lundi 27 mars 2017

Avec Nathalie Arthaud, faisons entendre le camp des travailleurs

Dimanche dernier, Nathalie Arthaud tenait son principal meeting de campagne, devant 4000 personnes, à Aubervilliers près de Paris. Parmi les intervenants, plusieurs militants ouvriers ont dénoncé la lutte de classe menée au quotidien par leur patron. Les chantiers navals à Saint-Nazaire recourent massivement à l’intérim et à la sous-traitance, avec des rythmes de travail toujours plus soutenus qui augmentent les risques d’accident. Le groupe aéronautique Safran bloque les salaires et fait 1,8 milliard d’euros de profits, soit l’équivalent de 2250 euros brut mensuels prélevés sur chaque salarié ! La direction de PSA parvient à un profit record, lui permettant de racheter Opel et d’arroser ses actionnaires, parce qu’elle a fermé une usine et supprimé 17 000 emplois. Même dans les hôpitaux, les critères de rentabilité s’imposent, les personnels sont débordés et les patients en souffrent. Elles sont là, les raisons de la crise. En licenciant les uns et en surexploitant les autres, le grand patronat accumule des fortunes colossales, mais il appauvrit le reste de la société.

En Guyane, la classe capitaliste fait preuve de la même rapacité. Dans ce vestige de l’empire colonial, près de la moitié des familles vivent sous le seuil de pauvreté et un jeune sur deux est au chômage. On y lance ces merveilles de technologie que sont les fusées Ariane, mais une partie des habitants n’a ni eau courante, ni électricité ! La mortalité infantile est trois fois plus élevée que la moyenne française. Les écoliers sont encadrés par deux fois moins d’adultes qu’en métropole.

Alors la population en a assez de l’exploitation, de la criminalité grandissante et de la vie chère. C’est la grève générale. Face à l’État, aux possédants, y compris les notables locaux, souhaitons que les travailleurs de Guyane prennent conscience de leurs intérêts de classe et que, sur cette base-là, leur lutte aille le plus loin possible !

Dans l’élection présidentielle, les principaux candidats cherchent à donner le change. Chacun explique qu’il réduirait le chômage, les inégalités, ou encore la pénurie de logements bon marché... Ce sont des mensonges, car les vrais détenteurs du pouvoir ne sont pas élus : ce sont les principales fortunes du pays, celles qui décident de tout, quelle que soit l’identité du président, ou la nature des institutions.

Ceux qui prônent la VIe république nous mentent. Elle ne changerait rien. Le cimentier Lafarge a prospéré sous les IIIe, IVe et Ve Républiques ; il a participé à la construction du mur de l'Atlantique sous Pétain, a récemment fait des affaires en Syrie sous Daech et était candidat pour construire le mur de Trump entre le Mexique et les États-Unis ! Tout cela en toute impunité, au nom des intérêts de ses actionnaires. Alors ce n’est pas une VIe république qui l’arrêterait, ni lui, ni aucun autre capitaliste !

Si cette élection a un intérêt, c’est de permettre de faire entendre les intérêts des travailleurs. C’est le sens de la candidature de Nathalie Arthaud, présentée par Lutte ouvrière. Elle s’inscrit dans la continuité de celles d’Arlette Laguiller, qui fut en 1974 la première femme, la première travailleuse candidate à la présidentielle, et le fut à six reprises. Comme Arlette Laguiller avant elle, Nathalie Arthaud défend des exigences essentielles pour le monde du travail.

Il faut un travail et un salaire pour tous. Il faut prendre sur les profits des multinationales pour financer les emplois. En un an, la fortune de Patrick Drahi vient de passer de 6 à 13 milliards d’euros. Et son entreprise SFR supprime 5 000 emplois ! Orange, SFR ou PSA ont les mêmes pratiques. Alors, pour éradiquer le chômage, il faut interdire les licenciements et répartir le travail entre tous.

Pour vivre décemment, il faut au moins 1800 euros net par mois. Il faut augmenter salaires et pensions d’au moins 300 euros. Et les salaires doivent suivre l’augmentation réelle des prix.

Les grandes banques européennes continuent de frauder les impôts via les paradis fiscaux, comme vient de le souligner l’ONG Oxfam. Trafiquer les comptes pour échapper à l’impôt, arroser les actionnaires, justifier des licenciements : ce sont des malversations courantes des multinationales. Pour y mettre fin, il faut que les travailleurs contrôlent les comptes des entreprises. Il faut abolir le secret bancaire et commercial.

Aucun de ces objectifs ne pourra être atteint avec un bulletin de vote. Mais soyons nombreux à les approuver le 23 avril, pour les défendre dans les luttes qu’il nous faudra mener. Faisons entendre le camp des travailleurs en votant pour Nathalie Arthaud. Cela dépend de chacun d’entre nous.
Le 27 mars 2017


mardi 21 mars 2017



Du 28 au 31 mars,
les militants de Lutte ouvrière
viendront à votre rencontre
dans les quartiers de Vierzon






MARDI 28 MARS
quartier Sellier et devant Honeywell, ATM et Paulstra

MERCREDI 29 MARS
quartier Villages et Hopital

JEUDI 30 MARS
quartier Les Forges et devant FCI, Koyo et Parker

VENDREDI 31 MARS
quartier Chaillot






lundi 20 mars 2017

Avec Nathalie Arthaud, faisons entendre le camp des travailleurs

Le week-end dernier, Hamon et Mélenchon ont tenté de relancer leurs campagnes. Hamon a critiqué « le parti de l’argent », visant Le Pen, Fillon et Macron. Le Pen, qui avait sous-estimé son patrimoine pour échapper à l’impôt sur la fortune, est une bourgeoise. Elle est toujours en pointe pour opposer les travailleurs français aux travailleurs étrangers, qui sont nos frères de classe, comme les sans-papiers en grève de Rungis. Rien qu’en voulant nous diviser, elle sert le grand patronat.

Fillon et Macron ne se cachent pas, eux, de vouloir servir les riches. Allégement ou suppression de l’impôt sur la fortune, hausse de la TVA, attaques contre les retraites, ou encore suppression de postes dans le secteur public : tout leur programme est destiné aux privilégiés.

Mais quelle politique portent Hamon et Mélenchon ? Le PS nous a habitués à faire des promesses électorales… avant de les renier. En 2012, Hollande avait fustigé « la finance », et la finance ne s’est jamais aussi bien portée. Dans un meeting à Bercy, Hamon s’est moqué de Macron : « Vous êtes chômeurs ? Créez votre entreprise ! Vous êtes pauvres ? Devenez milliardaires ! ». Mais, en guise de « futur désirable », Hamon promet un revenu universel qui se réduit avant même l’élection ; autrement dit : « Vous êtes pauvres ? Restez pauvres ! » Non merci !

Si Mélenchon est en concurrence avec Hamon, son ancien camarade du PS, sa campagne est semblable. Le leader de la France insoumise a organisé une marche le 18 mars, anniversaire de la Commune de Paris de 1871. Pour la première fois dans l’histoire, les travailleurs avaient alors exercé le pouvoir, pris lors d’un soulèvement et défendu par les armes. Mais que propose Mélenchon ? Une autre Commune ? Non, de voter pour lui, pour que la classe politique « dégage » et qu’une VIe République soit mise en place. C’est se moquer des travailleurs : rien d’essentiel ne sera modifié par l’élection présidentielle. Certes, Hollande « dégagera ». Mais ceux qui exercent le pouvoir réel seront toujours là : Arnault, Bettencourt ou Drahi de SFR ne tiennent pas le pouvoir des élections ou de la Constitution, mais du capital.

Ils savent que leurs intérêts seront préservés. Aucun des principaux candidats ne met en cause le pouvoir capitaliste et la guerre sociale menée par les grands actionnaires.

En 2016, les seules entreprises du CAC 40 ont réalisé 76 milliards d’euros de profits. Combien de suppressions de postes, de pauses rognées, d’heures non payées, de cadences accrues, de maladies professionnelles, voire d’accidents du travail, a-t-il fallu pour cela ? C’est par une exploitation accrue que les grands groupes capitalistes dégagent de tels profits, dont l’essentiel est distribué aux actionnaires.

Quant à l’État, il a su trouver, par le pacte de responsabilité, 41 milliards d’euros de cadeaux au patronat chaque année. Au prix de quelles économies sur les hôpitaux, les écoles, les retraites ou les collectivités locales ?

Alors, non, l’élection présidentielle ne fera « dégager » aucun des vrais maîtres de la société.

Mais elle a une utilité, celle que les élections ont toujours eu pour le mouvement ouvrier : se faire entendre. C’est le sens de la candidature de Nathalie Arthaud. Elle ne se présente pas en disant : « Votez pour moi, je changerai les choses. » Elle dit : « Ensemble, faisons entendre les exigences du monde du travail. »

Pour mettre fin au chômage, il faut répartir le travail entre tous, sans perte de salaire. Comment accepter que des firmes qui font d’énormes profits mettent à la rue leurs salariés ? Il faut interdire les licenciements et les suppressions d’emplois.

Pour que chacun ait les moyens de vivre décemment, il faut augmenter les salaires, les pensions et les allocations, personne ne doit être contraint de vivre avec moins de 1 800 euros net.

Les travailleurs font fonctionner les entreprises. Ils doivent pouvoir les contrôler. Le dernier scandale en date, la fraude par Renault des contrôles anti-pollution, n’a été possible qu’en raison du secret auquel sont tenus les salariés, au mépris de la santé publique. Alors il faut lever le secret des affaires.

Rien de cela ne sera imposé sans des luttes massives et puissantes du monde du travail. Mais en votant pour Nathalie Arthaud, les travailleurs diront qu’ils partagent ces exigences. Ils affirmeront ainsi que, face à une classe capitaliste dont l’avidité n’a pas de limite, ils ne se laisseront pas faire, quel que soit le président élu.
Le 20 mars 2017

lundi 13 mars 2017

Pour les emplois et les salaires, il faut prendre sur les profits !

À la différence du dernier costume de Fillon, de la dernière petite phrase de Macron ou de Le Pen, une information n’a pas fait l’actualité. Et pourtant, elle en dit plus sur la réalité du pays : en 2016, les entreprises du CAC 40 ont fait 76 milliards d’euros de profits, soit un tiers de plus que l’année précédente. Et encore cela ne concerne-t-il que les 40 plus grandes entreprises cotées en bourse, sans compter les groupes familiaux comme Auchan, Sodexo, Leclerc, Lactalis, Chanel, Servier, Leroy-Merlin et quelques autres, qui enrichissent tout autant leurs actionnaires.

Les grandes firmes répètent qu’elles ne peuvent embaucher. Mais 76 milliards d’euros, c’est l’équivalent de deux millions d’emplois !

On nous ressasse que les caisses de l’État sont vides. Mais 76 milliards permettraient de financer 700 000 logements ou encore 230 grands hôpitaux !

Ces 76 milliards et les autres profits capitalistes ne seront pas consacrés à ce qui serait utile à la population. Ils ne seront même pas consacrés à l’investissement, sauf à la marge. Ils iront alimenter le puits sans fonds de la spéculation, ce qui menace la société d’un nouveau krach financier, semblable à celui de 2008, ou pire encore. Ils seront versés sous forme de dividendes aux actionnaires, ce qui explique qu’en France, les riches prospèrent. C’est comme cela qu’un Bernard Arnault, patron du groupe de luxe LVMH, peut doubler sa fortune en cinq ans.

Les grands bourgeois qui possèdent ces entreprises se paieront les services de politiciens. Ainsi un milliardaire peut payer l’épouse de Fillon 100 000 euros à ne rien faire dans une revue qui lui appartient. Ainsi, un autre, ou le même, peut lui offrir pour 48 500 euros de costumes de luxe. Pour les milliardaires qui dirigent le pays, de telles menues dépenses sont fondées : la mise en œuvre du programme de Fillon serait un magnifique retour sur investissements.

Ni Fillon, ni Macron, ni Hamon, ni Le Pen ne dénoncent les profits colossaux des grandes banques et des multinationales. Aucun d’entre eux n’envisage de s’en prendre à ces profits pour s’attaquer au fléau du chômage. Au contraire, ils veulent réduire l’impôt sur les sociétés, les cotisations sociales, abaisser voire supprimer l’impôt sur la fortune.

Les bénéfices dégagés par les grandes firmes montrent que les moyens existent. La société n’est pas pauvre. Mais la rapacité des capitalistes abaisse le niveau de vie des salariés, ravage celui des chômeurs. Leur soif de profit menace les sous-traitants, petits entrepreneurs, artisans, éleveurs, cultivateurs, dont les marges sont laminées, et qui sont sacrifiés pour la prospérité des Carrefour, Lactalis et autres Bouygues.

Alors, dans cette campagne, il faut que le camp des travailleurs soit entendu. C’est pourquoi Lutte ouvrière présente la candidature de Nathalie Arthaud. À la différence des principaux candidats, elle ne vise pas un fauteuil à l’Elysée. Elle veut porter les exigences du monde du travail.

Pour éradiquer le chômage, il faut prendre sur les profits pour répartir le travail entre tous, sans perte de salaire. Il faut interdire les licenciements et les plans de suppressions d’emplois.

Pour ne plus avoir à compter chaque euro, il faut augmenter les salaires et les pensions de 300 euros. Pas un salarié ne devrait gagner moins de 1 800 euros net par mois. C’est utopique, expliquent les commentateurs ? Le smic n’a augmenté que de 15 % en dix ans, quand les salaires des PDG s’envolaient de 65 %.

Pour en finir avec la dictature que font peser 250 multinationales sur l’économie, il faut supprimer le secret des affaires. Aujourd'hui, une firme comme PSA peut faire un profit historique de 2,15 milliards d’euros et arroser ses actionnaires après avoir prétendu être au bord de la faillite, un prétexte utilisé pour fermer une usine et supprimer au total 17 000 emplois. Les travailleurs font tourner toutes les entreprises : ils doivent pouvoir les contrôler.

Pour des services publics utiles à la population, il faut que l’argent de l’État aille aux écoles des quartiers populaires, aux transports en commun, au logement, aux hôpitaux et à la santé publique, et non au patronat.

Voter Nathalie Arthaud, c’est faire entendre ces exigences aujourd'hui. Et c’est dire que demain, les travailleurs devront les imposer ensemble, par des luttes collectives, des grèves et des manifestations de masse, quel que soit le nouveau président.
 
Le 13 mars 2017

lundi 6 mars 2017

Présidentielle : pour faire entendre le camp des travailleurs, votons Nathalie Arthaud !

Dimanche, Fillon, d’ordinaire haineux contre « la rue » quand il s’agit des travailleurs en lutte, a lui-même mobilisé la France antiouvrière des beaux quartiers et de la « Manif pour tous ». Maintenant, les dirigeants de la droite aimeraient l’écarter. Ce qui les gêne n’est pas que Fillon ait arrosé sa famille avec l’argent public, ni qu’il ait été en affaires avec un milliardaire, car ce sont des pratiques courantes dans ce milieu. Ni, bien sûr, son programme réactionnaire. Ce qui les gêne est que Fillon risque, en perdant l’élection, de leur faire rater les places de ministre et de député qu’ils convoitaient. Voilà la « morale » qui explique les grandes manœuvres des derniers jours. Le problème de la droite n’est pas seulement Fillon mais tout le panier de crabes de ses politiciens qui, quand ils parlent avec emphase de « la France », pensent à leurs postes et à leurs ambitions !

Et ce ne sont pas les seuls, dont les promesses ne valent que le temps d’une campagne et qui, s’ils sont élus, serviront les riches et se serviront au passage.

Sous prétexte d’égalité, Macron veut aligner tous les régimes de retraite sur le moins avantageux d’entre eux, comme l’ont tenté Juppé en 1995 et Fillon en 2003. Il veut contraindre les chômeurs à accepter une deuxième offre d’emploi, même avec un salaire au rabais – comme si le chômage était de leur faute ! Il a inspiré la loi El Khomri, il veut maintenant la durcir. Et, en voulant réduire l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur la fortune, il promet autant de cadeaux pour les plus riches que d’attaques contre les travailleurs.

Quant à Le Pen, elle promet, comme Macron, d’abaisser l’impôt sur les sociétés. Rien dans son programme ne lèse les capitalistes. Les seuls qu’elle attaque sont les étrangers, ceux qui travaillent dans le bâtiment, le nettoyage ou la restauration. Autrement dit, en parlant de « préférence nationale », elle divise les travailleurs, pour les empêcher de s’en prendre à leurs vrais ennemis, les bourgeois.

Hamon et Mélenchon s’adressent à l’électorat déçu par Hollande. Mais tous deux sont, comme Macron, des héritiers de cette gauche gouvernementale qui sert la classe capitaliste depuis des décennies. Tous deux ont soutenu Hollande en 2012. Tous deux ont été des ministres de ce PS qui a tant attaqué le monde du travail. Aujourd'hui, ils critiquent son bilan. Mais eux aussi veulent être élus pour gérer le système tel qu’il est, ce qui se traduirait par de nouvelles désillusions.

Certes, les élections n’ont jamais changé les choses. On y choisit les pantins qui gouvernent, pas les capitalistes qui tirent les ficelles. Alors la seule façon utile pour les travailleurs de se servir de leur bulletin de vote est de dire leur opposition aux politiques anti-ouvrières de la droite ou de la gauche gouvernementale. C’est le sens de la candidature de Nathalie Arthaud, présentée par Lutte ouvrière.

Voter Nathalie Arthaud, c’est affirmer que les emplois, les salaires et les retraites des travailleurs doivent passer avant les dividendes des actionnaires. En 2016, les seules entreprises du CAC40 ont engrangé 75 milliards de profits. Avec une telle somme, on pourrait embaucher plus de deux millions de travailleurs correctement payés.

Voter Nathalie Arthaud, c'est affirmer que, contre le fléau du chômage, il faut répartir le travail entre tous, sans perte de salaire, et commencer par interdire les licenciements et les plans de suppressions d'emplois.

Voter Nathalie Arthaud, c'est affirmer la nécessité d’une augmentation générale des salaires et des retraites de 300 euros. Pas un salaire, pas une pension ne doit être inférieur à 1800 euros net.

Voter Nathalie Arthaud, c'est affirmer qu’il faut abolir le secret des affaires. Comment croire une entreprise comme PSA, qui se disait au bord de la faillite pour justifier la fermeture d'une usine et la suppression de 17 000 emplois, mais affiche aujourd'hui un bénéfice historique et rachète Opel ? Il faut que les travailleurs puissent contrôler les comptes des entreprises.

Voter Nathalie Arthaud, c’est affirmer que l’argent public doit aller aux services publics et non au patronat.

Voter Nathalie Arthaud, c'est affirmer que tous les travailleurs ont les mêmes intérêts, quelle que soit leur nationalité ou la couleur de leur peau.

Voter Nathalie Arthaud, c'est affirmer sa fierté d'appartenir au camp des travailleurs.

Voter Nathalie Arthaud, c'est se préparer à riposter aux attaques du futur président, quel qu'il soit, et de son gouvernement.
 
Le 6 mars 2017