L’Insee a publié ce matin les chiffres officiels de l’inflation. Selon ces chiffres, la hausse des prix sur les douze derniers mois serait de 2.2%, et les prix auraient même baissé en septembre !
Tous les ménages populaires savent ce que valent ces chiffres totalement déconnectés de la réalité. La hausse vertigineuse des prix des produits alimentaires, des loyers, de l’électricité et du gaz, du tabac, est une réalité qui amène de plus en plus de travailleurs – qu’ils aient un emploi ou non – à devoir se priver de l’essentiel après avoir dû, depuis longtemps, renoncer au superflu. Et des mesures comme le déremboursement d’un nombre toujours croissant de médicaments sont, elles aussi, un facteur d’inflation déguisée.
Ce qui rend la hausse des prix insupportable, c’est que les salaires restent bloqués. Mais les profits, eux, s’envolent malgré la crise. Le monde du travail devra imposer l’échelle mobile des salaires, c’est-à-dire l’indexation automatique des salaires sur les prix. Et contrôler lui-même cette hausse des prix en fonction de ce qu’il constate, chaque jour, dans les hypermarchés, et non en fonction des chiffres bidons publiés par le gouvernement.
Tous les ménages populaires savent ce que valent ces chiffres totalement déconnectés de la réalité. La hausse vertigineuse des prix des produits alimentaires, des loyers, de l’électricité et du gaz, du tabac, est une réalité qui amène de plus en plus de travailleurs – qu’ils aient un emploi ou non – à devoir se priver de l’essentiel après avoir dû, depuis longtemps, renoncer au superflu. Et des mesures comme le déremboursement d’un nombre toujours croissant de médicaments sont, elles aussi, un facteur d’inflation déguisée.
Ce qui rend la hausse des prix insupportable, c’est que les salaires restent bloqués. Mais les profits, eux, s’envolent malgré la crise. Le monde du travail devra imposer l’échelle mobile des salaires, c’est-à-dire l’indexation automatique des salaires sur les prix. Et contrôler lui-même cette hausse des prix en fonction de ce qu’il constate, chaque jour, dans les hypermarchés, et non en fonction des chiffres bidons publiés par le gouvernement.
Nathalie Arthaud
Quand l’UMP fait les poubelles de la politique
L’UMP continue à mener sa campagne électorale sur les terres du Front national. En une seule journée, mercredi 13 octobre, nationalement ou localement, elle a multiplié les appels du pied à l’électorat le plus réactionnaire : parution des décrets durcissant les conditions d’obtention de la nationalité française, vote à l’Assemblée de l’encadrement militaire des jeunes délinquants, sans oublier la petite crapulerie du maire UMP de Nogent-sur-Marne, qui a décidé de punir d’une amende de 38 euros ceux qui cherchent à manger dans les poubelles.
Réprimer, punir, contraindre le patronat, qui licencie et écrase le pouvoir d’achat des travailleurs, qui est responsable de la montée de la misère – cela ne pourrait venir à l’idée de ces élus de droite. Ils préfèrent lutter contre la misère en frappant les pauvres.
Faire les poubelles pour trouver à manger est dramatique et révélateur de l’état de déliquescence d’une société en crise. Mais faire les poubelles de la politique pour y récolter quelques voix du Front national est un choix que les hommes de la droite parlementaire font d’autant plus facilement qu’ils sont aussi réactionnaires, aussi méprisants et aussi bornés que leurs compères de l’extrême droite.
Nathalie Arthaud
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