Les manifestations du 21 septembre, après celles du 12, ont permis à des centaines de milliers de travailleurs d’exprimer une nouvelle fois leur opposition à la destruction du Code du travail et aux attaques antiouvrières du gouvernement.
Parmi ceux qui ont participé à la manifestation du 23 septembre destinée à soutenir Mélenchon et sa tentative de mettre sur pied une nouvelle mouture d’Union de la gauche, nombreux étaient ceux qui ont saisi l’occasion de marquer également leur hostilité à la politique de Macron.
Macron et Philippe sont ouvertement au service des capitalistes. Pour ceux-là, les caisses de l’État sont grandes ouvertes. À elle seule, la réforme de l’impôt sur la fortune représentera au minimum un cadeau de plus de trois milliards d’euros en leur faveur.
Pour trouver l’argent qu’il donne généreusement aux plus riches, le gouvernement augmente la CSG, diminue les APL ; il réduit le financement de tous les services publics, programme la disparition de 120 000 postes de fonctionnaires et supprime 150 000 emplois aidés qui assuraient bien des tâches indispensables dans de nombreuses communes.
« La démocratie, ce n’est pas la rue », a déclaré Macron. Mais les travailleurs n’ont pas à accepter que leurs droits et leurs conditions de vie soient attaquées pour enrichir toujours plus des familles bourgeoises, à l’image de celle de Bettencourt, la multimilliardaire actionnaire de l’Oréal qui vient de mourir en laissant à ses héritiers une fortune estimée à plus de 35 milliards d’euros.
Avant Macron, d’autres dirigeants de la bourgeoisie ont tenu ce genre de propos : en 68, De Gaulle parlait de la « chienlit » pour désigner les manifestants ; en 1995, Juppé avait déclaré qu’il resterait « droit dans ses bottes ». Et face à ceux qui étaient descendus dans la rue, ils ont dû ravaler leur morgue et leurs mesures !
Devant les journalistes, Macron a mis en scène la signature des ordonnances. « Cette réforme rentrera en vigueur à compter de sa publication », a-t-il insisté, et au plus tard au 1er janvier 2018. Mais signer un texte devant les caméras est une chose ; le faire appliquer en est une autre.
Tout dépend du rapport de force et de la mobilisation des travailleurs. Celle-ci n’en est qu’à son début. Celles et ceux qui ont manifesté ont exprimé un rejet de la politique antiouvrière du gouvernement qui est largement partagé par tous les travailleurs dans ce pays.
Cette semaine, plusieurs syndicats de routiers ont appelé à la grève reconductible. Une journée de manifestation des retraités est prévue le 28 septembre. Et le 10 octobre, les salariés de la fonction publique sont appelés à se mobiliser.
Il est légitime que tous ceux qui sont frappés par la politique gouvernementale réagissent en mettant en avant ce qui les concerne plus particulièrement. Ceux qui se mobilisent défendent leur niveau de vie, leurs salaires ou leurs pensions, leurs emplois menacés ou davantage précarisés. Mais on ne pourra pas faire reculer Macron corporation par corporation. Il faut aller vers un mouvement d'ensemble.
Pour que toutes ces mobilisations soient perçues par tous les travailleurs comme faisant partie d’un même mouvement, il est indispensable qu’ils aient à nouveau l’occasion de se retrouver en grève et en manifestation ensemble et le même jour à l’échelle du pays. Les travailleurs les plus conscients de la nécessité d’une lutte massive et générale auraient ainsi un objectif de mobilisation à proposer aux autres.
Martinez, le dirigeant de la CGT, entend consulter les autres centrales syndicales. Mais il ne faut pas qu’une telle consultation soit l’occasion de s’aligner sur ceux qui, parmi les dirigeants syndicaux, se refusent à organiser la moindre protestation.
Macron et les patrons mènent une véritable guerre aux travailleurs et aux classes populaires pour augmenter toujours plus les profits des capitalistes. Ils continueront tant qu’ils ne se heurteront pas à une explosion de colère de l’ensemble du monde ouvrier.
Le mouvement actuel doit se poursuivre et s’amplifier. Collectivement, par leurs grèves et leurs mobilisations unies, les travailleurs ont la force de se faire craindre et d’imposer leurs droits.
Parmi ceux qui ont participé à la manifestation du 23 septembre destinée à soutenir Mélenchon et sa tentative de mettre sur pied une nouvelle mouture d’Union de la gauche, nombreux étaient ceux qui ont saisi l’occasion de marquer également leur hostilité à la politique de Macron.
Macron et Philippe sont ouvertement au service des capitalistes. Pour ceux-là, les caisses de l’État sont grandes ouvertes. À elle seule, la réforme de l’impôt sur la fortune représentera au minimum un cadeau de plus de trois milliards d’euros en leur faveur.
Pour trouver l’argent qu’il donne généreusement aux plus riches, le gouvernement augmente la CSG, diminue les APL ; il réduit le financement de tous les services publics, programme la disparition de 120 000 postes de fonctionnaires et supprime 150 000 emplois aidés qui assuraient bien des tâches indispensables dans de nombreuses communes.
« La démocratie, ce n’est pas la rue », a déclaré Macron. Mais les travailleurs n’ont pas à accepter que leurs droits et leurs conditions de vie soient attaquées pour enrichir toujours plus des familles bourgeoises, à l’image de celle de Bettencourt, la multimilliardaire actionnaire de l’Oréal qui vient de mourir en laissant à ses héritiers une fortune estimée à plus de 35 milliards d’euros.
Avant Macron, d’autres dirigeants de la bourgeoisie ont tenu ce genre de propos : en 68, De Gaulle parlait de la « chienlit » pour désigner les manifestants ; en 1995, Juppé avait déclaré qu’il resterait « droit dans ses bottes ». Et face à ceux qui étaient descendus dans la rue, ils ont dû ravaler leur morgue et leurs mesures !
Devant les journalistes, Macron a mis en scène la signature des ordonnances. « Cette réforme rentrera en vigueur à compter de sa publication », a-t-il insisté, et au plus tard au 1er janvier 2018. Mais signer un texte devant les caméras est une chose ; le faire appliquer en est une autre.
Tout dépend du rapport de force et de la mobilisation des travailleurs. Celle-ci n’en est qu’à son début. Celles et ceux qui ont manifesté ont exprimé un rejet de la politique antiouvrière du gouvernement qui est largement partagé par tous les travailleurs dans ce pays.
Cette semaine, plusieurs syndicats de routiers ont appelé à la grève reconductible. Une journée de manifestation des retraités est prévue le 28 septembre. Et le 10 octobre, les salariés de la fonction publique sont appelés à se mobiliser.
Il est légitime que tous ceux qui sont frappés par la politique gouvernementale réagissent en mettant en avant ce qui les concerne plus particulièrement. Ceux qui se mobilisent défendent leur niveau de vie, leurs salaires ou leurs pensions, leurs emplois menacés ou davantage précarisés. Mais on ne pourra pas faire reculer Macron corporation par corporation. Il faut aller vers un mouvement d'ensemble.
Pour que toutes ces mobilisations soient perçues par tous les travailleurs comme faisant partie d’un même mouvement, il est indispensable qu’ils aient à nouveau l’occasion de se retrouver en grève et en manifestation ensemble et le même jour à l’échelle du pays. Les travailleurs les plus conscients de la nécessité d’une lutte massive et générale auraient ainsi un objectif de mobilisation à proposer aux autres.
Martinez, le dirigeant de la CGT, entend consulter les autres centrales syndicales. Mais il ne faut pas qu’une telle consultation soit l’occasion de s’aligner sur ceux qui, parmi les dirigeants syndicaux, se refusent à organiser la moindre protestation.
Macron et les patrons mènent une véritable guerre aux travailleurs et aux classes populaires pour augmenter toujours plus les profits des capitalistes. Ils continueront tant qu’ils ne se heurteront pas à une explosion de colère de l’ensemble du monde ouvrier.
Le mouvement actuel doit se poursuivre et s’amplifier. Collectivement, par leurs grèves et leurs mobilisations unies, les travailleurs ont la force de se faire craindre et d’imposer leurs droits.
Le 25 septembre 2017
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