant à marcher au pas derrière le drapeau tricolore. Ceux qui n’ont que « les intérêts de la France » à la bouche nous mettent en condition pour que nous acceptions de mourir pour les intérêts des capitalistes.

Aujourd’hui, ils sacrifient nos emplois et nos retraites, attaquent nos conditions de travail au nom de la compétitivité. Demain, les mêmes sacrifieront nos vies et transformeront nos enfants en chair à canon, au nom de la liberté ou de la démocratie.

Alors, le 9 juin, il faut utiliser notre bulletin de vote pour affirmer que nous refusons de nous sacrifier pour les intérêts du grand capital et que nous n’avons aucune confiance dans les politiciens qui aspirent à diriger ses affaires. Il faut affirmer que les travailleurs qui font marcher la société doivent la diriger. Il ne pourra y avoir de paix sur la planète tant que s’exercera la dictature du capital sur la société. Quelles que soient leur origine ou leur nationalité, les travailleurs doivent s’unir pour renverser cette dictature.

La seule liste qui défend ce programme est celle que je conduis avec mon camarade Jean-Pierre Mercier, la liste « Lutte ouvrière, le camp des travailleurs ».

Nathalie Arthaud

Le 6 mai 2024