Surpris par une nouvelle flambée épidémique, Macron a opté pour la vaccination contrainte et forcée. Alors qu’il avait juré, avec tous les perroquets de LREM, que le passe sanitaire ne serait jamais demandé pour les activités du quotidien, celui-ci entre en vigueur cette semaine pour les cinémas et les spectacles et le 1er août pour les cafés, les restaurants, les trains et même pour faire ses courses dans un centre commercial !
Cela promet un beau bazar et va rendre la vie impossible à ceux qui ne sont pas complètement vaccinés. Mais Macron s’en moque bien : c’est « j’ordonne et débrouillez-vous ! ». Quel mépris !
Qu’arrivera-t-il aux salariés qui n’auront pas de passe sanitaire à jour ou à ceux qui ne voudront pas se plier à l’obligation vaccinale ? Seront-ils mis à l’amende, suspendus, licenciés ? La non-vaccination est devenue un nouveau motif de licenciement, eh bien voilà une attaque anti-ouvrière de plus à combattre !
La vaccination est un moyen puissant pour combattre l’épidémie, mais Macron s’en sert comme une arme politique pour dissimuler sa propre responsabilité. Il s’en sert pour cacher combien la gestion capitaliste des hôpitaux est criminelle. Il s’en sert pour faire oublier le manque de moyens humains et matériels du système de santé.
Macron est en campagne et il utilise la crise sanitaire pour resserrer les rangs derrière lui, en dressant les vaccinés contre les non-vaccinés. Il aimerait que nous passions le temps à nous dénigrer, nous déchirer et nous contrôler les uns les autres, plutôt que juger de son action et lui demander des comptes.
Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, a osé opposer la « France laborieuse et volontariste » à « une frange capricieuse et défaitiste qui se satisfait de rester dans le chaos et l’inactivité ». Il en est donc à traiter de fainéants les non-vaccinés ! Celles et ceux qui sont concernés, les soignants, les aides à domicile, les caissières, les conducteurs de bus, les agents de nettoyage, tous ceux qui ont porté la société lors des confinements, apprécieront !
De nombreux politiciens de droite et du PS ont salué le « courage politique » du président. Ce que ces gens-là appellent « courage », c’est de mener les travailleurs à la trique et de s’aplatir devant les puissants et les plus riches.
Ne tombons pas dans le piège grossier tendu par Macron : ses mesures autoritaires ne font que préparer les mauvais coups qui vont suivre : la baisse des allocations chômage et la menace de porter la retraite à 64 ans. Autant dire qu’il y a de quoi être en colère !
Le rejet qui s’exprime dans les manifestations contre le passe sanitaire ne se nourrit pas seulement d’idées complotistes et antivaccin. Il exprime aussi l’opposition à la politique de Macron et la méfiance vis-à-vis d’un pouvoir complice des pires méfaits des capitalistes.
Alors, il faut se battre pour que la colère actuelle ne soit pas récupérée par des démagogues d’extrême droite comme Dupont-Aignan et Philippot, qui se moquent complètement des droits des travailleurs. Le monde du travail peut et doit lui donner une issue en défendant un programme correspondant aux intérêts de tous les travailleurs.
Beaucoup d’opposants au passe sanitaire et à l’obligation vaccinale mettent en avant la défense des « libertés individuelles ». Cela ne peut pas être un programme pour les travailleurs. De quelle liberté parle-t-on ? Celle d’entrer dans un grand centre commercial sans passe sanitaire ? Mais si on ne peut pas remplir son chariot parce qu’on est mal payé ou au chômage, cette liberté-là ne va pas loin !
Défendre les « libertés individuelles », c’est aussi reconnaître la liberté du patron d’exploiter et de licencier comme il le veut, et ce n’est pas un hasard que ce mot d’ordre soit brandi par des figures d’extrême droite ! Les travailleurs ne pourront conquérir leur liberté qu’en prenant conscience de leurs intérêts de classe pour les imposer à la classe capitaliste et à ses larbins politiques.
L’épidémie a mis à nu le manque de moyens des hôpitaux : il faut recruter, former en masse et augmenter les salaires des soignants !
Il ne suffit pas de vacciner à tour de bras ici, car tant que les pays pauvres seront privés de vaccins, de nouveaux variants surgiront : il faut lever les brevets sur les vaccins contre les laboratoires pharmaceutiques qui ne jurent que par leurs profits !
Le gouvernement dit que la crise sanitaire coûte cher : il faut rendre publics tous les contrats pour connaître le coût de revient des tests et des vaccins et arrêter d’engraisser les laboratoires !
N’acceptons pas que les travailleurs qui ne décident de rien soient accusés de tout ! À ceux qui dirigent de rendre des comptes !
Cela promet un beau bazar et va rendre la vie impossible à ceux qui ne sont pas complètement vaccinés. Mais Macron s’en moque bien : c’est « j’ordonne et débrouillez-vous ! ». Quel mépris !
Qu’arrivera-t-il aux salariés qui n’auront pas de passe sanitaire à jour ou à ceux qui ne voudront pas se plier à l’obligation vaccinale ? Seront-ils mis à l’amende, suspendus, licenciés ? La non-vaccination est devenue un nouveau motif de licenciement, eh bien voilà une attaque anti-ouvrière de plus à combattre !
La vaccination est un moyen puissant pour combattre l’épidémie, mais Macron s’en sert comme une arme politique pour dissimuler sa propre responsabilité. Il s’en sert pour cacher combien la gestion capitaliste des hôpitaux est criminelle. Il s’en sert pour faire oublier le manque de moyens humains et matériels du système de santé.
Macron est en campagne et il utilise la crise sanitaire pour resserrer les rangs derrière lui, en dressant les vaccinés contre les non-vaccinés. Il aimerait que nous passions le temps à nous dénigrer, nous déchirer et nous contrôler les uns les autres, plutôt que juger de son action et lui demander des comptes.
Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, a osé opposer la « France laborieuse et volontariste » à « une frange capricieuse et défaitiste qui se satisfait de rester dans le chaos et l’inactivité ». Il en est donc à traiter de fainéants les non-vaccinés ! Celles et ceux qui sont concernés, les soignants, les aides à domicile, les caissières, les conducteurs de bus, les agents de nettoyage, tous ceux qui ont porté la société lors des confinements, apprécieront !
De nombreux politiciens de droite et du PS ont salué le « courage politique » du président. Ce que ces gens-là appellent « courage », c’est de mener les travailleurs à la trique et de s’aplatir devant les puissants et les plus riches.
Ne tombons pas dans le piège grossier tendu par Macron : ses mesures autoritaires ne font que préparer les mauvais coups qui vont suivre : la baisse des allocations chômage et la menace de porter la retraite à 64 ans. Autant dire qu’il y a de quoi être en colère !
Le rejet qui s’exprime dans les manifestations contre le passe sanitaire ne se nourrit pas seulement d’idées complotistes et antivaccin. Il exprime aussi l’opposition à la politique de Macron et la méfiance vis-à-vis d’un pouvoir complice des pires méfaits des capitalistes.
Alors, il faut se battre pour que la colère actuelle ne soit pas récupérée par des démagogues d’extrême droite comme Dupont-Aignan et Philippot, qui se moquent complètement des droits des travailleurs. Le monde du travail peut et doit lui donner une issue en défendant un programme correspondant aux intérêts de tous les travailleurs.
Beaucoup d’opposants au passe sanitaire et à l’obligation vaccinale mettent en avant la défense des « libertés individuelles ». Cela ne peut pas être un programme pour les travailleurs. De quelle liberté parle-t-on ? Celle d’entrer dans un grand centre commercial sans passe sanitaire ? Mais si on ne peut pas remplir son chariot parce qu’on est mal payé ou au chômage, cette liberté-là ne va pas loin !
Défendre les « libertés individuelles », c’est aussi reconnaître la liberté du patron d’exploiter et de licencier comme il le veut, et ce n’est pas un hasard que ce mot d’ordre soit brandi par des figures d’extrême droite ! Les travailleurs ne pourront conquérir leur liberté qu’en prenant conscience de leurs intérêts de classe pour les imposer à la classe capitaliste et à ses larbins politiques.
L’épidémie a mis à nu le manque de moyens des hôpitaux : il faut recruter, former en masse et augmenter les salaires des soignants !
Il ne suffit pas de vacciner à tour de bras ici, car tant que les pays pauvres seront privés de vaccins, de nouveaux variants surgiront : il faut lever les brevets sur les vaccins contre les laboratoires pharmaceutiques qui ne jurent que par leurs profits !
Le gouvernement dit que la crise sanitaire coûte cher : il faut rendre publics tous les contrats pour connaître le coût de revient des tests et des vaccins et arrêter d’engraisser les laboratoires !
N’acceptons pas que les travailleurs qui ne décident de rien soient accusés de tout ! À ceux qui dirigent de rendre des comptes !
Le 19 juillet 2021
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