mercredi 24 novembre 2010

Conseil municipal du 17 novembre 2010

Lors du conseil municipal du mercredi 17 novembre, ont été examinés  2 principaux points  : 
  •   le fonctionnement de la SEMVIE  (société d'économie mixte de la ville) de 2001  à  2008 en débattant à partir du rapport de la chambre régionale  des comptes
  •   la municipalisation du service de l'eau, jusqu'ici concédé à Véolia. 

mardi 23 novembre 2010

Conseil municipal du 17 novembre 2010

   Après des années de racket de Veolia,  
municipalisation du service de l'eau



Déclaration de la conseillère et du conseiller de Lutte Ouvrière

        « Bien évidemment nous approuvons l'arrêt de la concession du service de l'eau à Véolia.
Selon la chargée de mission à la remunicipalisation, VEOLIA a fait une moyenne de 559 510 euros de bénéfices chaque année ; bénéfices réalisés sur le dos de la population.
Il suffit pour cela d'examiner une facture d'eau de 120 m3 (dépense d'une famille) :
        - en 2000   :  386, 40 euros, un des prix les plus élevés de la région.
       - en 2010  :  508, 96 euros, soit une augmentation de 31, 71 % en 10 ans et un prix qui reste parmi les plus élevés de la région.
      La mise en régie municipale s'imposait depuis longtemps. Et pour la première fois depuis dix ans le prix de l'eau devrait baisser en juin 2011.
     Cependant, Véolia va conserver un marché de « continuation de service » pour une durée de 2 ans. Il faudra être vigilant et exiger des rapports de comptes transparents de cette société qui a fait des profits sur le dos de la population pendant des années. Il serait anormal qu'elle continue à faire payer au prix fort ses services ».

lundi 22 novembre 2010

Conseil municipal du 17 novembre

Sociétés d'économie mixte : sociétés incontrôlables

A propos du rapport de la Chambre régionale des comptes sur la SEMVIE, nous avons déclaré :
 «...nous avons toujours voté contre les rapports ou les propositions de la SEMVIE. En juillet 1997, devant le conseil municipal de l'époque, nous disions  :
    «le conseil municipal n'a aucun contrôle sur le fonctionnement et les opérations de la   SEMVIE. Cela est vrai d'ailleurs pour toutes les sociétés d'économie mixte depuis des années. Elles sont régulièrement épinglées par les chambres régionales des comptes qui se plaignent elles mêmes de leur manque de transparence.
    Les sociétés prennent l'argent dans les poches des contribuables et l'utilisent sans contrôle réel... la seule chose demandée au conseil municipal dans la plupart des cas est d'entériner l'activité  de la SEMVIE, c'est à dire tout simplement de demander à la ville, c'est à dire à la population de boucher les trous ».
  Aujourd'hui, 18 novembre 2010,  le rapport de la Chambre Régionale des Comptes pointe un certain nombre « d'irrégularités » qui confirme ce que nous dénoncions :
    1) des registres d'inventaires non fournis et des factures qui ne correspondent à aucune activité réelle.
    2) des fonds publics utilisés dans des opérations risquées, les risques étant à la charge des collectivités (ville ou communauté de commune).
    3) des millions investis dans l'aménagement d'un centre logistique (au « Vieux Domaine ») dans une zone … inondable
    4) le rachat d'un cinéma et la mise en place d'un restaurant avec paiement de loyers sous évalués aux gérants.
    5) une absence de travail pour le contrat de cohésion sociale.
    Et aussi des augmentations de salaires bien au delà des augmentations moyennes pour certains dirigeants. Par contre, les augmentations des employés municipaux étaient toujours refusées au nom de « l'équilibre du budget »..
   
    Ce rapport  ne soulève qu'un petit coin du voile, mais il permet au moins de comprendre comment fonctionnent les sociétés d'économie mixte : rentrées assurées par des fonds publics,  puis utilisation sans contrôle de cet argent et évidemment salaires conséquents versés à certains dirigeants.

samedi 20 novembre 2010

Conseil municipal du 17 novembre 2010

Déclaration des conseillers de LUTTE OUVRIERE en préambule du conseil municipal du mercredi 17 novembre 2010.


RETRAITES, EMPLOIS, SALAIRES, ON N'EN RESTERA PAS LA !

La réforme des retraites a été votée par des assemblées à la botte du gouvernement, lui même à la botte du grand patronat. Mais cela ne s'est pas fait sans réaction du monde du travail, bien au contraire.
Il est important, face aux licenciements, au chômage, à la précarité, au gel des salaires, au non-remboursement de médicaments, au saccage des services publics, que le monde du travail montre qu’il saura utiliser  sa force collective pour se défendre, comme il a commencé à le faire ces 2 derniers mois.
C'est le seul moyen pour les travailleurs d'inverser le cours des choses.
Les attaques contre le monde du travail vont continuer. On nous explique que la rigueur est indispensable pour rembourser les dettes de l'Etat. Mais ces dettes ont été faites il y a 2 ans pour sauver les banquiers menacés de faillite ou les patrons de l'automobile  menacé de mévente. Ce n'est pas aux travailleurs, aux retraités, aux assurés sociaux, aux handicapés de payer !
De l'argent, il y en a puisque la semaine dernière, la presse a confirmé que les entreprises du CAC 40 ont fait passer leurs profits de 47 à  84  milliards d'euros en un an !