Jeudi 6 juin, à 18 heures
salle du Marché au blé, à Vierzon
Réunion publique avec Eric BELLET
candidat sur la liste
« Lutte ouvrière – le camp des travailleurs »
à l'élection européenne du 9 juin 2024
À l’approche des élections européennes, certains tentent de présenter l’Union européenne comme une garantie de prospérité, tandis que d’autres ne jurent que par le protectionnisme et les frontières nationales. Mais aucun parlement, qu’il soit européen ou français, ne protègera les travailleurs. Ni de l’appauvrissement qu’ils subissent, ni de la menace de guerre qui monte.
L’escalade dans l’horreur se poursuit à Gaza avec les bombardements de l’armée israélienne sur les réfugiés de Rafah. Après des mois de massacres et 36 000 morts, le président américain Biden parle d’arrêter la guerre et propose un plan de paix, mais continue à soutenir et à armer Netanyahou au nom du droit d’Israël à se défendre et de la lutte contre le terrorisme. Comme si le massacre d’un peuple spolié de sa terre pouvait garantir la paix à celui qui l’occupe !
En Ukraine, la guerre fratricide, payée au prix fort par les jeunesses ukrainienne et russe envoyées sur le front, franchit une nouvelle étape avec l’autorisation accordée par les États-Unis d’utiliser les armes qu’ils fournissent pour bombarder en territoire russe. En prolongeant un peu plus la guerre, ils ne se soucient pas plus des droits de la population ukrainienne que l’autocrate Poutine ne se soucie de ceux de la population russe.
Ces dirigeants qui prétendent œuvrer pour le droit des peuples défendent en réalité les intérêts de leurs capitalistes. C’est pour leur garantir les meilleurs marchés et les pans de l’économie les plus profitables qu’ils provoquent et alimentent des guerres en permanence. Aujourd’hui, les principales puissances réarment à tour de bras et veulent nous entraîner vers une troisième guerre mondiale.
En France, nous ne croupissons pas dans des tranchées qui rappellent celles de la guerre de 14. Nos familles ne courent pas se réfugier dans le métro quand retentissent les sirènes. Mais nous payons déjà cette marche à la guerre par les économies réalisées sur notre dos. Nous manquons de lits d’hôpitaux, de soignants, d’enseignants et de conducteurs de train, mais nous aurons des chars et des missiles, qui feront les beaux jours des Dassault et autres marchands de canons.
Et nous subissons la guerre sociale menée par le patronat pour nous faire marcher au pas. Le gouvernement y veille avec ses mesures contre les retraites, les travailleurs immigrés ou les chômeurs. En allongeant la période de travail nécessaire pour être indemnisé, le gouvernement condamne à la misère de nombreux travailleurs. Mais, en faisant les poches des chômeurs, il veut récupérer trois milliards et faire ainsi plaisir à ses seuls maîtres : les capitalistes, les financiers et leurs agences de notation. En attaquant une partie du monde du travail après l’autre, le gouvernement donne au patronat les moyens de sa politique : contraindre les travailleurs à accepter n’importe quel travail à n’importe quel salaire, tout en essayant de les diviser dans une guerre entre pauvres.
Il n’y a pas assez de HLM ? La faute à ceux qui les occupent « abusivement », prétend le gouvernement. Pas assez de moyens pour la santé ? D’après l’État, il y aurait trop « d’abus » et il faudrait faire passer aux travailleurs « l’envie » de tomber malade. Voilà donc que la Cour des comptes propose de faire passer le délai de carence des arrêts maladie de trois à sept jours !
Alors, le problème n’est vraiment pas de savoir si c’est à Bruxelles ou à Paris que les décisions se prennent, mais de savoir pour quels intérêts, au profit de quelle classe sociale.
La liste Lutte ouvrière que je conduis défend cette idée fondamentale : sans enlever le pouvoir des mains de la classe capitaliste, qui nous mène de crises économiques en catastrophes climatiques, de guerres régionales en menace de guerre mondiale, il n’y aura pas d’avenir pour les travailleurs.
Alors le 9 juin, votez Lutte ouvrière pour affirmer que les travailleurs, qui font tourner la société, doivent la diriger ! Affirmez que par-delà les frontières, quels que soient leur statut, la couleur de leur peau ou leur nationalité, les travailleurs doivent faire front ensemble pour refuser de voir leurs vies sacrifiées pour les profits de la bourgeoisie !
Le vote pour ces idées est à contre-courant, mais c’est le seul porteur d’espoir. Aucun parti providentiel, aucun sauveur suprême ne nous évitera la catastrophe à laquelle nous condamne le capitalisme. Les élections ne changeront pas notre sort, mais le bulletin de vote Lutte ouvrière servira à affirmer qu’une fraction du monde du travail veut s’opposer à la marche à la guerre dans laquelle nous entraîne le capitalisme.
Il servira à lever haut le drapeau rouge de l’internationalisme, du communisme révolutionnaire, le drapeau des travailleurs conscients que la seule perspective qui vaille est de renverser le capitalisme !
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