Le 19 novembre au matin, les postiers
de Vierzon ont entamé une grève pour s'opposer à la suppression de
5 postes (3 tournées, un poste colis et un cabine supprimés).
La grève est suivie par les deux tiers des facteurs et soutenue par les syndicats CGT, SUD et FO.
Des usagers se sont spontanément
mobilisés pour signer une pétition et envoyer des courriers en faveur d'un facteur dont la tournée est modifiée.
Un groupe de facteurs s'est installé chaque jour devant la poste. Des visites de marchés sont organisées à la rencontre des habitants. La pétition
proposée, largement signée, permet de nombreuses rencontres.
Dans une ville très touchée par les
licenciements et les fermetures d'entreprises, les discussions se
multiplient pour dénoncer les trop fameux « objectifs
commerciaux » et la notion de « rentabilité » au
nom desquels, non seulement les services publics sont sacrifiés,
mais des régions ravagées.
Les postiers ont raison de dire « non
aux suppressions de postes, oui à l'amélioration des conditions de
travail, et du service public ».
A l'heure où nous écrivons, les négociations continuent. Quelques améliorations dans le service ont été obtenues, comme l'arrêt momentané de la "sécabilité" (surcharge de travail imposée).
Les facteurs de Vierzon ont su s'opposer à des suppressions d'emplois et une attaque contre leurs conditions de travail.
Quelle qu'en soit l'issue, ils peuvent être fiers de leur combat.
A l'heure où nous écrivons, les négociations continuent. Quelques améliorations dans le service ont été obtenues, comme l'arrêt momentané de la "sécabilité" (surcharge de travail imposée).
Les facteurs de Vierzon ont su s'opposer à des suppressions d'emplois et une attaque contre leurs conditions de travail.
Quelle qu'en soit l'issue, ils peuvent être fiers de leur combat.
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