Comme pour la primaire de la droite, sept candidats se disputeront donc les suffrages à la primaire du PS. Bien malin qui pourrait dire ce qui les différencie sur le fond. Oh, comme les sept perroquets de la droite, ils nous expliquent qu’ils sont nouveaux ou qu’ils ont changé ! En réalité, tous ont soutenu Hollande en 2012 et la plupart d’entre eux ont été ses ministres. Tous sont d’accord pour gérer, de façon loyale, les affaires de la bourgeoisie.
Sur le fond, tous assument le bilan des années Hollande, à commencer par les 41 milliards d’euros offerts aux entreprises, avec le CICE et le pacte de responsabilité, que les smicards peuvent comparer aux neuf centimes d’euro d’augmentation horaire que le gouvernement vient de leur accorder ! Les candidats du PS peuvent faire des promesses, à la manière de Hollande et « mon adversaire, c’est la finance », personne ne les croira !
Valls, Montebourg ou Hamon savent que les élections de 2017 sont sans doute perdues, tant le PS s’est discrédité au pouvoir. L’enjeu pour eux est de se positionner dans les luttes d’influence au sein du PS, ou à l’extérieur, en vue d’échéances futures. Et chacun prétend rassembler l’électorat de gauche, mais derrière lui ! Comme ils sont identiques, chacun cherche une astuce pour se distinguer.
Montebourg nous explique qu’il relancerait l’économie et créerait 500 000 emplois. Mais quand il était ministre, il n’a pas empêché une seule fermeture d’usine ! Quant à la politique du « made in France » dans une économie mondialisée, c’est digne d’un conte de Noël pour petits enfants.
Hamon, lui, promet d’apporter dans sa hotte un revenu de base universel. Faute de vouloir prendre l’argent au grand capital, il supprimerait d’autres allocations pour financer ce nouveau gadget. Et puis, le problème n’est pas de donner une obole aux chômeurs, mais qu’il n’y ait pas de chômage !
Valls promet, sans rire, de supprimer l’article 49.3 de la Constitution. Quand il était chef du gouvernement, il l’utilisait sans vergogne pour faire passer des projets de loi dont même sa majorité ne voulait pas ! Tous ceux qui se sont mobilisés contre la loi travail apprécieront cette promesse de pacotille, qui résume l’hypocrisie de ce politicien.
À cette équipe de sept, on pourrait ajouter deux dissidents, Macron et Mélenchon. Ils se veulent différents mais viennent de la même écurie.
Mélenchon a été membre du PS pendant 30 ans. Il en fut un dirigeant, un sénateur et un ministre, avant de le quitter et de tenter d’occuper un créneau sur sa gauche, tout en assumant l’héritage de Mitterrand, ce grand serviteur de la bourgeoisie. En prétendant que tous nos problèmes viendraient de l’Europe voire de l’Allemagne, Mélenchon dédouane les capitalistes français. Son message se résume aussi à demander de voter pour lui pour que les choses changent, comme Hollande en 2012.
Quant à Macron, ex-haut fonctionnaire et ex-ministre de Hollande, il a choisi la file de droite. Cet ancien banquier de Rothschild veut libéraliser l’économie, à la manière des VTC censés ringardiser les taxis. « Uber = esclavage moderne », dénoncent ces jours-ci les chauffeurs VTC, et ils ont bien raison.
En cette période de chômage de masse, des dizaines de milliers d’entre eux ont tenté de gagner leur vie ainsi. Aujourd'hui, ils parviennent difficilement au smic en travaillant 70 heures par semaine, tout en enrichissant des multinationales comme Uber. Voilà pour les emplois créés sous Valls et Macron !
Le PS au pouvoir a imposé tant de reculs pour les salariés que la droite est aujourd'hui renforcée. Fillon promet un programme d’attaques en règle contre le monde du travail. Quant à Le Pen, elle fera au pouvoir comme les autres, servir la bourgeoisie en divisant les travailleurs selon leur origine ou leur nationalité. Le PS tente de remobiliser son électorat en criant au loup, mais la ficelle est usée.
Pour mettre un coup d’arrêt aux politiques procapitalistes menées à tour de rôle par le PS et par la droite, et qui le seraient, demain, par le FN, les travailleurs ne pourront pas faire l’économie de luttes massives, avec leurs armes de classe, les grèves et les manifestations.
Et dans l’immédiat, lors de l’élection présidentielle, ils doivent dire clairement leur rejet de ces politiciens de la gauche gouvernementale, de la droite et de l’extrême droite, qui tous veulent aider les capitalistes et les banquiers. Les travailleurs doivent faire connaître leurs exigences vitales. Ils pourront le faire avec le bulletin de vote pour Nathalie Arthaud, candidate pour faire entendre le camp des travailleurs.
Sur le fond, tous assument le bilan des années Hollande, à commencer par les 41 milliards d’euros offerts aux entreprises, avec le CICE et le pacte de responsabilité, que les smicards peuvent comparer aux neuf centimes d’euro d’augmentation horaire que le gouvernement vient de leur accorder ! Les candidats du PS peuvent faire des promesses, à la manière de Hollande et « mon adversaire, c’est la finance », personne ne les croira !
Valls, Montebourg ou Hamon savent que les élections de 2017 sont sans doute perdues, tant le PS s’est discrédité au pouvoir. L’enjeu pour eux est de se positionner dans les luttes d’influence au sein du PS, ou à l’extérieur, en vue d’échéances futures. Et chacun prétend rassembler l’électorat de gauche, mais derrière lui ! Comme ils sont identiques, chacun cherche une astuce pour se distinguer.
Montebourg nous explique qu’il relancerait l’économie et créerait 500 000 emplois. Mais quand il était ministre, il n’a pas empêché une seule fermeture d’usine ! Quant à la politique du « made in France » dans une économie mondialisée, c’est digne d’un conte de Noël pour petits enfants.
Hamon, lui, promet d’apporter dans sa hotte un revenu de base universel. Faute de vouloir prendre l’argent au grand capital, il supprimerait d’autres allocations pour financer ce nouveau gadget. Et puis, le problème n’est pas de donner une obole aux chômeurs, mais qu’il n’y ait pas de chômage !
Valls promet, sans rire, de supprimer l’article 49.3 de la Constitution. Quand il était chef du gouvernement, il l’utilisait sans vergogne pour faire passer des projets de loi dont même sa majorité ne voulait pas ! Tous ceux qui se sont mobilisés contre la loi travail apprécieront cette promesse de pacotille, qui résume l’hypocrisie de ce politicien.
À cette équipe de sept, on pourrait ajouter deux dissidents, Macron et Mélenchon. Ils se veulent différents mais viennent de la même écurie.
Mélenchon a été membre du PS pendant 30 ans. Il en fut un dirigeant, un sénateur et un ministre, avant de le quitter et de tenter d’occuper un créneau sur sa gauche, tout en assumant l’héritage de Mitterrand, ce grand serviteur de la bourgeoisie. En prétendant que tous nos problèmes viendraient de l’Europe voire de l’Allemagne, Mélenchon dédouane les capitalistes français. Son message se résume aussi à demander de voter pour lui pour que les choses changent, comme Hollande en 2012.
Quant à Macron, ex-haut fonctionnaire et ex-ministre de Hollande, il a choisi la file de droite. Cet ancien banquier de Rothschild veut libéraliser l’économie, à la manière des VTC censés ringardiser les taxis. « Uber = esclavage moderne », dénoncent ces jours-ci les chauffeurs VTC, et ils ont bien raison.
En cette période de chômage de masse, des dizaines de milliers d’entre eux ont tenté de gagner leur vie ainsi. Aujourd'hui, ils parviennent difficilement au smic en travaillant 70 heures par semaine, tout en enrichissant des multinationales comme Uber. Voilà pour les emplois créés sous Valls et Macron !
Le PS au pouvoir a imposé tant de reculs pour les salariés que la droite est aujourd'hui renforcée. Fillon promet un programme d’attaques en règle contre le monde du travail. Quant à Le Pen, elle fera au pouvoir comme les autres, servir la bourgeoisie en divisant les travailleurs selon leur origine ou leur nationalité. Le PS tente de remobiliser son électorat en criant au loup, mais la ficelle est usée.
Pour mettre un coup d’arrêt aux politiques procapitalistes menées à tour de rôle par le PS et par la droite, et qui le seraient, demain, par le FN, les travailleurs ne pourront pas faire l’économie de luttes massives, avec leurs armes de classe, les grèves et les manifestations.
Et dans l’immédiat, lors de l’élection présidentielle, ils doivent dire clairement leur rejet de ces politiciens de la gauche gouvernementale, de la droite et de l’extrême droite, qui tous veulent aider les capitalistes et les banquiers. Les travailleurs doivent faire connaître leurs exigences vitales. Ils pourront le faire avec le bulletin de vote pour Nathalie Arthaud, candidate pour faire entendre le camp des travailleurs.
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