Communiqué de Nathalie Arthaud - Lutte Ouvrière
mardi 6 septembre 2011À propos de la chute des Bourses
La crise financière ébranle une nouvelle fois toute l’économie et il est évident aujourd’hui que les dirigeants politiques ne maîtrisent absolument rien. La fréquence même des rencontres au sommet entre les grands chefs d’État est l’aveu de leur impuissance.
L’organisation capitaliste de l’économie est totalement incapable de maîtriser une crise qui découle de son propre fonctionnement. C’est la démonstration une fois de plus que cette économie mue par la seule recherche de profit privé, en plus d’être injuste, est profondément irrationnelle et qu’elle est dans une impasse.
Les classes exploitées n’ont pas à assumer les dégâts d’une crise dont elles ne portent pas la responsabilité. Elles doivent d’autant plus rejeter tout appel à la solidarité nationale, qu’il vienne du gouvernement en place ou de celui qui sortira des élections, que tous les gouvernements n’ont qu’une seule préoccupation : protéger contre la crise les banquiers, les actionnaires, le grand patronat, jamais les salariés, les chômeurs, les retraités poussés vers la pauvreté. Se protéger contre les licenciements, le chômage, préserver leur pouvoir d’achat contre les hausses de prix, constitue la première nécessité pour les travailleurs qui, eux, ne peuvent compter que sur eux-mêmes, que sur leurs propres luttes.
L’organisation capitaliste de l’économie est totalement incapable de maîtriser une crise qui découle de son propre fonctionnement. C’est la démonstration une fois de plus que cette économie mue par la seule recherche de profit privé, en plus d’être injuste, est profondément irrationnelle et qu’elle est dans une impasse.
Les classes exploitées n’ont pas à assumer les dégâts d’une crise dont elles ne portent pas la responsabilité. Elles doivent d’autant plus rejeter tout appel à la solidarité nationale, qu’il vienne du gouvernement en place ou de celui qui sortira des élections, que tous les gouvernements n’ont qu’une seule préoccupation : protéger contre la crise les banquiers, les actionnaires, le grand patronat, jamais les salariés, les chômeurs, les retraités poussés vers la pauvreté. Se protéger contre les licenciements, le chômage, préserver leur pouvoir d’achat contre les hausses de prix, constitue la première nécessité pour les travailleurs qui, eux, ne peuvent compter que sur eux-mêmes, que sur leurs propres luttes.
Nathalie Arthaud
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