lundi 22 février 2021

Troupes françaises, hors du Sahel et hors d'Afrique !

Le dispositif Barkhane qui compte quelque 5 100 hommes au Sahel est donc maintenu. Macron s’est félicité de « plusieurs victoires militaires » et de l’implication de plus en plus importante des troupes maliennes et tchadiennes. Emporté dans son élan, il a affirmé avoir « sauvé le Sahel », il suffirait donc de terminer le travail. Quel mensonge !


C’est un mensonge que l’on nous sert depuis le déploiement des troupes au Mali en 2013. À l’époque, Hollande était président et Le Drian, actuel ministre des Affaires étrangères de Macron, était ministre de la Défense. Tous deux avaient présenté l’intervention comme une opération coup de poing. Quelques mois après son déclenchement, Hollande s’était vanté, à Bamako, au Mali, d’avoir « gagné cette guerre ». C’était il y a huit ans !

Huit ans que les soldats français « traquent les djihadistes dans leur dernier retranchement ». Mais plus ils « décapitent les organisations terroristes », comme aiment si bien le dire nos dirigeants, plus les têtes repoussent !

Quasiment pas un jour ne se passe sans qu'une attaque se produise au Mali, au Burkina Faso ou au Niger. L’insécurité et l’obscurantisme sont les grands vainqueurs de la déstabilisation engendrée par la guerre : deux millions de déplacés ; des villageois pris en tenaille entre les différentes factions qui cherchent à faire la loi et à piller leurs maigres ressources ; des jeunes sans perspectives et embrigadés, qui dans des réseaux de trafiquants, qui dans des milices communautaires ou djihadistes…

À cela, s’ajoutent le racket et les agressions des soldats maliens ou burkinabés censés protéger la population, et les exactions des troupes françaises. Celles-ci sont accusées d’avoir bombardé des civils rassemblés pour un mariage et tué 19 personnes, le 3 janvier dernier, près du village de Bounti, au centre du Mali. Combien cela fera-t-il de nouvelles recrues pour les djihadistes ?

L’armée américaine a son bourbier en Afghanistan, l’armée française a le sien au Sahel !

Pour répondre aux critiques sur la possibilité de gagner la guerre et pour amadouer les populations locales qui voient de plus en plus les troupes françaises comme des forces d’occupation, le gouvernement met en avant l’aide humanitaire. Le Drian a annoncé un renforcement de sa politique d’aide au développement, et Macron veut vacciner l’Afrique. Il est incapable de vacciner ici et c’est la Chine qui livre des vaccins en Afrique, mais Macron fait semblant de s’en occuper !

La France a toujours accompagné ses interventions militaires d’une prétendue politique de développement. Même la colonisation, faite de pillages, de travaux forcés et de mise en esclavage des populations, était présentée comme une mission civilisatrice ! Depuis la décolonisation, la France est intervenue des dizaines de fois en Afrique. Nulle part, elle n’a enrayé le sous-développement et instauré la démocratie et la sécurité. Du moment que la clique choisie par l’Élysée est au pouvoir et que les affaires de la bourgeoisie française prospèrent, l'État français s’accommode des pires dictatures.

Que la France se pose, encore aujourd'hui, en sauveur de l’Afrique est d'autant plus révoltant qu'elle contribue encore au pillage du continent. Si une partie de sa population est forcée de s’exiler, Total, qui pompe le pétrole du Congo et du Gabon, ou Bolloré, qui domine ses principaux ports et réseaux de transport, y vivent très bien. Et que deviendrait la prétendue indépendance énergétique de la France sans la possibilité donnée à Orano, ex-Areva, d'extraire l'uranium du Niger ?

L’époque du colonialisme est passée, mais l'Afrique continue à être vidée de son sang et de ses richesses. C’est cette réalité qui fait le lit du djihadisme, et que défendent les troupes françaises de Barkhane et celles basées en Côte d'Ivoire, au Tchad ou à Djibouti.

Aujourd'hui, l’opposition multiplie ses critiques vis-à-vis de cette opération, et certains, dont le PCF et la France insoumise, demandent une discussion parlementaire pour envisager le retrait des troupes françaises du Sahel. Mais en 2013, lorsque le Parlement a eu à se prononcer sur l’entrée en guerre, pas une seule voix ne s’y est opposée.

Au déclenchement des guerres - ce fut le cas lors de la Première guerre mondiale et de la guerre d’Algérie -, les partis gouvernementaux s’unissent dans un réflexe d’union sacrée pour défendre ce qu’ils considèrent être « les intérêts de la France ». C’est à cela que les travailleurs peuvent reconnaître les partis dévoués à la bourgeoisie. Le camp des travailleurs est à l’opposé : contre la bourgeoisie impérialiste, avec les peuples pillés, affamés et dressés les uns contre les autres ! 

Le 22 février 2021

lundi 15 février 2021

Le profit et la concurrence compromettent la lutte contre la pandémie

Les semaines passent, et la perspective de voir vacciner l’ensemble de la population, ou ne serait-ce que les personnes les plus à risque, s’éloigne. En un mois et demi, près de trois millions de personnes ont reçu au moins une dose de vaccin. À ce rythme, il faudrait deux ans pour vacciner la moitié de la population du pays !

Mais ce qui se passe dans le reste du monde est tout aussi inquiétant. Les trois quarts des doses vaccinales disponibles sont déployées dans seulement dix États, les plus riches de la planète. Les pays les plus pauvres ne sont pas seulement en retard sur les autres, ils sont, dans la plupart des cas, dans l’impossibilité d’accéder aux vaccins du fait de leur prix prohibitif. En Afrique, l’écrasante majorité des pays n’ont pas commencé à vacciner.

Comme toujours dans cette société, les plus riches sont les premiers servis. C’est vrai dans un pays riche comme la France où les plus aisés réussissent plus facilement à trouver un créneau de vaccination. Mais ça l’est surtout entre les pays riches et les pays pauvres. C’est révoltant et inacceptable.

Il ne s’agit pas seulement d’éthique et de solidarité internationale. C’est une question d’efficacité car nous ne sortirons de cette pandémie qu’à l’échelle de l’humanité. Le combat contre le virus ne peut être gagné tant qu’il subsiste ne serait-ce qu’un seul foyer épidémique incontrôlé quelque part dans le monde. On en a l’illustration avec ce qui se passe au Brésil ou en Afrique du sud, où plusieurs variants ont fait leur apparition et menacent la campagne mondiale de vaccination.

Mettre sous cloche un pays, l’isoler du reste de la planète, est illusoire dans notre monde de circulations et d’échanges permanents. Abandonner les pays pauvres à leur sort est abject et stupide. Et on peut en dire autant du nationalisme vaccinal !

La guerre commerciale entre capitalistes et les rivalités internationales poussent à mépriser et ignorer les vaccins découverts en Chine, en Russie ou à Cuba. Elles poussent chaque pays à vouloir son propre vaccin pour favoriser son champion national. Et aujourd'hui elles les poussent à se concurrencer pour passer commande et être servis en premier. C’est d’une bêtise sans nom. Ce nationalisme vaccinal freine la lutte contre la pandémie. Il ne peut que se retourner contre tout le monde !

« Sans une action internationale rapide, efficace et solidaire, nous prenons le risque que le virus nous échappe », a récemment affirmé Macron. Même un libéral comme lui est forcé de le reconnaître : pour lutter contre la pandémie, la coopération serait supérieure à la concurrence et à la guéguerre entre nations. La planification serait supérieure aux lois du marché.

Oui, pour combattre efficacement le virus, il faudrait mettre en commun les connaissances, y compris celles des scientifiques chinois, russes ou cubains. Il faudrait supprimer le secret commercial et la sacro-sainte propriété intellectuelle des laboratoires. Il faudrait les forcer à partager leurs découvertes pour que les vaccins soient fabriqués dans toutes les entreprises qui en sont capables. Il faudrait que la production des vaccins soit collective et ne serve pas à faire du profit. En un mot, il faudrait rejeter la concurrence et la propriété privée.

C’est une nécessité objective que Macron avait exprimée en disant que le vaccin devait être un « bien commun ». Mais ni lui, ni aucun des politiciens qui aspirent au pouvoir ne sont capables de la réaliser. Une telle mobilisation exigerait des réquisitions et des expropriations. Elle serait une déclaration de guerre aux capitalistes. Il ne faut pas l’attendre de ces politiciens dévoués corps et âme à la bourgeoisie et à son système.

Les dirigeants de la planète ne parviennent même pas à obtenir des trusts pharmaceutiques qu’ils renoncent à une partie de leurs profits pour rendre les vaccins accessibles aux pays pauvres. Ils se refusent à tout bras de fer contre les labos quand bien même il serait salutaire pour toute la société et pour les capitalistes eux-mêmes. Cette crise montre la nature réelle des dirigeants politiques qui prétendent gouverner : des serviteurs prêts à tout accepter ! Des paillassons !

Vacciner des milliards de personnes sur des années est une manne pour les actionnaires des Big Pharma. Ils peuvent négocier et renoncer à une partie de leurs profits mais ils ne tolèreront jamais que l’on touche au secret industriel et commercial, à leur propriété privée et à leur pouvoir. Pour défendre leurs intérêts de parasites richissimes, les capitalistes sabotent la lutte contre la pandémie et compromettent l’avenir de la société. Ils donnent raison à tous ceux qui les combattent et visent au renversement de la domination capitaliste ! 
 
Le 15 février 2021



lundi 8 février 2021

La concurrence capitaliste : un virus plus menaçant que le Covid !

Le capitalisme, la concurrence, la propriété privée ont l’art de gâcher les plus belles découvertes, et c’est encore ce qui se passe aujourd'hui avec la vaccination.


Les scientifiques ont fait leur travail. En trouvant des vaccins efficaces, en dix mois, ils ont réalisé un exploit que beaucoup estimaient impossible. L’enjeu est maintenant de fabriquer vite et en masse pour sauver des vies et pour ne pas être rattrapé par des variants qui échapperaient aux vaccins.

Cela nécessiterait une mobilisation générale des industriels de la pharmacie, un partage de leurs connaissances, une mise en commun de leurs chaînes de fabrication et de leurs efforts pour en installer de nouvelles. Cela exigerait de mobiliser ouvriers, techniciens et ingénieurs, dont certains sont aujourd’hui condamnés au chômage.

Au lieu de cela, les labos se mènent une concurrence féroce et protègent jalousement leurs brevets. S’ils acceptent de sous-traiter une phase de leur production, c’est toujours en gardant le contrôle de leurs secrets de fabrication parce qu’il n’est pas question, pour eux, de partager la poule aux œufs d’or. Et tant pis si l’on perd un temps précieux !

D’immense espoir, la vaccination est devenue l’objet de toutes les tensions et de toutes les bassesses : labos qui encaissent l’argent mais ne fournissent pas ; mesquineries comme celle de Pfizer qui fait payer la sixième dose trouvée au fond des flacons ; surenchères autour des commandes qui les rendent inaccessibles aux pays pauvres. Du côté des États, c’est le déchaînement des égoïsmes nationaux, les chamailleries pour être servi en priorité et les stupides trompettes nationalistes.

L’organisation capitaliste de la société, avec la concurrence et la recherche du profit, est vantée pour son efficacité et sa capacité d’innovation. En fait, elle freine, dénature et gâche les immenses possibilités de la société. Avec le nucléaire et la bombe atomique, on a vu qu’elle est capable de retourner de formidables progrès contre l’humanité elle-même !

Une illustration du gâchis capitaliste est la condamnation au chômage de millions de femmes et d’hommes. Ce sont des bonnes volontés, des dévouements, des compétences que la société capitaliste gaspille pour des raisons de rentabilité, de concurrence et par rapacité.

Les défenseurs invétérés du capitalisme expliquent que l’appât du gain et la concurrence ont accéléré les découvertes de vaccins. Ils confondent tout. Les profits promis par la vaccination anti-covid ont donné à la recherche l’allure d’une ruée vers l’or, mais ce n’est pas ce qui a motivé les chercheurs à travailler nuit et jour !

Si les épidémiologistes, les biologistes ou les généticiens passent leur vie à étudier, sans garantie que leurs travaux aboutiront un jour, ce n’est certainement pas pour s’enrichir personnellement et encore moins pour grossir les fortunes d’une poignée de parasites. Et pour eux, la concurrence et le secret ne sont pas des avantages : ils freinent l’avancée des connaissances et entravent la réflexion collective.

Les dirigeants de la société, ses politiciens et ses intellectuels ne sont pas aveugles. Ils sont forcés de reconnaître qu’une telle pandémie impose d’unir toutes les forces disponibles à l’échelle mondiale. C’est pourquoi même les plus respectueux des intérêts de la bourgeoisie expriment la nécessité de faire tomber les brevets dans le domaine public ou de réquisitionner certaines chaînes de fabrication.

Poussé par l’urgence de la situation, Macron lui-même avait promis de « sortir les vaccins des lois du marché ». Il n’en est pas capable. Ni lui, ni aucun gouvernement futur, car les politiciens qui candidatent pour gérer le système sont trop liés et soumis aux intérêts du grand capital pour être capables de lui imposer quoi que ce soit.

Pour faire du vaccin un bien commun, il faudrait démolir le monopole des trusts pharmaceutiques. Il faudrait réquisitionner ces sociétés, mettre leurs moyens de recherche et de production en commun et les faire fonctionner avec l’objectif de répondre aux besoins de toute la population.

Appeler à la réquisition, la collectivisation et la planification sera une déclaration de guerre contre les capitalistes, car ils ne sont pas prêts à abandonner ne serait-ce que la moitié de leurs profits ou de leur pouvoir. Partout où il y a des actionnaires, ils en veulent pour leur argent, a fortiori quand ils ont misé sur le bon cheval.

Seuls les travailleurs, les exploités qui n’ont que leurs chaines à perdre ont intérêt au fonctionnement collectif de la société. C’est utopique ? La pandémie montre que c’est, pour des millions de femmes et d’hommes, une question de vie ou de mort. 
 
Le 8 février 2021

lundi 1 février 2021

Pour l'arrêt des licenciements et la répartition du travail entre tous, ensemble le 4 février !


Menace de reconfinement, variants, vaccination à pas de tortue… l’épidémie n’en finit pas et l’incapacité du gouvernement à l’enrayer fait planer un certain fatalisme. Mais si l’on doit se résoudre à vivre avec le coronavirus pendant encore des mois, il n’y a aucune raison de se résigner à la politique antiouvrière du gouvernement et du patronat. Il n’y a aucune raison de se taire face au refus du gouvernement d’embaucher dans les hôpitaux ou dans les écoles. Aucune raison de se résigner aux licenciements et aux attaques patronales !

La crise sanitaire a bon dos : si le tourisme, le transport aérien et la culture sont toujours à l’arrêt ou forcés de tourner au ralenti, la grande distribution, l’automobile, l’agroalimentaire, la pharmacie tournent à plein régime. Dans la plupart des grandes entreprises, les commandes sont là, les profits rentrent et le grand patronat utilise le Covid, les restrictions et l’ambiance délétère pour attaquer la condition ouvrière.

Le gouvernement impose un couvre-feu et met notre vie privée au ralenti. Au travail, c’est l’inverse : les rythmes de production sont toujours plus délirants et les patrons nous demandent d’aligner les heures supplémentaires, les samedis et les nuits travaillés. Tout cela, pour des clopinettes !

Coronavirus ou pas, les capitalistes mènent toujours la lutte de classe. Partout, le grand patronat se cache derrière l’épidémie pour restructurer et licencier à tour de bras. Il en profite pour intensifier l’exploitation et instaurer une discipline de fer. Il en profite pour bloquer, voire baisser les salaires. C’est vrai dans le privé et dans le public, parce que l’État se comporte comme n’importe quel exploiteur.

C’est l’intensification de l’exploitation pour les uns, le licenciement et le chômage pour les autres. Parmi beaucoup d’autres, Michelin, Auchan, Total, Renault, Sanofi, des groupes plus que prospères, ont annoncé des plans de licenciements et vont pousser des milliers de travailleurs au chômage, c’est-à-dire à la mort sociale. Pourquoi ? Parce que dans la concurrence entre rapaces, ces grands groupes veulent continuer à être les premiers. Parce qu’ils veulent s’assurer que leur cours boursier continuera de monter. Parce que les actionnaires exigent toujours la meilleure rentabilité possible.

Les milliardaires qui nous exploitent n’arrêteront pas d’eux-mêmes leur course à la fortune. Et ce n’est pas le gouvernement qui leur imposera quoi que ce soit puisqu’il continue de leur verser des milliards d’aides, même quand ils enchaînent les plans de licenciements.

Les attaques patronales déclenchent des réactions ouvrières. Les travailleurs de la raffinerie Total de Grandpuits sont en grève depuis plus d’un mois contre des suppressions d’emplois. Et il y a, ici et là, des débrayages pour les salaires. C’est sur cette voie qu’il faut avancer, et tous ensemble.

Contre l’offensive des capitalistes, il faut une contre-offensive de l’ensemble de la classe ouvrière. Renouer avec les luttes collectives est nécessaire. C’est nécessaire pour sauver notre droit à un emploi, un salaire et une retraite dignes. Ça l’est pour préserver l’avenir de la société dans son ensemble, car une société dominée par le chômage de masse et la misère est condamnée à pourrir par tous les bouts. Une mobilisation de l’ensemble du monde du travail ne se décrète pas, bien sûr, mais elle commence par le fait d’affirmer nos intérêts.

Avec le renvoi des intérimaires et des CDD, le chômage a explosé. Pour ne pas ajouter la crise à la crise, il faut stopper les licenciements et répartir le travail entre tous avec le maintien des salaires. Dans les hôpitaux, dans les écoles, mais aussi dans bien des entreprises privées, des salariés font le travail de deux ou trois personnes : il faut embaucher !

Les actionnaires n’ont pas besoin de plus de dividendes pour vivre. Un travailleur, lui, n’a que son salaire ou sa pension de retraite pour joindre les deux bouts : il faut les augmenter en prenant sur les profits ! Si l’on ne veut pas que les 100 milliards du plan de relance atterrissent dans les profits, puis dans la spéculation, il faut que les salariés puissent contrôler ce que le grand patronat va encaisser, car cet argent doit servir aux salaires et aux emplois !

Il faut affirmer ces objectifs et ces perspectives. Il sera possible de le faire jeudi 4 février puisque la CGT, Solidaires et la FSU appellent à une journée de mobilisation interprofessionnelle réunissant le public et le privé.

La crise actuelle souligne l’injustice fondamentale d’une société où une classe de riches parasites prospère en aggravant le malheur de tous. Pour elle c’est « À la guerre comme à la guerre » ! Nous en serons les éternelles victimes si nous ne visons pas à renverser cette classe d’exploiteurs !

Le 1er février 2021
 
Rassemblement à Vierzon
Jeudi 4 février - 10h30
Forum République