Le volet de la réforme de l’assurance chômage diminuant les allocations des chômeurs s’appliquera à partir du 1er juillet. Par exemple, un travailleur mis au chômage après huit mois de travail payés au Smic verra son indemnisation passer de 970 € à 685 € par mois.
Macron et ses semblables ne s’imaginent pas vivre avec le Smic, mais ils volent 100, 200, 300 € par mois aux chômeurs. En pleine crise, alors que les plans de licenciements se multiplient et que le nombre de chômeurs explose !
Et ensuite ils déploreront la montée de la misère ? Ils octroieront une prime par-ci, par-là, telles de bonnes âmes charitables ? Mais les travailleurs ne demandent pas l’aumône, ils veulent gagner leur vie en travaillant !
Tout cela est d’un mépris et d’une violence inouïs. Car la violence de la société est aussi là. Elle est dans l’impossibilité de gagner sa vie ; dans les privations sans fin ; dans la culpabilité et l’angoisse de dépendre d’allocations ou de la charité. Elle est aussi de ne pas se voir d’autre avenir que la misère.
Les restaurateurs dont les établissements sont fermés ou les artistes privés de leur public témoignent chaque jour de leur désarroi. Ils expriment l’injustice qu’ils ressentent de ne pas pouvoir exercer leur activité professionnelle. Eh bien, c’est ce que vivent en permanence des millions de salariés condamnés au chômage !
Les commerçants ou les professionnels de la culture sont empêchés de travailler par décret gouvernemental. Les salariés, eux, sont mis au chômage sur décision patronale. C’est injuste et insupportable dans les deux cas.
La différence, c’est que les suppressions d’emplois, les fins de contrat, les licenciements et les fermetures d’entreprise relèvent du fonctionnement normal et banal du capitalisme. Le code du travail et toutes les réglementations permettent au grand patronat de se débarrasser des travailleurs quand il n’en a plus besoin. Maître chez lui, il peut renvoyer ceux qu’il ne trouve pas assez productifs. Il peut réorganiser le travail pour demander à un salarié de faire le travail de deux.
Dans cette période de crise, c’est plus vrai que jamais. Renault, Michelin, Nokia, Airbus, Sanofi, Total, ADP… la liste des grandes firmes qui licencient ne cesse de s’allonger.
S’y ajoute maintenant le groupe PSA - Stellantis. Son PDG a annoncé, la semaine dernière, qu’il ne produira pas son prochain moteur dans son usine de Douvrin dans le Pas-de-Calais. Il planifie donc la mort de l’usine.
Les actionnaires de PSA se partagent actuellement l’équivalent de 2,5 milliards d’euros et ils menacent 1500 salariés de perdre leur gagne-pain, dans un ancien bassin minier ravagé par le chômage et frappé par la fermeture de Bridgestone.
Même gavé de milliards par le gouvernement, même à la tête de fortunes immenses, le grand patronat est sans pitié contre le monde du travail !
Il faut arrêter les licenciements et combattre réellement le chômage. Pour cela, il n’y a qu’une solution : répartir le travail entre tous sans diminution de salaire. Il y a moins de travail à réaliser ? L’entreprise se reconvertit ? Le travail doit être réorganisé de façon à être réparti entre tous. C’est vrai aussi du côté de l’État, car il y aurait des milliers d’emplois utiles à créer dans les hôpitaux, les Ehpad ou l’Éducation. Baisser les cadences et réduire le temps de travail pour conserver tous les postes et embaucher est de l’intérêt des travailleurs et de toute la société.
Un emploi et un salaire, c’est la seule richesse des exploités dans cette société. Tout le monde doit en avoir un : les jeunes comme les plus vieux, les femmes comme les hommes, les moins qualifiés comme les plus diplômés, les handicapés comme les valides, ceux qui ont une carte d’identité française comme ceux qui n’en ont pas.
Nous ne l’obtiendrons que collectivement et au prix d’un combat acharné contre la classe capitaliste. Mais nous en avons la capacité.
En travaillant, nous ne gagnons pas seulement notre pain. Nous produisons toutes les richesses. Nous produisons les profits, les capitaux et les fortunes extraordinaires qu’une minorité s’approprie. Nous sommes à la base de toute la vie sociale. Cela nous donne non seulement la légitimité d’imposer nos intérêts contre la classe de parasites qui domine la société, mais cela nous donne aussi les moyens d’inverser le rapport de force.
Macron et ses semblables ne s’imaginent pas vivre avec le Smic, mais ils volent 100, 200, 300 € par mois aux chômeurs. En pleine crise, alors que les plans de licenciements se multiplient et que le nombre de chômeurs explose !
Et ensuite ils déploreront la montée de la misère ? Ils octroieront une prime par-ci, par-là, telles de bonnes âmes charitables ? Mais les travailleurs ne demandent pas l’aumône, ils veulent gagner leur vie en travaillant !
Tout cela est d’un mépris et d’une violence inouïs. Car la violence de la société est aussi là. Elle est dans l’impossibilité de gagner sa vie ; dans les privations sans fin ; dans la culpabilité et l’angoisse de dépendre d’allocations ou de la charité. Elle est aussi de ne pas se voir d’autre avenir que la misère.
Les restaurateurs dont les établissements sont fermés ou les artistes privés de leur public témoignent chaque jour de leur désarroi. Ils expriment l’injustice qu’ils ressentent de ne pas pouvoir exercer leur activité professionnelle. Eh bien, c’est ce que vivent en permanence des millions de salariés condamnés au chômage !
Les commerçants ou les professionnels de la culture sont empêchés de travailler par décret gouvernemental. Les salariés, eux, sont mis au chômage sur décision patronale. C’est injuste et insupportable dans les deux cas.
La différence, c’est que les suppressions d’emplois, les fins de contrat, les licenciements et les fermetures d’entreprise relèvent du fonctionnement normal et banal du capitalisme. Le code du travail et toutes les réglementations permettent au grand patronat de se débarrasser des travailleurs quand il n’en a plus besoin. Maître chez lui, il peut renvoyer ceux qu’il ne trouve pas assez productifs. Il peut réorganiser le travail pour demander à un salarié de faire le travail de deux.
Dans cette période de crise, c’est plus vrai que jamais. Renault, Michelin, Nokia, Airbus, Sanofi, Total, ADP… la liste des grandes firmes qui licencient ne cesse de s’allonger.
S’y ajoute maintenant le groupe PSA - Stellantis. Son PDG a annoncé, la semaine dernière, qu’il ne produira pas son prochain moteur dans son usine de Douvrin dans le Pas-de-Calais. Il planifie donc la mort de l’usine.
Les actionnaires de PSA se partagent actuellement l’équivalent de 2,5 milliards d’euros et ils menacent 1500 salariés de perdre leur gagne-pain, dans un ancien bassin minier ravagé par le chômage et frappé par la fermeture de Bridgestone.
Même gavé de milliards par le gouvernement, même à la tête de fortunes immenses, le grand patronat est sans pitié contre le monde du travail !
Nous ne pouvons pas accepter d’être poussés dans la misère au nom des profits et des cours boursiers d’une minorité de parasites. Alors, nous n’aurons d’autre choix que de nous défendre collectivement.
Il faut arrêter les licenciements et combattre réellement le chômage. Pour cela, il n’y a qu’une solution : répartir le travail entre tous sans diminution de salaire. Il y a moins de travail à réaliser ? L’entreprise se reconvertit ? Le travail doit être réorganisé de façon à être réparti entre tous. C’est vrai aussi du côté de l’État, car il y aurait des milliers d’emplois utiles à créer dans les hôpitaux, les Ehpad ou l’Éducation. Baisser les cadences et réduire le temps de travail pour conserver tous les postes et embaucher est de l’intérêt des travailleurs et de toute la société.
Un emploi et un salaire, c’est la seule richesse des exploités dans cette société. Tout le monde doit en avoir un : les jeunes comme les plus vieux, les femmes comme les hommes, les moins qualifiés comme les plus diplômés, les handicapés comme les valides, ceux qui ont une carte d’identité française comme ceux qui n’en ont pas.
Nous ne l’obtiendrons que collectivement et au prix d’un combat acharné contre la classe capitaliste. Mais nous en avons la capacité.
En travaillant, nous ne gagnons pas seulement notre pain. Nous produisons toutes les richesses. Nous produisons les profits, les capitaux et les fortunes extraordinaires qu’une minorité s’approprie. Nous sommes à la base de toute la vie sociale. Cela nous donne non seulement la légitimité d’imposer nos intérêts contre la classe de parasites qui domine la société, mais cela nous donne aussi les moyens d’inverser le rapport de force.
Le 8 mars 2021
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