samedi 26 janvier 2013

Les militants de Lutte Ouvrière sur le marché de Vierzon

Samedi 26 janvier, sur le marché de Vierzon, les militants de LO  ont dénoncé l'intervention impérialiste au Mali  et ont discuté sur les licenciements, le pouvoir d'achat et la lutte des travailleurs de PSA et Renault" .


NON À LA GUERRE DE L'ARMÉE FRANÇAISE 
AU MALI

Bien des Maliens ont pu placer leur espoir dans l'intervention de l'armée française. Les groupes intégristes qui terrorisent la population au nom de leur Dieu sont des fanatiques qui menacent la vie des habitants. Mais ceux qui pensent que l'intervention de l'armée française les en débarrassera se trompent.
Le gouvernement français se moque de la vie de la population malienne. Ce qui lui importe c'est de préserver l'ordre dans sa zone d'influence en Afrique et les intérêts français. Non loin du Mali se trouve le Niger, fournisseur d'uranium du trust français Areva. Et il ne faut pas que ce trust soit gêné dans ses affaires ! C'est la politique des ex-colonisateurs dans sa splendeur.
C'est cette politique qui aggrave le pillage et la misère et fournit aux islamistes ultras un terreau fertile. Armée française, hors de l'Afrique !






VIVE LA GREVE DES TRAVAILLEURS 
DE PSA AULNAY !

Mercredi 16 janvier, les travailleurs de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois ont entamé une grève reconductible. Face à un patron multimilliardaire qui veut supprimer 11 000 postes en France et fermer leur usine, ils ont choisi la seule voie qui leur permettra de se faire respecter.
Depuis des mois, la direction les promène de réunion en réunion, de mensonge en mensonge, mais ne leur offre rien d’autre que la perspective du Pôle Emploi demain et, après-demain, du RSA. Ils ont mille fois raison de réagir collectivement par la lutte pour refuser cet avenir !
En mentant comme d’habitude, la direction de PSA minimise la grève et son impact, parlant de « perturbations ». Mais quoi qu’elle dise, mercredi, la production était totalement paralysée et la grève continue.
Les travailleurs n’ont aucun autre choix, pour sauver leur peau, que de se mettre en grève. Quel soutien pourraient-ils espérer du gouvernement qui ne fait rien depuis des mois, et d’un Montebourg qui a osé se réjouir ce matin après l’annonce de 7 500 suppressions d’emplois chez Renault, sous prétexte qu’aucune fermeture d’usine n’est annoncée ?
De Renault à PSA, dans toute l’automobile, et au-delà dans l’ensemble du monde du travail, c’est licenciements sur licenciements, suppressions d’emplois sur suppressions d’emplois. Les mêmes menaces pèsent sur les travailleurs, elles appellent les mêmes réponses : la lutte collective.

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