mardi 26 décembre 2023

Loi immigration : nous sommes tous visés !

Quelques jours avant Noël, l’Assemblée nationale nous a offert un spectacle écœurant : le vote d’une loi Macron-Ciotti-Le Pen contre les immigrés. C’est une loi fondamentalement anti-ouvrière car attaquer les immigrés, c’est d’abord et avant tout s’en prendre à des travailleuses et des travailleurs.

C’est s’en prendre à des femmes de ménage, à des ouvriers du bâtiment, à des cuisiniers, des manutentionnaires, des livreurs, des aides à domicile... C’est s’en prendre à des travailleurs qui se lèvent tôt pour gagner leur vie dans les métiers les plus pénibles et les plus mal payés.

Quand on appartient au monde du travail, on connait le prix de cette exploitation. Alors, faire passer ces travailleuses et travailleurs pour des profiteurs, voire des menaces, est révoltant.

Cette loi est une gifle pour les travailleurs sans-papiers qui s’activent en ce moment même sur les chantiers des JO ou dans les cuisines des restaurants et qui croyaient dans les promesses de régularisation de Darmanin. Ces espoirs viennent de se briser sur des critères encore plus restrictifs.  

C’est une gifle pour les immigrés en situation régulière qui n’auront plus les mêmes droits en matière d’APL ou d’allocations familiales.

C’est une gifle pour tous les immigrés installés dans le pays de longue date puisque la loi supprime l’acquisition automatique de la nationalité pour leurs enfants nés sur le territoire. Et c’en est aussi une pour ceux qui, naturalisés, se croyaient protégés puisque la déchéance de nationalité refait son apparition.

De fait, Macron établit la préférence nationale chère à la droite et à l’extrême droite.

Depuis longtemps, ces démagogues répètent en boucle qu’il faut faire passer les travailleurs « français de souche » d’abord. Mais enlever des APL aux travailleurs immigrés n’augmentera pas celle de ceux dont les papiers sont français ! Priver les sans-papiers de l’aide médicale d’État ne créera pas plus de lits dans les hôpitaux !

Retirer des droits à une partie des travailleurs n’en a jamais donné plus aux autres. C’est le contraire : les gouvernements commencent toujours par s'attaquer aux plus précaires pour ensuite s’en prendre à tous les travailleurs. On le voit dans les entreprises, où le patronat s’attaque d’abord aux intérimaires, aux contractuels ou sous-traitants pour ensuite attaquer les embauchés en CDI.

Les millions économisés sur le dos de certaines familles ouvrières servent toujours à grossir les cadeaux au grand patronat, car n’oublions jamais que tous ces politiciens sont d’abord à plat ventre devant les capitalistes et les plus riches.

Les lois sur l’immigration leur servent à faire oublier les mauvais coups contre tous les travailleurs et à masquer leur impuissance à stopper les crises, les inégalités et les guerres.

Alors, ne tombons pas dans le piège de la préférence nationale ! Ne nous laissons pas diviser entre travailleurs « français » et « étrangers » ! Affirmons la nécessité de lutter pour imposer, ensemble, des conditions de vie dignes contre les seuls véritables profiteurs de cette société : les grands actionnaires qui ne font rien de leurs dix doigts mais qui prospèrent sur le fruit de notre sueur commune !

Cette loi montre ce que valent ceux qui se présentent comme des barrages à la droite ou à l’extrême droite. Car c’est bien sur cette promesse que Macron s’est fait élire en 2017 et 2022. Et aujourd'hui, il passe les plats à Le Pen !

Désormais, quand il s’agit de flatter les préjugés xénophobes pour aller à la chasse aux voix, les politiciens se bousculent au portillon. Et ils montrent, une fois de plus, qu’ils sont prompts à retourner leur veste pour des combines politiciennes minables aux conséquences graves pour des millions de personnes. En faisant ce pas dans l’ignominie, ils montrent qu’ils n’auront pas de scrupules à en faire d’autres.

La gauche a une responsabilité écrasante dans cette évolution réactionnaire. Elle-même a trahi sa grande promesse de donner le droit de vote aux étrangers. Et surtout, elle a démoralisé les militants les plus sincères et les plus combatifs en se soumettant à la dictature patronale.

Mais le monde du travail est bel et bien là ! Ce ne sont pas ceux qui vomissent leur haine sur les plateaux de télé qui bâtissent les immeubles, entretiennent la voirie ou font tourner les hôpitaux. C’est nous tous, les travailleurs qui venons du monde entier. Ce rôle-là nous donne la capacité de nous battre pour nos intérêts et une société meilleure. Cela, personne ne nous l’enlèvera si nous en prenons conscience, et si nous nous organisons sur la base de nos intérêts de prolétaires.

Nathalie ARTHAUD
 
Le 25 décembre 2023

mardi 19 décembre 2023

À Gaza : un terrorisme d'État inséparable de la domination capitaliste

 

 

L’armée israélienne a annoncé la mort, vendredi dernier, dans la bande de Gaza, de trois otages israéliens tués par ses propres soldats. Les trois otages étaient apparus dans un secteur d’affrontements intenses, agitant un drapeau blanc et parlant en hébreu. Identifiés quand même comme une menace, ils ont été abattus.

Netanyahou a parlé « d’erreur », « d’accident tragique ». Mais l’armée israélienne n’a pas tué des hommes désarmés brandissant un drapeau blanc par erreur ! Elle les a tués parce qu’elle applique, depuis deux mois, une politique de terreur en tuant indistinctement enfants, femmes, vieillards et miliciens du Hamas.

L’armée israélienne a déjà tué au moins 20 000 personnes dans la bande de Gaza. Seize fois plus que les morts du 7 octobre, et avec tous ceux qui ont disparu dans les décombres, otages compris, c’est sûrement davantage ! Ces bombardements aveugles qui surprennent et tuent des civils dans leurs activités quotidiennes ou dans leur sommeil sont des choix politiques. C’est du terrorisme d’État.

Ce n’est pas le Hamas que l’armée israélienne cherche à terroriser. Le Hamas est un appareil d’État miniature et une mini armée, préparés pour faire face. Depuis le début, Netanyahou sait que le Hamas survivra au déluge de feu, ses principaux dirigeants étant à l’abri depuis longtemps. Et il sait que le Hamas restera un de ses interlocuteurs, comme il l’est déjà dans les négociations actuelles.

Le gouvernement israélien cherche à terroriser la population palestinienne. Il a besoin de la briser pour de longues années, de sorte qu’elle se résigne aux solutions qu’Israël et les grandes puissances choisiront pour elle.

Ce besoin est bien compris de toutes les grandes puissances, à commencer par les États-Unis. Combien de fois ces derniers ont, eux-mêmes, usé de telles méthodes ? Combien y a-t-il eu de Gaza au Vietnam, en Amérique latine, en Irak et en Afghanistan ? Et comment oublier la terreur dans laquelle les États-Unis ont plongé les Japonais en larguant, en 1945, deux bombes atomiques, l’une sur Hiroshima, l’autre sur Nagasaki !

La bourgeoisie américaine a bâti son avance sur le reste du monde grâce aux capitaux qu’elle avait accumulés, mais aussi en utilisant la violence d’État, chaque fois qu’il le fallait pour mettre la main sur des terres, éliminer un concurrent ou mater un peuple récalcitrant. C’est cette politique sans pitié qui l’a rendue maîtresse du monde.

Alors oui, ce que l’on nous présente comme la plus grande démocratie du monde, la démocratie américaine, est responsable du carnage perpétré à Gaza. Biden pourrait retenir le bras armé d’Israël. Les bombardements s’arrêteraient en quelques jours si les États-Unis stoppaient leurs livraisons de munitions à Israël. Loin de cela, ils viennent de s’asseoir sur un vote de l’ONU demandant un cessez-le-feu humanitaire à Gaza, parce qu’ils sont fondamentalement d’accord avec cette politique de terreur.

Le massacre des Palestiniens montre, une fois de plus, que les règles internationales et le respect des droits humains ne sont que du baratin. Ceux qui décident sont les plus puissants, les plus riches, les mieux armés.

La plupart du temps, ils imposent l’exploitation et leur dictature du haut de leurs milliards au travers du marché et de la concurrence. C’est dramatique pour les peuples et l’avenir de la planète qui sont exploités jusqu’à leur épuisement. Mais tant que cela ne provoque pas de révolte, la domination de la grande bourgeoisie peut se cacher derrière une prétendue liberté et démocratie, comme c’est le cas dans la plupart des riches pays impérialistes.

Dès que sa domination est contestée, la devanture démocratique fait place à l’oppression directe et violente de l’appareil d’État réduit à sa plus simple expression : celle d’une bande d’hommes armés.  

Aujourd'hui, les maîtres du monde utilisent les deux méthodes de domination. Aux États-Unis ou en France, où la grande bourgeoisie ne se sent pas menacée par une révolte généralisée, Biden et Macron dirigent au travers du cirque démocratique. Contre les Palestiniens, ils défendent la politique des bombes et des geôles israéliennes.  

Ces deux politiques sont les deux faces d’une même pièce : celle de la domination du système capitaliste, de la grande bourgeoisie et de ses États. Mais aussi féroce soit-elle, cette domination n’est pas plus éternelle que celle des Empereurs ou des Rois.

Tant qu’il existera des exploités et des opprimés, il y aura des révoltés et la possibilité de transformer la société. Les travailleurs ont les moyens de lutter et d’œuvrer pour une société collective guidée par l’intérêt de l’humanité. L’avenir appartient à ceux qui en seront convaincus.

Nathalie Arthaud

Le 18 décembre 2023

 

mardi 12 décembre 2023

La véritable insécurité : celle de nos conditions de vie

 

  

« Insécurité, immigration ! »… Depuis des semaines, les politiciens de droite et d’extrême droite n’ont que ces mots-là à la bouche. Et le gouvernement, Darmanin en tête, leur court après en essayant désespérément de faire voter sa loi Asile Immigration malgré le camouflet qu'il vient de recevoir à l'Assemblée. Tout cela constitue une campagne infecte contre les immigrés et contre les travailleurs en général.

L’insécurité, les travailleuses et les travailleurs savent ce que cela veut dire. Et pas seulement parce qu’ils sont confrontés à la délinquance et aux trafics divers et variés. Ils la connaissent intimement parce qu’ils sont des prolétaires.

Est-ce que je vais trouver du travail ? À quel salaire ? Est-ce que j’arriverais à suivre la cadence ? Est-ce que je vais tenir physiquement ? Est-ce que je vais garder mon travail ? Ces questions lancinantes, des millions de travailleurs se les posent au quotidien, et cela, quelles que soient leurs origines ou leur couleur de peau.

C’est cela la vie de prolétaire, même dans le pays riche qu’est la France. C’est cette insécurité permanente qui consiste à être soumis aux décisions d’un patron ou d’actionnaires invisibles. C’est dépendre de l’arbitraire et des humeurs d’un chef pour une formation, des dates de congés, une autorisation de sortie, et parfois pour avoir le droit de travailler en sécurité.

C’est voir son salaire augmenter moins vite que l’inflation et ses primes fondre, sans autre explication que le chantage patronal : « C’est à prendre ou à laisser ! » C’est voir ses droits attaqués à chaque renégociation des conventions collectives ou au gré des découpages et des restructurations des grands groupes.

C’est être un pion dans le grand jeu de la finance et être, comme des milliers d’employés de Casino, Carrefour ou Auchan, vendus ou sortis du groupe pour passer sous la coupe de gérants d’autant plus cupides que leur affaire n’est pas très rentable. C’est passer tous les deux ou trois ans entre les mains d’autres patrons voyous au travers d’appels d’offres qui dégradent les conditions de travail.

À l’insécurité créée par l’exploitation au travail et la concurrence, s’ajoute l’insécurité provoquée par l’explosion de tous les prix et la peur de ne plus arriver à remplir le frigo, à se chauffer un minimum et même à se loger.

Le gouvernement s’inquiètera-t-il de ceux qui ne peuvent plus se payer une mutuelle ou renonceront à une assurance parce que les tarifs explosent ? Certainement pas ! Lui-même se charge d’attaquer les droits des travailleurs, des chômeurs, des retraités ou des malades. Alors oui, plus on est exploité, plus on est mal payé, plus on connaît l’insécurité !

Les travailleurs sans papiers, qui sont devenus les boucs émissaires des démagogues qui font leur beurre sur les préjugés racistes et xénophobes, en savent quelque chose. Car, en plus d’être soumis à la dictature patronale sur les chantiers, dans des entrepôts ou les arrière-cuisines des restaurants, ils sont sans droits et sans possibilité de se défendre. Ils doivent raser les murs, se cacher et, s’ils ne veulent pas dormir dans la rue, se mettre à la merci de marchands de sommeil.

Dans les pays pauvres, des milliards de femmes et d’hommes ont à se battre, du matin au soir, pour rester en vie. Trouver un peu de travail, faire un peu de commerce, surmonter les maladies, chercher de l’eau et de la nourriture, échapper aux bandes armées font partie de la vie quotidienne. En fait partie aussi la guerre qui se répand sur tous les continents et qui nous menace nous aussi, comme l’annoncent tous les bruits de bottes.

Mais vous n’entendrez jamais Le Pen, Ciotti ou Darmanin dénoncer ce type d’insécurité-là. Et pour cause ! Il s’agit du fonctionnement normal de la société capitaliste qu’ils défendent tous !

L’insécurité sociale et les guerres sont créées par le capitalisme, un système où le droit de vivre dépend de l’épaisseur du portefeuille. Elles sont imposées par la classe dominante qui prospère et assure son confort, sa sécurité et celle de ses descendants par le pillage, l’exploitation et la mise en concurrence des travailleurs du monde entier.

Pour que la vie des prolétaires ne se joue plus à la roulette russe du marché, de la concurrence, de la spéculation et des guerres entre brigands capitalistes, il faut renverser le pouvoir de la bourgeoisie. C’est nous, les travailleurs du monde, qui faisons tourner la société et créons toutes ses richesses. C’est à nous de la diriger. Pour mener ce combat, il faut rejeter de toutes nos forces le poison de la division que les politiciens de la bourgeoisie répandent dans le monde du travail.

Nathalie Arthaud

Le 11 décembre 2023 

mardi 5 décembre 2023

Halte à la guerre d'Israël contre le peuple palestinien !

 

 La trêve à Gaza n’aura duré qu’une semaine, le temps d’échanger 80 des otages israéliens enlevés par le
Hamas contre 210 des milliers de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Après avoir détruit et occupé le nord, tuant 15 000 personnes et chassant 1,7 million d’habitants, l’armée israélienne se lance désormais contre le sud. Sous prétexte « d’éliminer le Hamas » et de « poursuivre la guerre jusqu’à la victoire », Netanyahou et ses ministres d’extrême droite semblent prêts à anéantir Gaza.

Ils sont lancés dans une fuite en avant meurtrière contre les Palestiniens. À Gaza ceux-ci sont écrasés sous les bombes. En Cisjordanie, ils sont livrés à l’arbitraire des colons israéliens qui les chassent de leurs terres, coupent les routes d’accès à leurs villages, quand ils ne les abattent pas froidement. À Jérusalem Est, l’armée traque ceux qui affichent leur solidarité avec Gaza. Les quartiers arabes sont bouclés, leurs commerces fermés, leurs maisons souvent détruites.

La violence et les humiliations quotidiennes de cette occupation coloniale nourrissent une révolte légitime. Depuis le 7 octobre, et faute d’autres perspectives politiques, le Hamas apparaît comme le champion de la cause palestinienne. Mais c’est l’armée israélienne qui fait naître dans toute la Palestine des générations de révoltés, prêts à se battre et à mourir pour ne plus subir un enfermement à perpétuité, en l’absence de tout perspective.

Pour justifier le massacre commis à Gaza, Netanyahou, ses chefs militaires et leurs parrains occidentaux n’ont que la sécurité d’Israël à la bouche. Mais la population juive israélienne n’aura ni paix ni sécurité tant qu’elle restera complice de l’oppression des Palestiniens. Sa jeunesse passe ses meilleures années sous l’uniforme et se salit en participant à l’oppression coloniale. L’extrême droite et les colons les plus extrémistes pèsent de plus en plus sur la vie politique et sur les libertés.

De Macron à Biden, les dirigeants des grandes puissances « regrettent la rupture de la trêve » et exhortent Netanyahou à faire « moins de morts civils au sud qu’au nord ». Quelle hypocrisie ! Sans le soutien inconditionnel des États-Unis, sans les quatre milliards de dollars d’aides militaires versées chaque année, les dirigeants israéliens n’auraient pas l’armée la plus puissante du Moyen-Orient. Ils n’auraient pas pu déverser 40 000 tonnes de bombes sur Gaza en 45 jours.

Pour contrôler cette région stratégique et ses richesses, la France, la Grande-Bretagne puis les États-Unis n’ont cessé de dresser un peuple contre un autre, de tracer des frontières arbitraires, d’installer des régimes dévoués, d’abattre ceux qui n’étaient pas assez obéissants au prix de guerres sanglantes.

Pour faire diversion, les dirigeants américains reparlent d’une « solution à deux États ». Il faut un cynisme sans limite pour ressortir cette formule quand Gaza est un champ de ruines et la Cisjordanie morcelée par les colonies. Depuis 75 ans, ils ont laissé tous les gouvernants israéliens empêcher la formation d’un État palestinien en annexant ou colonisant des régions entières. Même l’Autorité palestinienne, créée après les accords d’Oslo, a été réduite à une force de police.

Pendant que les morts s’accumulent, les tractations se déroulent pour savoir quel appareil répressif encadrera les Palestiniens. Tous les protagonistes de ces marchandages, du Hamas à Israël, de l’Arabie saoudite à l’Égypte, en passant par le Qatar, la Turquie ou l’Iran, ont le plus grand mépris pour la population palestinienne. Pour eux, Gaza n’est qu’une arène pour accroître leur influence dans un Moyen-Orient transformé en poudrière par les grandes puissances.

Les États arabes, tout comme le Hamas, ne sont pas en lutte contre l’ordre impérialiste qui opprime les peuples, ils veulent s’y faire une place ! Il ne pourra pas y avoir d’issue pour les Palestiniens tant que les grands groupes industriels et bancaires imposeront leur loi du profit à la planète.

Ici en France, les politiciens au service de ces grands bourgeois et leurs médias utilisent le conflit en Palestine pour attiser les divisions entre travailleurs comme ils le font après chaque meurtre ou attentat. Ils présentent tous ceux qu’indigne le sort des Palestiniens comme des antisémites et inventent un choc de civilisation.  

C’est une propagande révoltante qui ne peut qu’attiser la haine. C’est un piège dans lequel il ne faut pas tomber car cette division est un moyen de mieux nous exploiter aujourd’hui et de nous embrigader demain sur les champs de bataille.

Par-delà les frontières nationales, leurs origines ou leur religion, les travailleurs subissent partout le même système capitaliste, un système qui nous enfonce dans la barbarie et qu’il faut se préparer à renverser.                       

Nathalie Arthaud

Le 4 décembre 2023