L’émission Cash Investigation sur France 2 consacrée aux conditions de travail dans les supermarchés et entrepôts Lidl ainsi que dans les centres d’appel de Free a donné l’occasion à des employés de dénoncer les cadences infernales, l’absence de pauses, les pressions de l’encadrement, les licenciements abusifs.
Beaucoup de travailleurs ont pu reconnaître dans ces reportages les conditions de travail qui leur étaient imposées. Dans bien des entreprises, et pas seulement les plus petites, les travailleurs doivent se défendre contre l’arbitraire patronal et l’aggravation de l’exploitation.
En démantelant le Code du travail, le gouvernement supprime les quelques limites légales qui contribuaient à freiner un peu certains patrons. Les mesures gouvernementales laisseront les mains encore plus libres aux employeurs qui n’auront même plus à craindre la sanction des Prud’hommes.
Plus grave encore, en permettant de « négocier » entreprise par entreprise des droits collectifs qui étaient jusque-là garantis à l’échelle du secteur, le gouvernement ouvre la porte à de nouvelles offensives contre les salaires, l’emploi et les conditions de travail.
Les chauffeurs routiers qui se mobilisent depuis une semaine dénoncent la possibilité offerte au patronat du secteur de supprimer leurs primes et d’imposer ainsi une baisse de salaire pouvant atteindre 1200 euros. Ce que redoutent les routiers, tous les autres salariés ont des raisons de le craindre.
Après avoir démantelé le Code du travail, le gouvernement s’apprête à recommencer la farce du « dialogue social » pour imposer de nouvelles régressions sociales. Macron a déjà annoncé qu’il recevrait à l’Élysée les dirigeants des centrales syndicales le 12 octobre pour aborder les « prochaines réformes sociales », notamment celle de l’Assurance-chômage.
Le Premier ministre Édouard Philippe le déclare ouvertement : il veut favoriser le capital et les plus riches.
Le budget qu’il s’apprête à faire voter réduit de plusieurs milliards l’impôt sur les bénéfices des entreprises et sur la fortune. L’ISF serait remplacé par un impôt auquel échapperaient les actions et les produits financiers, mais aussi les jets, les yachts, les chevaux de course et les lingots d’or. « C’est un budget du pouvoir d’achat », prétend le gouvernement. Le pouvoir d’achat des riches, faut-il ajouter !
Pour financer ces cadeaux, le gouvernement prévoit 15 milliards d’euros d’économies en rognant sur toutes les dépenses de l’État, en particulier celles qu’il consacrait aux besoins les plus essentiels des classes populaires. La liste de ces mesures qui réduisent le pouvoir d’achat des travailleurs et de leurs familles s’est allongée semaine après semaine : augmentation de la CSG, suppression de dizaines de milliers de contrats aidés, baisse des APL, augmentation du forfait hospitalier…
Macron et Philippe ne cessent de répéter : « Nous avons été élus sur ce programme ». C’est déjà un mensonge : seuls 18 % des inscrits ont voté pour Macron et son programme au premier tour de l’élection présidentielle.
Mais de toute façon, il n’y a pas à se laisser prendre à ce piège : en mai 68, les dix millions de travailleurs qui se sont mis en grève ne se sont pas préoccupés de la façon dont De Gaulle avait été élu !
Les travailleurs sont attaqués, ils doivent se défendre ! Pour se faire craindre du patronat et inverser le rapport de force, il faut se préparer à un mouvement d’ensemble, à une lutte généralisée qui entraîne tout le monde du travail.
Dans le transport routier, plusieurs organisations syndicales appellent à poursuivre les actions. Une journée de grève est appelée le 10 octobre dans la fonction publique. Toutes ces manifestations doivent être un succès.
Mais il est aussi indispensable d’aller rapidement vers une nouvelle journée d’action nationale. Il faut permettre à toutes les mobilisations de s’inscrire dans le combat commun contre le gouvernement et le patronat.
Les travailleurs sont à la base de tout. C’est nous qui faisons fonctionner toute la société, sans nous aucun bien matériel ne serait produit, aucun service public ne fonctionnerait.
Cela nous donne la force de faire ravaler tous ses plans à ce gouvernement des riches.
Beaucoup de travailleurs ont pu reconnaître dans ces reportages les conditions de travail qui leur étaient imposées. Dans bien des entreprises, et pas seulement les plus petites, les travailleurs doivent se défendre contre l’arbitraire patronal et l’aggravation de l’exploitation.
En démantelant le Code du travail, le gouvernement supprime les quelques limites légales qui contribuaient à freiner un peu certains patrons. Les mesures gouvernementales laisseront les mains encore plus libres aux employeurs qui n’auront même plus à craindre la sanction des Prud’hommes.
Plus grave encore, en permettant de « négocier » entreprise par entreprise des droits collectifs qui étaient jusque-là garantis à l’échelle du secteur, le gouvernement ouvre la porte à de nouvelles offensives contre les salaires, l’emploi et les conditions de travail.
Les chauffeurs routiers qui se mobilisent depuis une semaine dénoncent la possibilité offerte au patronat du secteur de supprimer leurs primes et d’imposer ainsi une baisse de salaire pouvant atteindre 1200 euros. Ce que redoutent les routiers, tous les autres salariés ont des raisons de le craindre.
Après avoir démantelé le Code du travail, le gouvernement s’apprête à recommencer la farce du « dialogue social » pour imposer de nouvelles régressions sociales. Macron a déjà annoncé qu’il recevrait à l’Élysée les dirigeants des centrales syndicales le 12 octobre pour aborder les « prochaines réformes sociales », notamment celle de l’Assurance-chômage.
Le Premier ministre Édouard Philippe le déclare ouvertement : il veut favoriser le capital et les plus riches.
Le budget qu’il s’apprête à faire voter réduit de plusieurs milliards l’impôt sur les bénéfices des entreprises et sur la fortune. L’ISF serait remplacé par un impôt auquel échapperaient les actions et les produits financiers, mais aussi les jets, les yachts, les chevaux de course et les lingots d’or. « C’est un budget du pouvoir d’achat », prétend le gouvernement. Le pouvoir d’achat des riches, faut-il ajouter !
Pour financer ces cadeaux, le gouvernement prévoit 15 milliards d’euros d’économies en rognant sur toutes les dépenses de l’État, en particulier celles qu’il consacrait aux besoins les plus essentiels des classes populaires. La liste de ces mesures qui réduisent le pouvoir d’achat des travailleurs et de leurs familles s’est allongée semaine après semaine : augmentation de la CSG, suppression de dizaines de milliers de contrats aidés, baisse des APL, augmentation du forfait hospitalier…
Macron et Philippe ne cessent de répéter : « Nous avons été élus sur ce programme ». C’est déjà un mensonge : seuls 18 % des inscrits ont voté pour Macron et son programme au premier tour de l’élection présidentielle.
Mais de toute façon, il n’y a pas à se laisser prendre à ce piège : en mai 68, les dix millions de travailleurs qui se sont mis en grève ne se sont pas préoccupés de la façon dont De Gaulle avait été élu !
Les travailleurs sont attaqués, ils doivent se défendre ! Pour se faire craindre du patronat et inverser le rapport de force, il faut se préparer à un mouvement d’ensemble, à une lutte généralisée qui entraîne tout le monde du travail.
Dans le transport routier, plusieurs organisations syndicales appellent à poursuivre les actions. Une journée de grève est appelée le 10 octobre dans la fonction publique. Toutes ces manifestations doivent être un succès.
Mais il est aussi indispensable d’aller rapidement vers une nouvelle journée d’action nationale. Il faut permettre à toutes les mobilisations de s’inscrire dans le combat commun contre le gouvernement et le patronat.
Les travailleurs sont à la base de tout. C’est nous qui faisons fonctionner toute la société, sans nous aucun bien matériel ne serait produit, aucun service public ne fonctionnerait.
Cela nous donne la force de faire ravaler tous ses plans à ce gouvernement des riches.
Le 2 octobre 2017
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