REGIS ROBIN,
CANDIDAT POUR QUE LES INTERETS DU MONDE DU TRAVAIL NE SOIENT PAS BRADES.
Je me présente dans la 2éme
circonscription qui couvre Vierzon et une partie du nord ouest du Cher. Ce
n'est pas ma première candidature et ma suppléante est Hélène Chantôme qui est
aide à domicile, militante syndicaliste et aussi conseillère municipale avec
moi à Vierzon.
Les élections arrivent dans un
contexte bien particulier et les arguments que vont développer les uns et les
autres sont évidemment liés aux résultats des élections présidentielles.
La droite et l'extrême droite
vont parler de l'opposition nécessaire
à Hollande. La droite, qui se retrouve dans l'opposition sera d'autant plus
virulente qu'elle a ses cinq ans de gouvernement à faire oublier. Et elle sera
doublée par l'extrême droite. Le Front National dénonce d'autant plus le
système politique qu'il voudrait bien en faire partie en faisant élire des
députés. Mais jamais au grand jamais, il ne s'en prend au système social, à la
dictature de la classe capitaliste sur l'économie et jamais au grand jamais le
front national ne dénonce l' exploitation.
Le Parti Socialiste va évidemment
demander que Hollande soit soutenu et qu'on lui donne les moyens de mettre en
place sa politique. En réalité ses candidats voudraient nous faire croire que
l'assemblée législative détermine la politique, fait des lois et est
souveraine.
Eh bien le véritable pouvoir, là où se
concocte les lois, là où se prennent les décisions, ce n'est pas dans
l'assemblée nationale. C'est dans le milieu des hauts fonctionnaires et des
cabinets ministériels, c'est à dire dans un milieu qui est lié par mille liens
aux grands possédants, aux banquiers, aux grands industriels, c'est à dire lié
à ceux qui défendent l'ordre social et qui nous répètent que rien n'est
possible quand il s'agit des revendications du monde du travail et qui ont
décidé, dès le début de la crise de faire payer celle ci aux travailleurs..
Pour imposer des lois en faveur des
travailleurs en activité, au chômage ou en retraite, il faudrait bien autre
chose que des élections législatives ou présidentielles, il faudrait un
mouvement social de l'ampleur de juin 36 ou de mai 68 ;
Alors, si je me présente, c'est pour
mettre à nouveau en avant dans ces élections un programme de lutte qui
correspond au nécessités vitales de millions de travailleurs.
Aujourd'hui, sortent les uns après les
autres, des plans de licenciements, dans l'électronique, dans l'automobile,
dans les hypermarchés. On parle de la fermeture de PSA Aulnay et d'Acelor
Mittal. Ici, localement, des dizaines de travailleurs craignent de se retrouver
à nouveau victimes de plans de licenciements.
Alors, pour se préserver de la
catastrophe qui s'annonce, il faut se préparer à imposer l'interdiction des
licenciements et la répartition du travail entre tous les bras disponibles sans
diminution de salaire.
Il faut aussi la garantie d'obtenir et
de conserver un salaire, une retraite ou des allocations correctes, qui soient
indexées sur la hausse des prix.
Et puis il faut en finir avec tous ces
projets de licenciements secrets qui ne
sont secrets que pour les salariés. Tous ces mauvais coups préparés à l'avance
par le grand patronat doivent pouvoir être dévoilés. C'est pourquoi nous réclamons
l'abolition du secret des affaires et le contrôle des travailleurs et de la
population sur les comptes des entreprises.
Dans ces élections législatives, les
travailleurs ne doivent pas se laisser piéger par le vote utile, car, quel que
soit l'élu de la circonscription de Vierzon cet élu ne changera rien au fait
que l'Assemblée Nationale est une chambre impuissante face au pouvoir de l'argent.
Ma candidature permettra aussi
l'affirmation d'un courant communiste révolutionnaire qui combattra demain les
mesures anti-ouvrière du gouvernement à venir et qui sera là pour s'opposer à
tous les mauvais coups d'où qu'ils viennent.
Nous n'accepterons pas que les
intérêts de la population soient bradés sous quelque prétexte que ce soit et
notamment sous le prétexte de payer une dette dont les travailleurs ne sont en
rien responsables.
Et nous continuerons à défendre les
intérêts du monde du travail pendant et après les élections, comme nous le
faisons aujourd'hui.