Dans quelques jours, nous serons conviés à élire les députés au parlement européen. Les politiciens des partis de gouvernement nous disent que voter pour leur liste serait un vote « utile ». À entendre les uns, il faudrait voter « utile » contre Macron, pour Bardella-Le Pen, c’est-à-dire pour une liste qui prétend améliorer le sort des classes populaires… en les divisant, en dressant les travailleurs français contre les étrangers. À en croire les autres, il faudrait voter « utile » contre Le Pen… et donc pour la liste macroniste.
Nous n’avons pas à choisir. Ni Macron, ce président des riches. Ni Le Pen, qui s’exhibe en Italie aux côtés de tous les dirigeants xénophobes et antiouvriers d’Europe, comme ceux qui, au pouvoir en Autriche, permettent aux patrons de faire travailler les salariés jusqu’à 60 heures par semaine.
À chaque élection, les partis de gouvernement demandent aux travailleurs de voter pour eux. Mais tous se placent sur un même terrain : ils ne remettent pas en cause le système économique dans lequel nous vivons. Dans ce système, les véritables décisions ne se prennent pas aux élections, mais dans les grandes familles bourgeoises, dans les conseils d’administration des grandes entreprises. On le voit en ce moment avec les différents plans de suppressions d’emplois. Carrefour en annonce près de 3 000. Auchan vend 21 magasins et supprime près de 800 emplois ; la famille Mulliez, qui en est propriétaire, a augmenté sa fortune de 25 % en un an. La multinationale Ford ferme son usine de Blanquefort et licencie ses 800 salariés. Dans les trois cas, ni le parlement européen ni le parlement français n’ont été consultés ! La dictature économique des capitalistes se moque bien des élus et des élections.
Les élections ne changent pas la vie des travailleurs. À plus forte raison dans le cas du parlement européen : bien malin qui pourrait dire ce que cette assemblée change effectivement ! Les élections permettent de dire ce qu’on a sur le cœur. S’abstenir, c’est laisser d’autres parler à notre place. Alors ne nous laissons pas voler notre voix.
Pour les travailleurs, le seul vote utile, c’est le vote ouvrier. Dans ce scrutin du 26 mai, avec la liste de Lutte ouvrière, conduite par Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier, les travailleurs peuvent exprimer clairement leur identité de classe.
Ses candidates et ses candidats sont des ouvriers, des employés, des techniciens, des cheminots ou des enseignants. Ils savent ce que vivre avec des salaires ou des pensions modestes signifie. Ils connaissent l’intensification des rythmes de travail, les horaires décalés, la précarité et les restructurations permanentes.
Cette liste milite pour l’augmentation générale des salaires, des pensions et des allocations, et leur indexation sur les prix. Pas un salarié ne devrait gagner moins de 1800 euros net par mois.
Le gouvernement prétend que le chômage baisse, mais 5,6 millions de personnes sont inscrites à Pôle emploi. Pour s’attaquer à ce fléau, il faudra interdire les licenciements et répartir le travail entre tous. Comment accepter que des entreprises bénéficiaires puissent se débarrasser de salariés ?
On nous dit qu’il n’y a pas d’argent pour les Ehpad, pour les urgences hospitalières et pour les services publics. Comment se fait-il que certains puissent, quand il s’agit de restaurer Notre-Dame, débourser 100 ou 200 millions d’euros ? Oui, il y a de l’argent dans notre société. Mais contrairement à ce que dit Macron, il ne ruisselle pas du haut vers le bas, mais il est aspiré du bas vers le haut. Il faut donc que les travailleurs contrôlent les comptes des entreprises et les fortunes privées.
Pour imposer ces revendications, il faudra des luttes massives et puissantes du monde du travail. Il faudra remettre en cause la domination du grand capital et l’exproprier. Cela ne se joue pas dans une élection. Mais il est possible d’y affirmer son appartenance au camp des travailleurs et sa volonté de s’opposer à la dictature du grand capital. La seule liste à dire que les travailleurs, qui font fonctionner toute la société, doivent affirmer leurs intérêts matériels et politiques, est la liste de Lutte ouvrière. C’est la seule liste à dire qu’ils doivent diriger la société, l’organiser et la faire fonctionner pour les besoins de la collectivité, et non pour une minorité de privilégiés.
Le 26 mai, votez pour la liste de Lutte ouvrière.
Nous n’avons pas à choisir. Ni Macron, ce président des riches. Ni Le Pen, qui s’exhibe en Italie aux côtés de tous les dirigeants xénophobes et antiouvriers d’Europe, comme ceux qui, au pouvoir en Autriche, permettent aux patrons de faire travailler les salariés jusqu’à 60 heures par semaine.
À chaque élection, les partis de gouvernement demandent aux travailleurs de voter pour eux. Mais tous se placent sur un même terrain : ils ne remettent pas en cause le système économique dans lequel nous vivons. Dans ce système, les véritables décisions ne se prennent pas aux élections, mais dans les grandes familles bourgeoises, dans les conseils d’administration des grandes entreprises. On le voit en ce moment avec les différents plans de suppressions d’emplois. Carrefour en annonce près de 3 000. Auchan vend 21 magasins et supprime près de 800 emplois ; la famille Mulliez, qui en est propriétaire, a augmenté sa fortune de 25 % en un an. La multinationale Ford ferme son usine de Blanquefort et licencie ses 800 salariés. Dans les trois cas, ni le parlement européen ni le parlement français n’ont été consultés ! La dictature économique des capitalistes se moque bien des élus et des élections.
Les élections ne changent pas la vie des travailleurs. À plus forte raison dans le cas du parlement européen : bien malin qui pourrait dire ce que cette assemblée change effectivement ! Les élections permettent de dire ce qu’on a sur le cœur. S’abstenir, c’est laisser d’autres parler à notre place. Alors ne nous laissons pas voler notre voix.
Pour les travailleurs, le seul vote utile, c’est le vote ouvrier. Dans ce scrutin du 26 mai, avec la liste de Lutte ouvrière, conduite par Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier, les travailleurs peuvent exprimer clairement leur identité de classe.
Ses candidates et ses candidats sont des ouvriers, des employés, des techniciens, des cheminots ou des enseignants. Ils savent ce que vivre avec des salaires ou des pensions modestes signifie. Ils connaissent l’intensification des rythmes de travail, les horaires décalés, la précarité et les restructurations permanentes.
Cette liste milite pour l’augmentation générale des salaires, des pensions et des allocations, et leur indexation sur les prix. Pas un salarié ne devrait gagner moins de 1800 euros net par mois.
Le gouvernement prétend que le chômage baisse, mais 5,6 millions de personnes sont inscrites à Pôle emploi. Pour s’attaquer à ce fléau, il faudra interdire les licenciements et répartir le travail entre tous. Comment accepter que des entreprises bénéficiaires puissent se débarrasser de salariés ?
On nous dit qu’il n’y a pas d’argent pour les Ehpad, pour les urgences hospitalières et pour les services publics. Comment se fait-il que certains puissent, quand il s’agit de restaurer Notre-Dame, débourser 100 ou 200 millions d’euros ? Oui, il y a de l’argent dans notre société. Mais contrairement à ce que dit Macron, il ne ruisselle pas du haut vers le bas, mais il est aspiré du bas vers le haut. Il faut donc que les travailleurs contrôlent les comptes des entreprises et les fortunes privées.
Pour imposer ces revendications, il faudra des luttes massives et puissantes du monde du travail. Il faudra remettre en cause la domination du grand capital et l’exproprier. Cela ne se joue pas dans une élection. Mais il est possible d’y affirmer son appartenance au camp des travailleurs et sa volonté de s’opposer à la dictature du grand capital. La seule liste à dire que les travailleurs, qui font fonctionner toute la société, doivent affirmer leurs intérêts matériels et politiques, est la liste de Lutte ouvrière. C’est la seule liste à dire qu’ils doivent diriger la société, l’organiser et la faire fonctionner pour les besoins de la collectivité, et non pour une minorité de privilégiés.
Le 26 mai, votez pour la liste de Lutte ouvrière.
Le 20 mai 2019
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