mercredi 28 septembre 2022

Fête régionale de Lutte ouvrière

Bourges 

Restaurant Les Rives d’Auron (près de la Médiathèque)

Samedi 1er octobre 2022 de 14 h à minuit

Ce sera l’occasion d’un moment de détente dans une ambiance fraternelle, l’après-midi en plein air et la soirée en salle pour partager un savoureux repas.
Vous y trouverez des stands de jeux et des spécialités culinaires, ainsi que des  expositions sur la situation politique et sociale en France et dans le monde, une librairie avec de nombreux romans sur la vie des peuples, des ouvrages marxistes.

Des débats :

    • Guerre en Ukraine et course à l’armement : les peuples sous la menace des puissances impérialistes

    • Crises économique, énergétique, climatique : travailleurs, refusons les sacrifices !
 

- A 17 h 30, le spectacle :
Duo Jazz - Bossa Nova (Saxophone et guitare)
 
     - A 19 h, allocution de Eric Bellet
 
   - A 20 h, Le repas réunira toute la fête autour 
    d’un Mijoté de paleron et ses tagliatelles

La carte d'entrée à 7 euros (gratuite jusqu’à 14 ans) est en vente auprès des militants de Lutte Ouvrière. Vous pouvez également vous la procurer par tél : 02 48 65 60 77 ou par courriel : cher@lutte-ouvriere-centre.org

 

mardi 27 septembre 2022

Non aux sacrifices imposés par le grand patronat et le gouvernement !

Jeudi 29 septembre, plusieurs syndicats, la CGT, la FSU et Solidaires, appellent à faire grève et à manifester pour les salaires. Et c’est en effet la question qui s’impose, que ce soit dans le privé ou dans le public puisque nulle part les salaires n’ont suivi la flambée des prix.

Dans certaines entreprises, les travailleurs n’ont d’ailleurs pas attendu cette date pour discuter, s’organiser, débrayer, et parfois se lancer dans la grève. Ces dernières semaines, ces mouvements se sont multipliés à Carrefour, Arkema, TotalEnergies, PSA Stellantis, GRDF, dans les aéroports ou encore dans certains Ehpad...

Tous ceux qui protestent ont raison : les salaires doivent être indexés sur les prix ! Depuis des mois, la hausse des prix lamine le pouvoir d’achat : alimentation, carburants, gaz, électricité, etc. Et cela pèse d’abord sur les plus bas salaires, bloqués déjà depuis des années.

En encourageant le patronat à verser une prime inflation, Macron reconnaît que la situation est intenable pour des millions de salariés. Mais il n’obligera jamais le patronat ni à verser une prime un tant soit peu conséquente, ni à augmenter les salaires, alors même que les caisses des plus grands groupes sont pleines.

La Première ministre Borne a reconnu l’existence des profiteurs de crise : « Nous ne sommes pas dupes. Certains font artificiellement monter les prix. Nous agirons contre la spéculation sur les prix de l’énergie. »

Les mystérieux spéculateurs se trouvent parmi les trusts de l’énergie, les Engie, Eni ou encore TotalEnergies, dont les services financiers sont spécialisés dans les opérations spéculatives. Que fait le gouvernement pour les contrôler et les empêcher de nuire ? Rien ! Il renâcle même à évoquer des « superprofits » alors qu’il est de notoriété publique que les profits de ces groupes ont doublé, triplé parfois. 

Le bouclier tarifaire sert plus à dissimuler les milliards de profits des groupes de l’énergie qu’à protéger le niveau de vie des classes populaires. Si nous attendons des solutions du gouvernement, nous n’aurons droit qu’à des aumônes, des factures différées et un appauvrissement étalé dans le temps.

 

Ne laissons pas le gouvernement et le patronat nous faire les poches ! À nous d’en discuter, de fixer nos revendications et de nous mettre, partout, en ordre de marche pour les arracher.

 C’est d’autant plus important qu’il faut aussi montrer notre opposition à la réforme des retraites que le gouvernement veut imposer, peut-être dans les prochaines semaines. 

Pendant la campagne présidentielle, Macron avait annoncé vouloir reporter l’âge de départ à 64 ou 65 ans. L’argument était connu : nous vivons plus vieux, et les caisses de retraite vont être en déficit... Mais les comptes des retraites étant actuellement excédentaires, l’argumentaire de l’urgence tombe à l’eau. Alors, maintenant, Macron explique que l’État a besoin d’argent pour l’école, la police, le logement et la transition énergétique.

Autrement dit, que les travailleurs payent ce que la grande bourgeoisie ne veut pas payer ! Les choses ne peuvent pas être plus claires : le gouvernement veut que nous sacrifions notre retraite et notre pouvoir d’achat pour que les capitalistes continuent de s’enrichir.

La liste des sacrifices que dirigeants et possédants exigent de nous ne fait que s’allonger. À cause de la crise énergétique, nous devrions accepter d’avoir froid cet hiver, accepter le chômage partiel, l’amputation des payes et l’obligation de télétravailler.

Les menaces qui nous guettent vont bien au-delà des questions de salaire ou de retraite. Elles sont aussi d’ordre politique car la guerre est à nos portes. L’escalade à laquelle nous assistons ne s’explique pas seulement par les rodomontades de Poutine. Elle résulte de l’intensification de l’effort de guerre américain et occidental qui fournit plus d’argent, plus de matériel et plus d’instructeurs pour mener la guerre.

Les capitalistes, leur ordre social et leurs politiciens nous ont plongés dans la catastrophe, le chaos économique et la guerre. Il n’y a pas de raison de se sacrifier pour un système aussi fou. Il faut se préparer à contester leur politique et leur pouvoir. Et cela commence par s’opposer pied à pied à tous les reculs qu’ils veulent nous imposer aujourd'hui.

Nathalie Arthaud

Le 26 septembre 2022

Rassemblement à Vierzon 

Jeudi 29 septembre à 10h30

Place Jacques Brel 

lundi 19 septembre 2022

Travailler plus et gagner moins : c'est non !

On connaissait le « travailler plus pour gagner plus » de Sarkozy. Eh bien, voilà le « travailler plus et gagner moins » de Macron !

En effet, celui-ci a demandé au gouvernement de remettre sur la table la réforme des retraites. Ils semblent encore hésiter sur le contenu et la forme : recul de l’âge de départ à 64 ou 65 ans, augmentation des annuités de cotisation, un mélange des deux ? Est-ce que ce sera une attaque commando en octobre ou une guerre d’usure au printemps ? Quoi qu’il en soit, c’est inacceptable.

Gouvernement et grand patronat nous font déjà les poches en refusant d’augmenter les salaires alors que toutes les factures s’alourdissent : au supermarché, à la pompe à essence, à la boulangerie, pour les charges locatives...

En 2023, le gaz et l’électricité augmenteront encore de 15 %. Et c’est presque avec fierté que la première ministre, Elisabeth Borne, l’a annoncé, en insistant sur le fait qu’il ne s’agissait que d’une petite hausse en comparaison des autres pays. Quel mépris !

Bien sûr, nous nous enfonçons dans une nouvelle crise. Mais la crise ne signifie pas qu’il n’y a pas d’argent. Il y a de l’argent dans la société, beaucoup d’argent même. Au dernier semestre, les 40 plus grosses entreprises françaises ont réalisé 73 milliards d’euros de bénéfices. La dernière moisson des dividendes versés aux actionnaires a augmenté de 33 % pour atteindre 44 milliards. Quel salarié a connu une telle hausse ?

La situation actuelle donne aux producteurs d’énergie l’opportunité de s’enrichir comme jamais. Sans investir, sans rien changer à leur façon de produire et sans aucun coût supplémentaire, ils vendent leurs produits dix fois plus cher. C’est le jackpot pour les capitalistes de l’énergie et le coup de bambou pour les consommateurs.

On peut en dire autant pour l’automobile. Les constructeurs se sont sortis des difficultés d’approvisionnement en décidant de produire moins de véhicules et de les vendre plus cher. Montée en gamme, voiture électrique… ils ont trouvé de quoi augmenter leurs marges pour le plus grand bonheur des actionnaires de PSA Stellantis, de Renault et de Toyota. Pour les ouvriers de l’automobile, c’est le régime sec, et c’est tant pis pour tous ceux qui doivent changer leur voiture et qui n’en auront pas les moyens.

On peut en dire autant des capitalistes de la pharmacie, de l’armement, de l’assurance ou de la banque. Tous ceux qui sont du bon côté du manche peuvent répercuter les hausses de prix sur leurs propres produits. Et si cela ne suffit pas, ils peuvent toujours intensifier l’exploitation et imposer de nouveaux sacrifices aux travailleurs.

Tant que nous ne revendiquerons pas notre dû, cette machine infernale continuera. Ceux qui ne font rien de leurs dix doigts continueront d’amonceler des fortunes ahurissantes, quand des millions d’entre nous vivront la boule au ventre parce qu’ils ont du mal à se loger, parce qu’ils n’ont pas assez d’argent pour payer la crèche ou parce que le ticket de caisse grossit désespérément.

Pour ne pas augmenter les salaires de base, certains patrons versent des primes. Et les plus grandes entreprises ont largement de quoi faire ! Mais que ce soient les primes ou les aumônes gouvernementales, elles fondent comme neige au soleil parce qu’elles ne remplaceront jamais les 300 ou 400 € de plus qu’il nous faut tous les mois sur les payes. Sans oublier que lorsque l’on tombe malade ou que l’on part à la retraite, c’est le salaire de base qui compte. Alors, il faut des augmentations du salaire de base correspondant aux hausses réelles des prix.

Que ce soit pour les salaires ou pour nos droits à la retraite et au chômage, nous devons nous faire respecter. Nous y réussirons en nous rassemblant et en nous organisant. Retrouver notre force collective à l’échelle de l’entreprise et de la société, voilà ce qui nous permettra de nous en sortir.

Le 29 septembre, plusieurs syndicats, la CGT, la FSU et Solidaires, appellent à faire grève et à manifester pour les salaires. Certains travailleurs s’empareront de cette date pour rejoindre les autres professions. D’autres décideront d’agir dans leur entreprise, dans leur atelier, et d’en profiter pour discuter collectivement. Déjà, des grèves éclatent ici et là. Souhaitons qu’elles se renforcent et se multiplient.

Une chose est sûre : si nous laissons le gouvernement et le patronat décider à notre place de ce qu’il nous faut pour vivre, nous n’aurons droit qu’à l’aumône. À nous de discuter, de fixer nos revendications et de nous mettre, partout, en ordre de marche pour les arracher.

Nathalie Arthaud

Le 19 septembre 2022

 

lundi 12 septembre 2022

Les bastilles qui restent à prendre

Le décès d’Élisabeth II a éclipsé les autres informations. Chaînes de télévision, journaux, responsables politiques, artistes et experts en tout genre surenchérissent dans un hommage planétaire. 230 ans après la Révolution française, l’abolition de la monarchie et des privilèges, nous voilà sommés de manifester intérêt, respect et admiration à la Couronne britannique.

Chez beaucoup d’entre nous, ce cirque royal déclenche des envies de nouvelle révolution. Eh bien, souhaitons que cette envie soit contagieuse !

Le Royaume-Uni a décrété un deuil national de dix jours. Toute la vie sociale est au ralenti. Des spectacles et des matchs de foot sont annulés. Le peuple est appelé à saluer le convoi funéraire qui traverse le pays.

Alors que les travailleurs britanniques sont engagés dans un bras de fer pour que les salaires suivent la flambée des prix, les chefs syndicaux, ont annulé les grèves prévues cette semaine. Les salariés assommés par les factures ahurissantes de gaz et d’électricité sont censés attendre et rendre hommage à la reine !

Voilà à quoi sert la monarchie britannique : saouler le peuple avec des histoires de princesses et de rois pour qu’il ne s’occupe pas de ses propres affaires ! Exalter le chauvinisme et le respect de la tradition pour préserver l’ordre social avec ses injustices, ses inégalités et ses horreurs.

Pendant 70 ans, Elisabeth II a incarné l’Empire britannique. Elle a régné sur des centaines de millions d’hommes et de femmes à travers le monde, exploités, opprimés, voire massacrés lors des révoltes coloniales qu’ils menèrent contre la tutelle anglaise. La reine n’y était pour rien ? Mais si ! Elle était la garante morale de sa continuité et de sa perpétuation. Même si elle n’a servi que de décorum, elle a contribué à faire accepter leur condition aux opprimés.

« La reine incarnait l’unité nationale », entend-on. Oui, l’unité où le petit peuple doit s’agenouiller au passage de nantis couronnés ! L’unité qui fait que les uns vivent en parasites sur les autres ! L’unité où la coiffeuse, le postier ou l’ouvrier intérimaire sont censés honorer ceux qui se transmettent titres, gloire, domaines et millions de père en fille ou en fils. Y-a-t-il seulement un seul membre de la famille royale qui connaisse le prix du pain ou du gaz ? Pas sûr !

Les antimonarchistes britanniques dénoncent le coût de la monarchie pour le contribuable. Mais comme elle est, elle-même, devenue une attraction touristique, digne de la Tour Eiffel, elle rapporterait plus à l’économie du pays que ce qu’elle coûterait…

En fait, la maison royale vit d’abord de ses rentes : 18 000 hectares de terres cultivables, de centres commerciaux, de bureaux… Et c’est une entreprise qui rapporte des dizaines de millions de revenu par an. La famille royale est surtout une grande famille bourgeoise, à la tête d’une entreprise bien gérée, les flonflons, les chapeaux et le cirque royal en plus.  

Alors, aussi écœurante soit-elle, cette débauche d’hommages réactionnaires ne doit pas nous faire oublier les véritables rois des temps modernes : les dynasties bourgeoises. Celles-ci ne passent pas leur vie à se faire prendre en photo devant des manoirs d’un autre âge. Ils sont à la tête de holdings et de grands groupes et règnent sur le secteur du luxe, de la banque, de l’automobile, de l’armement, de la pharmacie… et ce sont surtout ces rois-là qu’il faut détrôner.  

En 1789, la bourgeoisie a profité de la révolte du petit peuple des villes et des paysans pour asseoir sa propre domination. Mais la révolution a été faite par les masses qui avaient été opprimées, muselées des siècles durant. À l’époque, le petit peuple voulut comprendre où passait son argent, pourquoi et pour qui il travaillait si dur. Il voulait savoir pourquoi on lui faisait payer le sel cent fois son prix et pourquoi le pain devenait inabordable. Il réclamait des comptes.

Aujourd'hui, il nous faut, nous aussi, trouver la force de demander des comptes. Cette fois, ce n’est plus à la noblesse et aux féodaux qu’il faut les demander, mais à la grande bourgeoisie. Où partent les fruits de notre travail ? Pourquoi les prix s’envolent ? Pourquoi cette explosion de profits et ces salaires insuffisants ?

Une autre révolution est inscrite dans la logique de la société capitaliste car l’oppression qu’elle fait régner, les sacrifices qu’elle impose aux travailleurs et le chaos qu’elle crée sont insupportables. Cette révolution viendra, comme toujours, de la base, de tous ceux qui sont exploités, pressurés puis rejetés en dehors de la production. Et cette fois, ce sont les travailleurs qui devront la diriger.

Nathalie Arthaud

Le 12 septembre 2022

 

lundi 5 septembre 2022

Crise énergétique : payer encore et toujours, c’est non !

Nous connaissions la crise économique, l’envolée de la précarité, les salaires bloqués et le chômage. Il a fallu le Covid pour redécouvrir la violence d’une crise sanitaire. Eh bien, nous voilà maintenant aux prises avec une nouvelle crise, celle de l’énergie ! Et nous mesurons une fois de plus l’impréparation et l’irresponsabilité de ceux qui prétendent diriger la société.

Oh, ces dirigeants savent faire de beaux discours et nous demander des sacrifices quand les crises surviennent, mais ils sont incapables de les empêcher ! Tous les gouvernements sont dépassés par la situation : non seulement les factures de gaz, d’essence et d’électricité ont explosé entraînant une envolée de tous les prix, mais en plus, il faut craindre des pénuries.  

Nous sommes au 21ème siècle. La France et l’Europe font partie des régions les plus riches du globe, possèdent les infrastructures et les appareils productifs les plus développés. Et voilà qu’il faut se préparer à se chauffer au minimum et à moins se déplacer, sans quoi le gouvernement nous promet des coupures d’électricité !

Les entreprises sont incitées à réduire leur chauffage et à relancer le télétravail. De nombreuses administrations ont annoncé qu’elles limiteraient le chauffage à 19° cet hiver. Des collectivités locales planifient des jours de fermeture des équipements publics, piscines, bibliothèques, gymnases... Après le confinement sanitaire, nous passons donc au confinement énergétique !

Par manque de gaz, l’Allemagne craint de devoir arrêter des complexes industriels, faisant planer la menace d’une récession sur toute l’Europe. En France, invoquant leurs factures de gaz et d’électricité astronomiques, des entreprises, comme la verrerie Duralex, Arc International ou encore Ascometal, sont en train de mettre une partie de leurs installations à l’arrêt. Pour leurs salariés, ce sera le chômage partiel et des pertes de salaires. Pour les intérimaires et les salariés de la sous-traitance, ce sera la porte.

La guerre en Ukraine n’explique pas tout. Certes, Poutine a fermé le robinet du gaz, mais les pénuries d’énergie ont débuté bien avant l’éclatement de cette guerre. Et comment la France, pays historiquement exportateur d’électricité, doit-elle aujourd'hui en importer et risque-t-elle d’en manquer cet hiver ?

Il n’y a qu’une explication à cela : le manque d’investissements. Il n’y a pas eu de plans d’investissements dans les énergies renouvelables, ni même dans le secteur sensible qu’est le nucléaire. Tous les gouvernements qui se succèdent depuis des décennies ont laissé les capitalistes du secteur se conduire en parasites. Ces derniers ont pu exploiter les installations et faire des profits sans se soucier d’investir, ne serait-ce que pour préserver l’avenir.

EDF, comme toutes les entreprises capitalistes, a été sommée de prouver sa rentabilité et de faire de la place à la concurrence. Après des réductions d'effectifs, le recours massif à la sous-traitance, la vente de certains secteurs à la découpe, la filière nucléaire, vantée comme « l’excellence française », manque aujourd'hui des compétences nécessaires. En attestent les problèmes de corrosion dans certaines centrales et le fiasco à 13 milliards d'euros de l’EPR de Flamanville.

Les capitalistes sont affolés devant les aberrations de leur propre système. Ils en sont même à demander que l’État reprenne les choses en mains. Oui, ceux qui ont toujours fait l’éloge du marché, de l’initiative privée et de la concurrence, y compris dans le secteur énergétique, demandent que le gouvernement réglemente et planifie. Et c’est à ces dirigeants-là qu’il faudrait faire confiance !

Nous faisons déjà beaucoup de sacrifices du simple fait que tous les prix augmentent alors que les salaires ne suivent pas. Mois après mois, nous nous appauvrissons, alors que les profiteurs de crise encaissent des milliards. Et en plus de cela, il faudrait accepter d’avoir froid cet hiver, après avoir crevé de chaud cet été ?

Si encore les dirigeants économiques et politiques avaient un plan pour réparer les dégâts qu’ils ont eux-mêmes causés, mais ils n’en ont pas ! Leur politique consiste à aller là où il y a du profit à prendre, quitte à faire tout et n’importe quoi, y compris alimenter le chaos.

La société capitaliste marche sur la tête. Seuls les travailleurs peuvent remettre de l’ordre dans ce chaos : en se battant pour imposer que l’économie et la société soient organisées pour répondre aux besoins de la population. Cela commence par défendre pied à pied nos intérêts de travailleurs.

Nathalie Arthaud

Le 5 septembre 2022