jeudi 21 octobre 2010

Manifestations à Vierzon

A Vierzon, les manifestations contre la réforme des retraites ont regroupé plusieurs milliers de participants.





 Le groupe Lutte Ouvrière dans les manifestations réaffirme les revendications : 
la retraite à taux plein à 60 ans.


mercredi 20 octobre 2010

Conseil municipal du 7 octobre 2010

Le Conseil municipal du jeudi 7 octobre a délibéré sur 90 points qui étaient à l'ordre du jour. Sur les budgets, l'aménagement urbain, l'éducation, la culture, les services publics, le conseiller et la conseillère de Lutte Ouvrière ont voté en faveur des points proposés.

lundi 18 octobre 2010

Conseil municipal du 7 octobre 2010

  • Les conseillers de Lutte Ouvrière ont voté contre les tarifs de stationnement proposés par la majorité municipale. Les tarifs proposés aux riverains pour garer leur véhicule à proximité étaient trop élevés. 
  • Ils ont également voté contre le passage de la société de bus dans les mains de la RATP. Voici l'intervention de Régis ROBIN à ce propos :
Il faut que le changement d'entreprise concédante avec le passage de Véolia à la RATP n'entraine rien qui soit au désavantage des salariés. Ce passage devrait permettre au contraire une amélioration des rémunérations et des conditions de travail du personnel, comme une amélioration du service des bus. Ce service avait connu une véritable régression avec la fermeture d'une ligne sous la municipalité de droite.
Depuis, le service a connu quelques améliorations, mais il doit toujours mieux correspondre aux besoins de la population. Cela dit, comme je l'ai dit depuis 1999, je suis défavorable à la concession . Pour marquer notre désaccord sur ces concessions aux mains du privé de service public, nous choisissons de voter contre»

dimanche 17 octobre 2010

Conseil municipal du 7 octobre 2010

Voici la position prise par les 2 conseillers de Lutte Ouvrière qui se sont abstenus sur le dossier qui concerne le rachat par la municipalité des bâtiments et du terrain de l'entreprise LFM, achat pour lequel la société d'économie mixte SEMVIE déboursera 1,1millions d'euros :
    La LFM qui est contrôlée par le groupe Leroy Somer, qui appartient lui même au géant EMERSON veut vendre le terrain de son ex usine 1,1millions d'euros. LFM a déjà eu des avantages avec l'aménagement d'une usine rue Saint Exupéry, mais elle veut encore tirer des profits de la vente du terrain de son ex usine.
    Tout le monde à Vierzon se souvient de la CASE qui, après avoir bénéficié de milliers d'euros d'aides pour maintenir l'emploi avait fermé l'entreprise, puis vendu à la ville des terrains que l'entreprise avait pourtant acquis pour un franc symbolique.
    Les prix du terrain de la LFM sont trop élevés pour une entreprise qui a fait pendant des dizaines d'années des profits sur le dos des travailleurs. C'est pourquoi nous nous abstiendrons sur le vote de la garantie communale. »

    samedi 16 octobre 2010

    Conseil municipal du 7 octobre 2010

    Lors du conseil municipal du jeudi 7 octobre, Régis ROBIN a fait la déclaration suivante, concernant la lutte engagée contre la réforme des retraites :

    Le 7 septembre, le 23 septembre, le 2 octobre, des milliers de travailleurs ont défilé à Vierzon pour protester contre les attaques du gouvernement et du patronat visant le monde du travail.
    L'attaque concernant les retraites est accompagnée d'une propagande mensongère et je tiens à redire que ce n'est pas parce qu'on vit plus longtemps que les caisses de retraite sont vides.
    Les caisses de retraite sont vides parce qu'il y manque les millions de cotisants qui sont au chômage ; elles sont vides parce que les entreprises du CAC 40 ne paient que 8% d'impôts sur les sociétés, ce qui est dérisoire, elles sont vides parce que le bouclier fiscal protège les plus riches et parce que les exonérations de charges sociales coûtent 172 milliards d'euros chaque année à l'Etat (si l'on en croit la Cour des Comptes). En un mot, les caisses de retraites sont vides parce qu'on multiplie les cadeaux faits aux riches et au grand patronat.
    Et c'est les classes populaires que le gouvernement veut obliger à payer. Le gouvernement veut les faire payer en les maintenant plus longtemps au travail, en réduisant les pensions, en diminuant les remboursements des médicaments.
    Il veut aussi récupérer de l'argent sur le dos des services publics, avec des suppressions de postes dans les hôpitaux, les écoles, les transports, la poste. Des suppressions des postes qui aggraveront le chômage et feront que l'on enseignera moins bien, que l'on sera moins bien soigné, sans parler des transports et du courrier.
    Pour sauver les revenus du capital, tous les Etats se sont endettés jusqu'au cou en volant au secours des banques et du grand patronat, notamment pendant la crise financière et ils cherchent à récupérer les sommes énormes versées aux possédants en s'attaquant aux salariés, aux retraités, aux jeunes, en un mot aux classes populaires. Et ces attaques vont être de plus en plus violentes.
    Les manifestations contre la réforme des retraites ont mobilisé des milliers de travailleurs à Vierzon, des millions dans tout le pays. Et ces manifestations bénéficient d'une très large sympathie de toute la population.
    Alors, il faut continuer, amplifier. Il faut que l'action aille crescendo pour aboutir à un changement réel du rapport de force entre le gouvernement et le grand patronat d'un côté et les victimes de leur politique de l'autre. Car, quels que soient les résultats des futures élections, quels que soient les futurs occupants de l'Elysée et de Matignon, l'économie continuera à être dirigée par les mêmes grands patrons, les mêmes gros actionnaires qu'aujourd'hui. Ils imposeront la même politique, celle qui correspond à leurs intérêts. Chaque fois que le grand patronat, les riches et ceux qui les servent à la tête de l'Etat ont été obligé de reculer, c'est quand ils ont senti que la colère grondait en bas et que l'explosion ouvrière menaçait.
    C'est pourquoi je terminerai en appelant à être encore plus nombreux à la prochaine journée d'action, qui peut être une étape vers cette mobilisation du monde du travail.