L’évolution de la pandémie, les inquiétudes et les contraintes qu’elle engendre nous préoccupent tous. Mais elle n’a pas suspendu la lutte de classe. C’est même l’inverse : partout, le grand patronat a utilisé le Covid, les restrictions et l’ambiance anxiogène pour resserrer la discipline et accroître l’exploitation.
Heures supplémentaires à la pelle, samedis et nuits travaillés ; vols de congés ; augmentation de la charge de travail ; blocage, voire baisse des salaires ; pressions et sanctions pour un rien… Les retards de production liés aux fermetures du premier confinement et le renvoi des intérimaires ont été compensés, dans bien des cas, par des cadences et des rythmes de production délirants.
Avec moins de salariés, bien des multinationales ont produit et gagné autant en 2020 qu’en 2019. Sans bouger le petit doigt, les actionnaires continuent de s’enrichir. En trimant et en acceptant bien des sacrifices, les travailleurs galèrent, quand ils ne sont pas mis la porte !
Car l’avalanche des plans de licenciements continue : Total, les Fonderies du Poitou, Cargill, l’enseigne d’ameublement Alinéa, Accor, Danone, Auchan, Bridgestone, l’entreprise de restauration Elior, General Electric, Nokia, Renault, Airbus, Air France, ADP… comment les citer tous quand on en compte des dizaines par semaine ?
Parmi eux, il y a le plan de Michelin : 2 300 emplois supprimés, après avoir réalisé 1,7 milliard de bénéfices en 2019 et multiplié les dividendes ces dernières années. Et son PDG ne se cache pas derrière le Covid : il assume vouloir être plus productif pour être parmi les premiers.
Dans le genre « Je fais mon fric, mais j’en veux encore plus », il y a aussi Sanofi : un millier d’emplois supprimés dont 400 dans la recherche, en pleine crise sanitaire et alors que le groupe a touché près d'un milliard de l’État et distribué 4 milliards à ses actionnaires en 2019 !
Des millions de familles ouvrières dépendent des associations caritatives pour manger ? Des restaurateurs et des commerçants se demandent comment survivre ? Michelin, Sanofi, Total… veulent garantir à leurs actionnaires qu’ils seront servis comme des rois ! Face à la concurrence, ils veulent être plus rentables que les plus rentables, plus rapaces que les plus rapaces ! Tant pis si cela signifie plus d’exploitation, de chômeurs et de pauvreté dans cette période de crise !
Intensification de l’exploitation pour les uns, licenciement pour les autres : voilà ce que la bourgeoisie réserve au monde du travail !
Même aidé et arrosé de milliards par l’État, le grand patronat ne fait aucun cadeau aux travailleurs. Et ce n’est pas le gouvernement qui l’en empêchera car lui-même continue de supprimer des emplois publics et des moyens, y compris dans la Santé ou l’Éducation.
Beaucoup de travailleurs se défendent à l’échelle de leur entreprise. C’est le cas des travailleurs de la raffinerie Total de Grandpuits en Seine-et-Marne, en grève depuis quatre semaines car menacés par la suppression de 700 emplois. C’est le cas des salariés du voyagiste Tui qui contestent un plan de 600 emplois. Mais les capitalistes mènent une offensive générale contre les travailleurs, contre leurs emplois, leurs conditions de travail, leur niveau de vie, et on n’y fera face qu’avec une contre-offensive de l’ensemble de la classe ouvrière.
Une telle mobilisation ne se décrète pas, bien sûr. Mais elle est nécessaire et possible. La CGT, Solidaires et la FSU appellent à une journée de mobilisation et de grève jeudi 4 février. C’est l’occasion d’affirmer, collectivement, que les travailleurs ont des objectifs et des perspectives à opposer à la bourgeoisie et son gouvernement.
Assurer un emploi à tous, dans des conditions convenables, est le problème central du monde du travail : il faut stopper les licenciements et répartir le travail entre tous avec maintien des salaires ! Cette répartition du travail signifie aussi créer des emplois partout où les salariés ont du travail par-dessus la tête. C’est vrai dans le privé mais aussi dans le public : il faut travailler moins pour travailler tous !
Une minorité est de plus en plus riche quand le monde ouvrier s’appauvrit : il faut augmenter les salaires, pas les marges des entreprises ni les dividendes des actionnaires !
Avec les 100 milliards du plan de relance, il est possible de créer plus de 2,7 millions d’emplois : il faut le contrôle des salariés sur l’argent public qui est encaissé par le grand patronat ! Cet argent doit servir à garantir les emplois et les salaires et à embaucher dans les hôpitaux et les maisons de retraite !
Il n’y aura ni confinement ni couvre-feu contre la rapacité patronale. Il dépend des travailleurs de riposter et de construire la contre-offensive nécessaire du monde du travail.
Heures supplémentaires à la pelle, samedis et nuits travaillés ; vols de congés ; augmentation de la charge de travail ; blocage, voire baisse des salaires ; pressions et sanctions pour un rien… Les retards de production liés aux fermetures du premier confinement et le renvoi des intérimaires ont été compensés, dans bien des cas, par des cadences et des rythmes de production délirants.
Avec moins de salariés, bien des multinationales ont produit et gagné autant en 2020 qu’en 2019. Sans bouger le petit doigt, les actionnaires continuent de s’enrichir. En trimant et en acceptant bien des sacrifices, les travailleurs galèrent, quand ils ne sont pas mis la porte !
Car l’avalanche des plans de licenciements continue : Total, les Fonderies du Poitou, Cargill, l’enseigne d’ameublement Alinéa, Accor, Danone, Auchan, Bridgestone, l’entreprise de restauration Elior, General Electric, Nokia, Renault, Airbus, Air France, ADP… comment les citer tous quand on en compte des dizaines par semaine ?
Parmi eux, il y a le plan de Michelin : 2 300 emplois supprimés, après avoir réalisé 1,7 milliard de bénéfices en 2019 et multiplié les dividendes ces dernières années. Et son PDG ne se cache pas derrière le Covid : il assume vouloir être plus productif pour être parmi les premiers.
Dans le genre « Je fais mon fric, mais j’en veux encore plus », il y a aussi Sanofi : un millier d’emplois supprimés dont 400 dans la recherche, en pleine crise sanitaire et alors que le groupe a touché près d'un milliard de l’État et distribué 4 milliards à ses actionnaires en 2019 !
Des millions de familles ouvrières dépendent des associations caritatives pour manger ? Des restaurateurs et des commerçants se demandent comment survivre ? Michelin, Sanofi, Total… veulent garantir à leurs actionnaires qu’ils seront servis comme des rois ! Face à la concurrence, ils veulent être plus rentables que les plus rentables, plus rapaces que les plus rapaces ! Tant pis si cela signifie plus d’exploitation, de chômeurs et de pauvreté dans cette période de crise !
Intensification de l’exploitation pour les uns, licenciement pour les autres : voilà ce que la bourgeoisie réserve au monde du travail !
Même aidé et arrosé de milliards par l’État, le grand patronat ne fait aucun cadeau aux travailleurs. Et ce n’est pas le gouvernement qui l’en empêchera car lui-même continue de supprimer des emplois publics et des moyens, y compris dans la Santé ou l’Éducation.
Beaucoup de travailleurs se défendent à l’échelle de leur entreprise. C’est le cas des travailleurs de la raffinerie Total de Grandpuits en Seine-et-Marne, en grève depuis quatre semaines car menacés par la suppression de 700 emplois. C’est le cas des salariés du voyagiste Tui qui contestent un plan de 600 emplois. Mais les capitalistes mènent une offensive générale contre les travailleurs, contre leurs emplois, leurs conditions de travail, leur niveau de vie, et on n’y fera face qu’avec une contre-offensive de l’ensemble de la classe ouvrière.
Une telle mobilisation ne se décrète pas, bien sûr. Mais elle est nécessaire et possible. La CGT, Solidaires et la FSU appellent à une journée de mobilisation et de grève jeudi 4 février. C’est l’occasion d’affirmer, collectivement, que les travailleurs ont des objectifs et des perspectives à opposer à la bourgeoisie et son gouvernement.
Assurer un emploi à tous, dans des conditions convenables, est le problème central du monde du travail : il faut stopper les licenciements et répartir le travail entre tous avec maintien des salaires ! Cette répartition du travail signifie aussi créer des emplois partout où les salariés ont du travail par-dessus la tête. C’est vrai dans le privé mais aussi dans le public : il faut travailler moins pour travailler tous !
Une minorité est de plus en plus riche quand le monde ouvrier s’appauvrit : il faut augmenter les salaires, pas les marges des entreprises ni les dividendes des actionnaires !
Avec les 100 milliards du plan de relance, il est possible de créer plus de 2,7 millions d’emplois : il faut le contrôle des salariés sur l’argent public qui est encaissé par le grand patronat ! Cet argent doit servir à garantir les emplois et les salaires et à embaucher dans les hôpitaux et les maisons de retraite !
Il n’y aura ni confinement ni couvre-feu contre la rapacité patronale. Il dépend des travailleurs de riposter et de construire la contre-offensive nécessaire du monde du travail.
Le 25 janvier 2021
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