Lors du Conseil municipal du 9 mai, les Conseillers de Lutte Ouvrière sont intervenus pour dire :
L'électorat
populaire dans sa majorité voulait se débarrasser de Sarkozy et peut se réjouir
d'avoir contribué à sa chute. Comme le disent les travailleurs dans les usines
de la ville "C'est ça de fait mais tout commence". Car si Sarkozy
était le président des riches, Hollande n'est pas pour autant le président des
pauvres.
Tout le monde sait bien que ce n'est pas
une élection présidentielle qui va résoudre les difficultés du monde du
travail. parce que le problème, c'est que les décisions qui s'imposent à tous
sont prises par une classe capitaliste irresponsable qui, pour augmenter ses
profits dans une période de crise, est capable de détruire la société. On a vu
dans tous les pays environnants que le grand patronat et les banquiers
continuent de mener une lutte de classes féroce contre les classes populaires.
Ils continueront cette politique et même ils
l'imposeront, que ce soit la gauche au pouvoir à la place de la droite. La
seule façon de les arrêter ce sera qu'ils se heurtent à une résistance du monde
du travail, à des grèves et à des manifestations puissantes.
Sarkozy parti, les maîtres de l'économie sont
toujours les banquiers et les groupes industriels dont on sait qu'ils ont
programmé toute une série de fermetures d'entreprises et de licenciements massifs
(Peugeot, Arcelor Mittal, Air France, Carrefour et bien d'autres). le grand
patronat ne prenait déjà pas de gants pendant l'élection, c'est dire ce qu'ils
vont faire maintenant.
Nous ne doutons pas que les travailleurs
engageront la riposte. Les objectifs qu'ils peuvent se donner, c'est d'imposer
qu'il soit mis fin aux licenciements et que le travail soit réparti entre tous
sans diminution de salaire ; c'est aussi une augmentation générale des salaires
et des retraites et leur indexation sur la hausse des prix ; c'est enfin le
contrôle des travailleurs et des classes populmaires sur les comptes du garnd
patronat et des banquiers pour ne pas laisser le monopole des décisions à une
classe capitaliste irresponsable.
Nous croyons que ce programme, ces idées, il faut
continuer à les défendre, ce que nous continuerons à faire pour notre part,
parce qu'il faut qu'il n'y ait pas seulement une opposition qui vienne de la
droite mais une opposition à gauche qui représente les intérêts politiques du
monde du travail.
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