Lors de la canicule qui a touché la plus grande partie du pays, on a beaucoup vu les ministres à la télévision, répétant qu’il fallait boire, éviter les efforts physiques ; le Premier ministre s’est même rendu dans un Ehpad… Tous ces politiciens ont brassé beaucoup d’air mais cela n’a pas rafraîchi grand monde…
Pour ceux qui n’avaient d’autre choix que d’aller travailler, toute cette mise en scène n’a évidemment rien changé. Le gouvernement a fait des recommandations mais ce sont les patrons, et eux seuls, qui décidaient de l’aménagement éventuel des horaires et des postes de travail. Là où cela dépendait directement de lui, dans les hôpitaux, le gouvernement n’a rien fait pour les aider à faire face à cette situation alors que depuis plusieurs mois, de nombreux services d’urgence sont en grève pour dénoncer le manque de moyens matériels et humains.
Pourtant, il serait tout à fait possible d’anticiper ce genre de phénomènes. Des scientifiques ne cessent d’alerter en effet sur les conséquences du réchauffement climatique et sur le fait que la fréquence des canicules devrait encore augmenter dans les années à venir. Plus grave encore, les rapports se succèdent sur les risques de voir disparaître de nombreuses espèces végétales et animales et de compromettre à plus long terme les possibilités de vie sur la planète. Des sommets internationaux se succèdent sans rien démontrer d’autre que l’incapacité des gouvernants à agir face aux périls qui menacent l’humanité.
Les gouvernements se préoccupent avant tout de défendre les intérêts de leurs multinationales, finissant toujours par se soumettre à leurs exigences. En fait, ils sont tout aussi impuissants à résoudre le problème climatique qu’à faire face à la crise de leur économie.
Les capitaux sont libres d’aller s’investir dans une mine de charbon polluante sans se préoccuper de la santé publique comme ils peuvent se tourner vers la spéculation, au risque de provoquer une crise financière aux conséquences dramatiques pour l’ensemble de la société. Dans cette société, aucune autre loi que celle de la recherche du profit maximum ne s’impose aux puissances d’argent !
Le capitalisme a d’ores et déjà plongé le monde dans un chaos destructeur. Les licenciements font exploser le chômage et la pauvreté, des régions entières sont maintenues dans le sous-développement, pour qu’une minorité d’actionnaires et d’ultra-riches puissent prospérer et afficher une fortune insolente. L’aggravation de la crise conduit à une concurrence de plus en plus acharnée, à des guerres commerciales qui se multiplient et qui menacent de se transformer en guerres tout court. Depuis des années, plusieurs pays du Moyen-Orient et d’Afrique ont été ravagés par des conflits et des interventions militaires des grandes puissances. Des milliers de femmes et d’hommes sont contraints de fuir leur pays, prêts à risquer leur vie pour gagner l’Europe dont les frontières se hérissent de barbelés. Au fil des naufrages d’embarcations chargées de migrants, la Méditerranée est devenue un véritable cimetière.
Mais ceux qui meurent aujourd’hui sous les bombes ou noyés dans la Méditerranée sont peut-être l’image de l’avenir qui nous menace. Depuis plusieurs semaines, des bruits de bottes se font entendre dans la région du golfe arabo-persique où les États-Unis ont engagé une épreuve de force avec l’Iran. Personne ne peut prédire où peut conduire cette surenchère guerrière, car pour défendre leurs intérêts, les grandes puissances ont transformé le monde en une poudrière qu’une étincelle peut faire exploser.
Seule la classe des travailleurs peut offrir un autre avenir à la société. Placés au cœur de la production, ils sont en mesure de mettre fin à la domination de la bourgeoisie et de réorganiser l’économie sur des bases collectives et fraternelles. Pour agir sur le climat qui ne connaît pas de frontières comme pour mettre fin à la crise dans laquelle s’enfonce l’économie, il faudrait planifier à l’échelle planétaire l’utilisation des ressources naturelles et la gestion des déchets. Il serait alors possible de satisfaire les besoins du plus grand nombre tout en préservant l’environnement et l’avenir de la planète. En s’organisant autour de cet objectif, les travailleurs constitueraient une force irrésistible capable de renverser le capitalisme, ce système qui menace d’entraîner toute l’humanité dans sa faillite.
Pour ceux qui n’avaient d’autre choix que d’aller travailler, toute cette mise en scène n’a évidemment rien changé. Le gouvernement a fait des recommandations mais ce sont les patrons, et eux seuls, qui décidaient de l’aménagement éventuel des horaires et des postes de travail. Là où cela dépendait directement de lui, dans les hôpitaux, le gouvernement n’a rien fait pour les aider à faire face à cette situation alors que depuis plusieurs mois, de nombreux services d’urgence sont en grève pour dénoncer le manque de moyens matériels et humains.
Pourtant, il serait tout à fait possible d’anticiper ce genre de phénomènes. Des scientifiques ne cessent d’alerter en effet sur les conséquences du réchauffement climatique et sur le fait que la fréquence des canicules devrait encore augmenter dans les années à venir. Plus grave encore, les rapports se succèdent sur les risques de voir disparaître de nombreuses espèces végétales et animales et de compromettre à plus long terme les possibilités de vie sur la planète. Des sommets internationaux se succèdent sans rien démontrer d’autre que l’incapacité des gouvernants à agir face aux périls qui menacent l’humanité.
Les gouvernements se préoccupent avant tout de défendre les intérêts de leurs multinationales, finissant toujours par se soumettre à leurs exigences. En fait, ils sont tout aussi impuissants à résoudre le problème climatique qu’à faire face à la crise de leur économie.
Les capitaux sont libres d’aller s’investir dans une mine de charbon polluante sans se préoccuper de la santé publique comme ils peuvent se tourner vers la spéculation, au risque de provoquer une crise financière aux conséquences dramatiques pour l’ensemble de la société. Dans cette société, aucune autre loi que celle de la recherche du profit maximum ne s’impose aux puissances d’argent !
Le capitalisme a d’ores et déjà plongé le monde dans un chaos destructeur. Les licenciements font exploser le chômage et la pauvreté, des régions entières sont maintenues dans le sous-développement, pour qu’une minorité d’actionnaires et d’ultra-riches puissent prospérer et afficher une fortune insolente. L’aggravation de la crise conduit à une concurrence de plus en plus acharnée, à des guerres commerciales qui se multiplient et qui menacent de se transformer en guerres tout court. Depuis des années, plusieurs pays du Moyen-Orient et d’Afrique ont été ravagés par des conflits et des interventions militaires des grandes puissances. Des milliers de femmes et d’hommes sont contraints de fuir leur pays, prêts à risquer leur vie pour gagner l’Europe dont les frontières se hérissent de barbelés. Au fil des naufrages d’embarcations chargées de migrants, la Méditerranée est devenue un véritable cimetière.
Mais ceux qui meurent aujourd’hui sous les bombes ou noyés dans la Méditerranée sont peut-être l’image de l’avenir qui nous menace. Depuis plusieurs semaines, des bruits de bottes se font entendre dans la région du golfe arabo-persique où les États-Unis ont engagé une épreuve de force avec l’Iran. Personne ne peut prédire où peut conduire cette surenchère guerrière, car pour défendre leurs intérêts, les grandes puissances ont transformé le monde en une poudrière qu’une étincelle peut faire exploser.
Seule la classe des travailleurs peut offrir un autre avenir à la société. Placés au cœur de la production, ils sont en mesure de mettre fin à la domination de la bourgeoisie et de réorganiser l’économie sur des bases collectives et fraternelles. Pour agir sur le climat qui ne connaît pas de frontières comme pour mettre fin à la crise dans laquelle s’enfonce l’économie, il faudrait planifier à l’échelle planétaire l’utilisation des ressources naturelles et la gestion des déchets. Il serait alors possible de satisfaire les besoins du plus grand nombre tout en préservant l’environnement et l’avenir de la planète. En s’organisant autour de cet objectif, les travailleurs constitueraient une force irrésistible capable de renverser le capitalisme, ce système qui menace d’entraîner toute l’humanité dans sa faillite.
Le 29 juillet 2019
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