Voici la déclaration de Régis Robin sur la situation actuelle :
"Les plans de licenciements continuent, l'austérité s'aggrave, la hausse des prix entraîne la diminution du pouvoir d'achat de tous les travailleurs, en activité ou à la retraite : depuis 4 ans, le monde est plongé dans la crise du capitalisme la plus grave depuis les années trente dans que personne, ni les dirigeants politiques, ni les dirigeants économique ne trouvent de solution pour s'en sortir.
Dans tous le pays ce sont des plans de licenciements qui se multiplient : usine de Citroen Aulnay menacée, suppressions d'emplois massifs à Carrefour, Air France, Doux... Dans la région, il y a une multitude d'entreprises qui licencient ou ferment, comme LFM ou Soudacier à Vierzon.
La perte de pouvoir d'achat de ceux qui travaillent et de ceux qui se retrouvent au chômage se traduit par des fermetures de commerces et des baisses d'activités dans tous les secteurs : c'est un cercle vicieux qui mène au naufrage et menace d'engloutir le monde du travail, aussi bien au niveau de la ville que de la Région, du pays, de l'Europe et du monde.
Il faut commencer de toute urgence par arrêter l'hémorragie du chômage en interdisant les licenciements. Il faut répartir le travail entre tous sans diminution de salaire. Il faut augmenter les salaires, il faut prendre dur les fortunes accumulées par les actionnaires pour construire des logements, développer les services publics, sortir les hôpitaux de la misère, donner les moyens à l'Education Nationale.
Le changement de président et de gouvernement ne changera pas la vie quotidienne de la classe ouvrière. Il est significatif que le gouvernement ait envoyé la bagatelle de 10 ministres à l'université d'été du MEDEF pour montrer qu'il est attentif aux désirs du patronat.
Pour arrêter la dégradation, il faut se saisir de toutes les initiatives à commencer par la journée du 9 octobre 2012, pour dire et redire que la situation exige des mesures d'urgence comme l'interdiction des licenciements, et la répartition du travail sans diminution de salaire."
A propos de la construction d'une nouvelle station d'épuration
"La station d'épuration de l'eau de Saint Lazare a fait son temps. Les nouvelles normes de qualité de l'eau doivent être respectées. Il est donc normal de construire une nouvelle station.
Mais il faut s'imposer une règle : que ces travaux n'amènent aucune augmentation des tarifs de l'eau.
Le prix de l'eau a baissé avec la municipalisation mais le prix du mètre cube reste parmi les plus élevés de la Région. NOUS SOMMES DONC OPPOSES A TOUTE AUGMENTATION DU PRIX DE L'EAU."
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire