Je
tiens à dénoncer au nom de Lutte ouvrière le projet révoltant de
réforme du Code du travail, écrit sous la dictée du Medef. Ce projet est
une nouvelle déclaration de guerre contre le monde du travail.
Le gouvernement parle de « flexi-sécurité ». On voit bien la flexibilité ! Journée de 12 heures, semaines pouvant aller jusqu’à 60 heures, heures supplémentaires comptabilisées sur une ou deux années : les 35 heures n'existent plus que sur le papier. Mais qu'il ose parler de sécurité quand il donne un permis de licencier au patronat est une provocation.
Même les indemnités accordées par les prud'hommes en cas de licenciement abusif seront réduites. Hollande avait promis de plafonner les salaires des PDG, il plafonne les indemnités de ceux qui ont été licenciés !
Le projet généralise les "accords" entreprise par entreprise, dans le but d'en finir avec une loi valable pour tous les travailleurs et livrer chaque salarié au chantage patronal.
Discrédité pour discrédité dans le monde ouvrier, Hollande se démène pour rendre un ultime service au grand patronat. La seule chose que l'on puisse espérer de ce texte, c'est qu'il fasse exploser la colère du monde du travail.
Le gouvernement parle de « flexi-sécurité ». On voit bien la flexibilité ! Journée de 12 heures, semaines pouvant aller jusqu’à 60 heures, heures supplémentaires comptabilisées sur une ou deux années : les 35 heures n'existent plus que sur le papier. Mais qu'il ose parler de sécurité quand il donne un permis de licencier au patronat est une provocation.
Même les indemnités accordées par les prud'hommes en cas de licenciement abusif seront réduites. Hollande avait promis de plafonner les salaires des PDG, il plafonne les indemnités de ceux qui ont été licenciés !
Le projet généralise les "accords" entreprise par entreprise, dans le but d'en finir avec une loi valable pour tous les travailleurs et livrer chaque salarié au chantage patronal.
Discrédité pour discrédité dans le monde ouvrier, Hollande se démène pour rendre un ultime service au grand patronat. La seule chose que l'on puisse espérer de ce texte, c'est qu'il fasse exploser la colère du monde du travail.
Nathalie ARTHAUD
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