mardi 26 novembre 2013

GREVE DES POSTIERS A VIERZON POUR LA DEFENSE DES EMPLOIS ET DU SERVICE PUBLIC

Le 19 novembre au matin, les postiers de Vierzon ont entamé une grève pour s'opposer à la suppression de 5 postes (3 tournées, un poste colis et un cabine supprimés).
La grève est suivie par les deux tiers des facteurs et soutenue par les syndicats CGT, SUD et FO.
Des usagers se sont spontanément mobilisés pour signer une pétition et envoyer des courriers en faveur d'un facteur dont la tournée est modifiée. Un groupe de facteurs s'est installé chaque jour devant la poste. Des visites de marchés sont organisées à la rencontre des habitants. La pétition proposée, largement signée, permet de nombreuses rencontres.
Dans une ville très touchée par les licenciements et les fermetures d'entreprises, les discussions se multiplient pour dénoncer les trop fameux « objectifs commerciaux » et la notion de « rentabilité » au nom desquels, non seulement les services publics sont sacrifiés, mais des régions ravagées.
Les postiers ont raison de dire « non aux suppressions de postes, oui à l'amélioration des conditions de travail, et du service public ».
A l'heure où nous écrivons, les négociations continuent. Quelques améliorations dans le service ont été obtenues, comme l'arrêt momentané de la "sécabilité"  (surcharge de travail imposée).
Les facteurs de Vierzon ont su s'opposer à des suppressions d'emplois et une attaque contre leurs conditions de travail.
Quelle qu'en soit l'issue, ils peuvent être fiers de leur combat.

vendredi 15 novembre 2013

Les militants de Lutte Ouvrière sur le marché de Vierzon

Samedi 9 novembre, sur le marché de Vierzon, les rencontres ont été nombreuses avec les travailleurs et les retraités.
Les discussions se sont multipliées sur les licenciements actuels et sur la nécessité de défendre l'interdiction des licenciements.

Voici ce qu'en dit la presse locale (le Berry Républicain du 12-11-2013)
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jeudi 14 novembre 2013

Les licenciements se multiplient dans la Région Centre

Dans la Région Centre, les licenciements se multiplient aussi bien à Alcatel-Lucent Ormes qu'à Fagor-Brandt à Saint-Jean de la Ruelle.

Voici l'analyse qu'en fait Lutte Ouvrière :


FAGOR-BRANDT Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret)
Seule la lutte permettra de préserver les emplois !


     Avec le dépôt de bilan de Fagor-France, filiale du groupe espagnol Mondragon, ce sont les 530 emplois du site de Saint-Jean-de-la-Ruelle qui se retrouvent menacés. La direction et les représentants de l’État ont beau jouer les rassurants, il n’empêche que faute d’un repreneur d’ici au 13 décembre, le tribunal de Nanterre prononcera la liquidation. Et ce ne sont pas les rodomontades sur le « savoir-faire » et le « produire français », auxquelles se livrent Gauche et Droite, et même les organisations syndicales, qui y changeront quoi que ce soit.
     Il a suffi que des actionnaires décident que la production d’appareils de cuisson ne leur rapportait plus assez pour que, du jour au lendemain, de part et d’autre des Pyrénées et jusqu’au Maroc et en Pologne, des usines entières soient menacées de la casse et que des centaines de travailleurs soient poussés vers le chômage.
    C’est la logique du profit, dont on voit qu’elle n’est pas plus espagnole que française, mais bien 100 % capitaliste ! En une trentaine d’années, 2000 emplois ont disparus à St Jean-de-la-Ruelle. L’on a beau être passé par les dénominations « françaises » Thermor, Thomson, Moulinex et même avoir été un temps nationalisé, cela n’a a jamais protégé les salariés de l’exploitation, des bas salaires et des licenciements !

mercredi 13 novembre 2013

Conseil municipal d'octobre

Voici les interventions de Régis Robin, Conseiller municipal Lutte Ouvrière au Conseil municipal d'octobre :

Un gouvernement au service des riches et des banquiers
      Les cadeaux du gouvernement au grand patronat ne cessent de pleuvoir : 20 milliards de cadeaux sous forme de baisse de "charges" sont donnés aux grandes entreprises ; l'impôt prévu sur les marges brutes, c'est-à-dire les profits des grandes entreprises, est supprimé. Mais le grand patronat ne se déclare pas satisfait ; Gattaz, le président du Medef, explique qu'il veut 10 milliards d'allègement de charges. Ces gens-là n'en auront jamais assez et exigeront toujours plus d'un gouvernement dont le président François Hollande se dit "le président des entreprises" et dont le ministre de l'économie Moscovici s'est flatté d'être dans une gouvernement qui fait le plus pour les entreprises depuis des années.
     Mais qu'ont-ils fait pour les travailleurs ? Hollande avait dénoncé la réforme des retraites de Sarkozy et, au pouvoir, il l'aggrave. Il avait promis de taxer les riches mais il augmente les impôts de 14 milliards ; il augmentera en janvier l'impôt le plus injuste, la TVA et, sous sa présidence le nombre de foyers populaires qui deviennent imposables a dépassé le million !
     Alors oui, il est révoltant de voir la part des travailleurs constamment réduite car ce sont eux qui créent toutes les richesses.

Non aux licenciements !
      A ces attaques contre le monde du travail se rajoutent les plans de licenciements. Et si Hollande et ses ministres reconnaissent que le chômage est le problème n°1, à aucun moment le gouvernement ne s'est opposé aux plans de licenciements et aux fermetures d'usines qui se succèdent, de PSA à Air-France, de Heuliez à Siemens, d'Alcatel aux abattoirs bretons de GAD-Lampault, sans parler de tous les postes supprimés et les fermetures de petites entreprises locales comme Structure-outillage ou Kiabi. Le gouvernement laisse faire. Il aggrave cette maladie du chômage qui met en danger la société toute entière en ne remplaçant pas les départs en retraite dans la fonction publique : hôpitaux, poste, transports. Alors oui, il faudra des luttes massives, des luttes de grande ampleur du monde du travail dans son ensemble.
     Et il ne suffit pas d'exprimer sa colère contre les marionnettes politiques au service du grand patronat. il faut dénoncer et s'apprêter à se batttre contre ceux qui détiennent les rênes de l'économie et de la société : la bourgeoisie, les financiers et les gros actionnaires. Il faut viser les licencieurs, les parasites qui, pour tirer encore plus de bénéfices, surexploitent le monde du travail et en jettent une autre partie à la rue, ravageant des régions entières et créant la division entre travailleurs et chômeurs.

Interdiction des licenciements !
      Alors, en plus d'exprimer notre colère contre le gouvernement, il faut affirmer notre volonté de nous défendre contre les licenciements, contre la démolition du pouvoir d'achat, contre l'aggravation de l'exploitation, contre les cadeaux faits au grand patronnat qui mènent à la démolition des services publics, des retraites, du système de santé à commencer par la Sécurité Sociale. 
     Il faut affirmer une opposition ouvrière à tous les partis qui, de la droite à la gauche, sont toujours au service des riches et des puissants.