mardi 7 février 2012

Conseil municipal du 2 février 2012

Lors du conseil municipal du jeudi 2 février, les conseillers municipaux de LUTTE OUVRIERE sont intervenus sur les sujets suivants :

LE BUDGET DE LA VILLE
    "En ce qui concerne le budget, nous approuvons le fait que les impôts locaux ne soient pas augmentés dans la décision finale qui a été prise par la municipalité.
    Il aurait été pour le moins malvenu, dans cette période où l'on vient de subir une première hausse de la TVA et où le gouvernement en annonce une supplémentaire, que la ville s'aligne sur cette politique qui frappe directement les classes populaires en augmentant aussi les impôts.
    Par contre, il apparaît, que dans les mesures qui découlent des choix budgétaires, il n'est pas prévu de remplacer des employés partant à la retraite, ce qui s'ajoute d'ailleurs à des non renouvellement de contrats.
    Alors, si nous votons pour le budget, nous nous abstiendrons sur la délibération qui prévoit des suppressions de postes."

NON AUX VENTES AU RABAIS
    La communauté de commune a vendu un bâtiment appartenant  à la ville à la société SOLARMTEX. La ville a donc vendu l'immeuble  191 000 euros. Le prix des domaines  est de 250 000 euros. Ce qui veut dire, qu'au final, il s'agira d'un cadeau de plus fait à une entreprise. Les conseillers municipaux de Lutte Ouvrière se sont abstenus sur ce dossier. 

L'EDUCATION SACRIFIEE PAR LA POLITIQUE GOUVERNEMENTALE
    "La grève des enseignants du primaire et du secondaire de cette semaine visait à s'opposer aux suppressions de 14 000 postes à l'échelle nationale. Ce qui correspond à la suppression de 37 postes dans le primaire, 27,5 dans les collèges et 34  dans les lycées et les lycées professionnels.
    Sur la ville cela aboutit à la suppression de 9 postes et demi dans les 2 lycées et 3 dans les écoles primaires. C'est une véritable saignée.
    C'est une politique d'abandon de l'éducation, particulièrement visible avec la suppression des RASED, c'est à dire des réseaux d'aides spécialisés aux élèves en difficulté.
    Les enseignants des RASED vont se retrouver dans des classes pour compenser les départs en retraite et ne seront plus devant les élèves qui ont le plus besoin d'aide.
     Pour le ministre de l'Education Nationale, l'école doit être gérée comme une entreprise, c'est à dire qu'on fait le maximum d'économies au dépend des enfants des milieux populaire, là où justement l'école est plus particulièrement importante dans l'acquisition de la culture."                            
NON AU SABOTAGE DES SERVICES PUBLICS
    "Il y a un domaine dans lequel la population la plus pauvre est particulièrement maltraitée c'est celui de la santé. Les hôpitaux sont soumis à des critères de rentabilité financière, au détriment des malades et du personnel. Du côté des malades, les hôpitaux sont saturés et de plus en plus de personnes n'ont plus accès aux soins.
    Du côté du personnels, les départs en retraite non remplacés, les objectifs de rentabilité amènent une vraie souffrance au travail avec des soignants épuisés, ayant des jours de repos chamboulés au dernier moment, des vies perturbées en permanence, une précarisation du travail. Pour ne donner qu'un exemple, les aides soignantes et les infirmières n'ont pas les moyens de prendre leurs jours de RTT. Il y a urgence à qualifier et à embaucher du personnel dans les hôpitaux. Et c'est l'inverse qui est fait.
    Et on pourrait en dire autant dans les transports, la poste..."

IL FAUT S'OPPOSER AUX ATTAQUES CONTRE LE MONDE DU TRAVAIL
    "Les mesures annoncées il y a quelques jours concernant la flexibilité du travail ne feront qu'aggraver la situation en augmentant le chômage et en dégradant les conditions de travail de ceux qui restent et qui seront soumis à des  cadences de plus en plus élevées.
    La manière dont le MEDEF s'est réjoui des annonces qui viennent d'être faites par Sarkozy montre clairement en faveur de qui ces mesures sont prises. Elles servent uniquement les intérêts du grand patronat. 
    Alors, échéance électorale ou pas, pour les salariés ayant encore un emploi ou l'ayant déjà perdu, la nécessité d'une lutte sociale d'envergure est la seule voie ppour protéger l'emploi et le pouvoir d'achat, c'est à dire le niveau de vie des classes populaires."

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire