Dans la circonscription de Vierzon, Régis Robin et Hélène Chantôme ont présenté leur candidature le vendredi 11 MAI en déclarant notamment :
REGIS ROBIN, CANDIDAT POUR QUE LES INTERETS DU MONDE DU TRAVAIL NE SOIENT PAS BRADES.Je me présente dans la 2éme circonscription qui couvre Vierzon et une partie du nord ouest du Cher. Ce n'est pas ma première candidature et ma suppléante est Hélène Chantôme qui est aide à domicile, militante syndicaliste et aussi conseillère municipale avec moi à Vierzon.Les élections arrivent dans un contexte bien particulier et les arguments que vont développer les uns et les autres sont évidemment liés aux résultats des élections présidentielles.La droite et l'extrême droite vont parler de l'opposition nécessaire à Hollande. La droite, qui se retrouve dans l'opposition sera d'autant plus virulente qu'elle a ses cinq ans de gouvernement à faire oublier. Et elle sera doublée par l'extrême droite. Le Front National dénonce d'autant plus le système politique qu'il voudrait bien en faire partie en faisant élire des députés. Mais jamais au grand jamais, il ne s'en prend au système social, à la dictature de la classe capitaliste sur l'économie et jamais au grand jamais le front national ne dénonce l' exploitation.Le Parti Socialiste va évidemment demander que Hollande soit soutenu et qu'on lui donne les moyens de mettre en place sa politique. En réalité ses candidats voudraient nous faire croire que l'assemblée législative détermine la politique, fait des lois et est souveraine.Eh bien le véritable pouvoir, là où se concocte les lois, là où se prennent les décisions, ce n'est pas dans l'assemblée nationale. C'est dans le milieu des hauts fonctionnaires et des cabinets ministériels, c'est à dire dans un milieu qui est lié par mille liens aux grands possédants, aux banquiers, aux grands industriels, c'est à dire lié à ceux qui défendent l'ordre social et qui nous répètent que rien n'est possible quand il s'agit des revendications du monde du travail et qui ont décidé, dès le début de la crise de faire payer celle ci aux travailleurs..Pour imposer des lois en faveur des travailleurs en activité, au chômage ou en retraite, il faudrait bien autre chose que des élections législatives ou présidentielles, il faudrait un mouvement social de l'ampleur de juin 36 ou de mai 68 ;Alors, si je me présente, c'est pour mettre à nouveau en avant dans ces élections un programme de lutte qui correspond au nécessités vitales de millions de travailleurs.Aujourd'hui, sortent les uns après les autres, des plans de licenciements, dans l'électronique, dans l'automobile, dans les hypermarchés. On parle de la fermeture de PSA Aulnay et d'Acelor Mittal. Ici, localement, des dizaines de travailleurs craignent de se retrouver à nouveau victimes de plans de licenciements.Alors, pour se préserver de la catastrophe qui s'annonce, il faut se préparer à imposer l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous les bras disponibles sans diminution de salaire.Il faut aussi la garantie d'obtenir et de conserver un salaire, une retraite ou des allocations correctes, qui soient indexées sur la hausse des prix.Et puis il faut en finir avec tous ces projets de licenciements secrets qui ne sont secrets que pour les salariés. Tous ces mauvais coups préparés à l'avance par le grand patronat doivent pouvoir être dévoilés. C'est pourquoi nous réclamons l'abolition du secret des affaires et le contrôle des travailleurs et de la population sur les comptes des entreprises.Dans ces élections législatives, les travailleurs ne doivent pas se laisser piéger par le vote utile, car, quel que soit l'élu de la circonscription de Vierzon cet élu ne changera rien au fait que l'Assemblée Nationale est une chambre impuissante face au pouvoir de l'argent.Ma candidature permettra aussi l'affirmation d'un courant communiste révolutionnaire qui combattra demain les mesures anti-ouvrière du gouvernement à venir et qui sera là pour s'opposer à tous les mauvais coups d'où qu'ils viennent.Nous n'accepterons pas que les intérêts de la population soient bradés sous quelque prétexte que ce soit et notamment sous le prétexte de payer une dette dont les travailleurs ne sont en rien responsables.Et nous continuerons à défendre les intérêts du monde du travail pendant et après les élections, comme nous le faisons aujourd'hui.
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