mercredi 13 novembre 2013

Conseil municipal d'octobre

Voici les interventions de Régis Robin, Conseiller municipal Lutte Ouvrière au Conseil municipal d'octobre :

Un gouvernement au service des riches et des banquiers
      Les cadeaux du gouvernement au grand patronat ne cessent de pleuvoir : 20 milliards de cadeaux sous forme de baisse de "charges" sont donnés aux grandes entreprises ; l'impôt prévu sur les marges brutes, c'est-à-dire les profits des grandes entreprises, est supprimé. Mais le grand patronat ne se déclare pas satisfait ; Gattaz, le président du Medef, explique qu'il veut 10 milliards d'allègement de charges. Ces gens-là n'en auront jamais assez et exigeront toujours plus d'un gouvernement dont le président François Hollande se dit "le président des entreprises" et dont le ministre de l'économie Moscovici s'est flatté d'être dans une gouvernement qui fait le plus pour les entreprises depuis des années.
     Mais qu'ont-ils fait pour les travailleurs ? Hollande avait dénoncé la réforme des retraites de Sarkozy et, au pouvoir, il l'aggrave. Il avait promis de taxer les riches mais il augmente les impôts de 14 milliards ; il augmentera en janvier l'impôt le plus injuste, la TVA et, sous sa présidence le nombre de foyers populaires qui deviennent imposables a dépassé le million !
     Alors oui, il est révoltant de voir la part des travailleurs constamment réduite car ce sont eux qui créent toutes les richesses.

Non aux licenciements !
      A ces attaques contre le monde du travail se rajoutent les plans de licenciements. Et si Hollande et ses ministres reconnaissent que le chômage est le problème n°1, à aucun moment le gouvernement ne s'est opposé aux plans de licenciements et aux fermetures d'usines qui se succèdent, de PSA à Air-France, de Heuliez à Siemens, d'Alcatel aux abattoirs bretons de GAD-Lampault, sans parler de tous les postes supprimés et les fermetures de petites entreprises locales comme Structure-outillage ou Kiabi. Le gouvernement laisse faire. Il aggrave cette maladie du chômage qui met en danger la société toute entière en ne remplaçant pas les départs en retraite dans la fonction publique : hôpitaux, poste, transports. Alors oui, il faudra des luttes massives, des luttes de grande ampleur du monde du travail dans son ensemble.
     Et il ne suffit pas d'exprimer sa colère contre les marionnettes politiques au service du grand patronat. il faut dénoncer et s'apprêter à se batttre contre ceux qui détiennent les rênes de l'économie et de la société : la bourgeoisie, les financiers et les gros actionnaires. Il faut viser les licencieurs, les parasites qui, pour tirer encore plus de bénéfices, surexploitent le monde du travail et en jettent une autre partie à la rue, ravageant des régions entières et créant la division entre travailleurs et chômeurs.

Interdiction des licenciements !
      Alors, en plus d'exprimer notre colère contre le gouvernement, il faut affirmer notre volonté de nous défendre contre les licenciements, contre la démolition du pouvoir d'achat, contre l'aggravation de l'exploitation, contre les cadeaux faits au grand patronnat qui mènent à la démolition des services publics, des retraites, du système de santé à commencer par la Sécurité Sociale. 
     Il faut affirmer une opposition ouvrière à tous les partis qui, de la droite à la gauche, sont toujours au service des riches et des puissants.

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