vendredi 29 septembre 2017

NON AUX ATTAQUES CONTRE L' HOPITAL

   Vendredi 22 septembre, 200 personnes ont débrayé pour protester contre les mesures envisagées par la direction de l'hôpital de Vierzon.
    La direction de l'hôpital qui dit vouloir « ramener le budget à l'équilibre » a programmé différents scénarios : ou la suppression de 40 postes à temps plein, le non remplacement de praticiens partant à la retraite ou la fermeture de plusieurs services ( sans doute la maternité - et il est même envisagé la fermeture du bloc opératoire la nuit).
    La charge de travail augmente sans arrêt ; l'ensemble du personnel est surmené et la seule réponse que donne la direction c'est d'envisager une terrible saignée qui pénalisera gravement toute la population. L'hôpital de Vierzon correspond à un bassin de population de 60 000 habitants.

    Il faut préserver l'ensemble de services indispensables à tous.

    Nous appelons à participer à toutes les ripostes organisées dans les jours à venir.

lundi 25 septembre 2017

Contre les attaques de Macron et du patronat, continuer et amplifier !

Les manifestations du 21 septembre, après celles du 12, ont permis à des centaines de milliers de travailleurs d’exprimer une nouvelle fois leur opposition à la destruction du Code du travail et aux attaques antiouvrières du gouvernement.

Parmi ceux qui ont participé à la manifestation du 23 septembre destinée à soutenir Mélenchon et sa tentative de mettre sur pied une nouvelle mouture d’Union de la gauche, nombreux étaient ceux qui ont saisi l’occasion de marquer également leur hostilité à la politique de Macron.

Macron et Philippe sont ouvertement au service des capitalistes. Pour ceux-là, les caisses de l’État sont grandes ouvertes. À elle seule, la réforme de l’impôt sur la fortune représentera au minimum un cadeau de plus de trois milliards d’euros en leur faveur.

Pour trouver l’argent qu’il donne généreusement aux plus riches, le gouvernement augmente la CSG, diminue les APL ; il réduit le financement de tous les services publics, programme la disparition de 120 000 postes de fonctionnaires et supprime 150 000 emplois aidés qui assuraient bien des tâches indispensables dans de nombreuses communes.

« La démocratie, ce n’est pas la rue », a déclaré Macron. Mais les travailleurs n’ont pas à accepter que leurs droits et leurs conditions de vie soient attaquées pour enrichir toujours plus des familles bourgeoises, à l’image de celle de Bettencourt, la multimilliardaire actionnaire de l’Oréal qui vient de mourir en laissant à ses héritiers une fortune estimée à plus de 35 milliards d’euros.

Avant Macron, d’autres dirigeants de la bourgeoisie ont tenu ce genre de propos : en 68, De Gaulle parlait de la « chienlit » pour désigner les manifestants ; en 1995, Juppé avait déclaré qu’il resterait « droit dans ses bottes ». Et face à ceux qui étaient descendus dans la rue, ils ont dû ravaler leur morgue et leurs mesures !

Devant les journalistes, Macron a mis en scène la signature des ordonnances. « Cette réforme rentrera en vigueur à compter de sa publication », a-t-il insisté, et au plus tard au 1er janvier 2018. Mais signer un texte devant les caméras est une chose ; le faire appliquer en est une autre.

Tout dépend du rapport de force et de la mobilisation des travailleurs. Celle-ci n’en est qu’à son début. Celles et ceux qui ont manifesté ont exprimé un rejet de la politique antiouvrière du gouvernement qui est largement partagé par tous les travailleurs dans ce pays.

Cette semaine, plusieurs syndicats de routiers ont appelé à la grève reconductible. Une journée de manifestation des retraités est prévue le 28 septembre. Et le 10 octobre, les salariés de la fonction publique sont appelés à se mobiliser.

Il est légitime que tous ceux qui sont frappés par la politique gouvernementale réagissent en mettant en avant ce qui les concerne plus particulièrement. Ceux qui se mobilisent défendent leur niveau de vie, leurs salaires ou leurs pensions, leurs emplois menacés ou davantage précarisés. Mais on ne pourra pas faire reculer Macron corporation par corporation. Il faut aller vers un mouvement d'ensemble.

Pour que toutes ces mobilisations soient perçues par tous les travailleurs comme faisant partie d’un même mouvement, il est indispensable qu’ils aient à nouveau l’occasion de se retrouver en grève et en manifestation ensemble et le même jour à l’échelle du pays. Les travailleurs les plus conscients de la nécessité d’une lutte massive et générale auraient ainsi un objectif de mobilisation à proposer aux autres.

Martinez, le dirigeant de la CGT, entend consulter les autres centrales syndicales. Mais il ne faut pas qu’une telle consultation soit l’occasion de s’aligner sur ceux qui, parmi les dirigeants syndicaux, se refusent à organiser la moindre protestation.

Macron et les patrons mènent une véritable guerre aux travailleurs et aux classes populaires pour augmenter toujours plus les profits des capitalistes. Ils continueront tant qu’ils ne se heurteront pas à une explosion de colère de l’ensemble du monde ouvrier.

Le mouvement actuel doit se poursuivre et s’amplifier. Collectivement, par leurs grèves et leurs mobilisations unies, les travailleurs ont la force de se faire craindre et d’imposer leurs droits.
 
Le 25 septembre 2017

mardi 19 septembre 2017


Vierzon, 
jeudi 21 septembre,
rassemblement à 10h30
Forum République

lundi 18 septembre 2017

Le 21 septembre et après, pour une riposte de tout le monde du travail!

Des centaines de milliers de travailleurs ont manifesté le 12 septembre leur opposition aux ordonnances du gouvernement et à la destruction du Code du travail. Ce succès doit nous encourager à continuer.

Il faut être encore plus nombreux à participer à la journée d’action appelée le 21 septembre par la CGT.

Ce combat n’en est qu’au tout début. Le gouvernement mène une offensive frontale contre l’ensemble du monde du travail : gel des salaires des fonctionnaires, hausse de la CSG, suppression de 150 000 emplois aidés. Et les attaques se poursuivront.

Le Premier ministre vient de confirmer son calendrier : après le Code du travail, ce seront l’assurance chômage et les retraites qui seront « réformées » en 2018.

Après avoir décidé une baisse de 5 € du montant des APL cet été, le gouvernement annonce que leur mode de calcul sera modifié afin de réaliser une économie d’un milliard. Cette économie, ce seront les classes populaires qui en feront les frais, tous ceux qui, pour payer leur loyer, devront se priver encore davantage.

Dans le même temps, le gouvernement se prépare à diminuer les impôts payés par le patronat, en particulier celui des grandes entreprises : baisse de l’impôt sur les sociétés, allègement de l’impôt sur la fortune… Quand il s’agit de faire aux classes les plus riches des cadeaux fiscaux qui se chiffrent en milliards d’euros, le gouvernement ne se préoccupe pas de faire des économies !

Macron et ses ministres mènent avec zèle la politique que le grand patronat exige d’eux. Et il en demandera toujours plus !

Le patronat n’a pas attendu l’officialisation des mesures gouvernementales pour intensifier la guerre contre les travailleurs, contre leurs droits, contre leurs conditions de travail, pour réduire le nombre de jours de congés, pour réduire la durée des pauses…

Dans cette période où l’économie peine à sortir de la crise, les profits faramineux de la classe capitaliste sont le produit de l’aggravation de l’exploitation.

Tant que le rapport de force lui sera favorable, le patronat continuera la guerre qu’il mène aux travailleurs pour leur reprendre les quelques droits qu’il avait été obligé de leur concéder dans le passé.

Pour mettre un coup d’arrêt à cette offensive du gouvernement et des patrons, les travailleurs n’auront pas d’autre solution que de se battre.

En manifestant le week-end dernier dans plusieurs villes du pays, quelques centaines de policiers ont imposé au gouvernement une augmentation du budget qui leur est consacré. Ce ne sera certainement pas au grand patronat que le gouvernement présentera la facture pour ces dépenses supplémentaires, mais aux autres salariés du pays.

Raison de plus pour nous faire entendre si nous ne voulons pas être obligés de faire les frais de toutes les concessions que le gouvernement fera aux autres catégories sociales !

Macron multiplie les provocations, traite les manifestants de « fainéants » mais nous pouvons le faire reculer par une mobilisation déterminée. Nous en avons la force car, sans nous, rien n’est possible dans cette société. Cette force, il faut l’utiliser et ce n’est possible que si nous luttons ensemble.

Tous ceux qui sont déjà conscients de la nécessité de réagir aux attaques incessantes du gouvernement contre le monde du travail doivent s’employer à convaincre les autres et à entraîner les hésitants.

Il faut que la journée d’action du 21 septembre soit réussie et que nous soyons le plus nombreux possible à y participer. Des organisations syndicales de routiers, de retraités et aussi de la fonction publique appellent à des journées d’action dans les jours qui viennent.

Il est indispensable de se préparer à une mobilisation à la hauteur des attaques subies, une mobilisation de l’ensemble des travailleurs, intérimaires et embauchés, salariés du public et du privé, chômeurs et retraités.

Il faut refuser toutes les divisions que les patrons et leurs représentants cherchent à introduire entre nous. Face au front du gouvernement et du patronat, nous avons les mêmes intérêts et nous avons un combat commun à mener pour défendre nos droits et nos conditions de vie.

Le 18 septembre 2017

dimanche 17 septembre 2017

 
Les militants de Lutte ouvrière 
 
viendront à votre rencontre
 
à VIERZON

Samedi 23 septembre

de 10h à 12 h

Marché du centre ville

mercredi 13 septembre 2017

Après la réussite des manifestations et des grèves du 12 septembre, continuer à se mobiliser !

Le gouvernement, relayé par les médias, parlait d’une « journée test » ? Le test est passé avec succès. Macron avait préparé son plan à coups d’ordonnances pour aller vite et mettre les travailleurs devant le fait accompli. Les centaines de milliers de manifestants d’aujourd’hui lui ont apporté une réponse cinglante. Ils ont montré qu’ils n’entendaient pas se laisser faire. Le mépris de classe de Macron a aussi sûrement fini de convaincre certains travailleurs qu’il était nécessaire de réagir.

Cette mobilisation est d’autant plus remarquable qu’elle s’est faite contre la direction de FO et de la CFDT. Mailly de FO a carrément sonné la démobilisation. Berger de la CFDT a refusé toute idée de manifestation tout en passant son temps à se lamenter…

Le gouvernement et le patronat sont déterminés à mener leur guerre sociale contre le monde du travail. Il faut que les travailleurs aient la même détermination à ne pas se laisser faire. La prochaine journée de mobilisation, du 21 septembre, doit être un succès plus grand que celui d’aujourd’hui. Et il faut profiter des jours à venir pour convaincre autour de nous d’autres travailleurs de se joindre à la mobilisation.

Cette première mobilisation est une réussite. Elle appelle une suite !
Nathalie ARTHAUD
12/09/2017

lundi 11 septembre 2017

Le 12 septembre et après : faire entendre nos intérêts communs

Vendredi dernier, Macron a dit qu’il serait d’une « détermination absolue » pour faire passer sa politique et il a ajouté qu’il ne céderait rien « ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes ». Voilà qui est clair.

Quand ils avaient présenté les ordonnances contre le code du travail, la ministre Pénicaud et le Premier ministre Philippe avaient pris des pincettes, eux. Ils avaient expliqué que ce coup de massue sur la tête des travailleurs, c’était pour leur bien. Ils avaient essayé de faire croire qu’en donnant tous les droits aux patrons pour licencier sans limite, cela les « décomplexerait » pour embaucher. Mais c’était pour nous enfumer. Et c’est Macron qui le dit.

En bon serviteur du patronat, il transpire le mépris de classe. Les patrons dirigent, lui gouverne, et les travailleurs n’ont qu’à être reconnaissants d’avoir la chance de pouvoir se faire exploiter sous leur baguette. C’est la vision du monde des classes dominantes, de ces capitalistes nés avec une cuillère d’argent dans la bouche et qui tirent leur richesse de notre travail. Eh bien, il faut répondre à Macron et à ses maîtres ! Et mardi 12 septembre, nous aurons l’occasion de protester.

Il faut se saisir de l’occasion pour dire ce que nous pensons de ses mesures antiouvrières, notre rejet de ses ordonnances qui dynamitent le code du travail, de la hausse de la CSG, de la suppression des 150 000 emplois aidés, du gel des salaires des fonctionnaires… Il faut exprimer notre colère contre ce gouvernement qui, en même temps qu’il réduit les APL pour les plus pauvres, supprime aux trois quarts l’impôt sur la fortune. Les plus riches pourront satisfaire tous leurs caprices, l’État prendra ce dont il a besoin dans la poche des travailleurs, des retraités et des chômeurs.

Nous pourrons dénoncer le rouleau compresseur patronal que nous vivons tous, dans toutes les entreprises : les hausses de cadences, les attaques sur les salaires, les mesures vexatoires, les mesures de répression contre ceux qui relèvent la tête… tout ce qui aggrave notre exploitation et permet au grand patronat d’accroître ses profits.

Et nous pourrons le faire tous ensemble, quelle que soit notre entreprise, que nous soyons intérimaire ou embauché, que nous soyons salarié du public ou du privé, en nous retrouvant sur le terrain de nos intérêts communs de travailleurs. Car au-delà de la résistance à chaque attaque gouvernementale ou patronale, notre sort dépendra du rapport de force que nous serons capables d’imposer par notre mobilisation générale.

Notre combat n’en est qu’au tout début. La guerre sociale que nous mènent le gouvernement et les patrons va s’accentuer. Il va y avoir de nouvelles attaques, comme celle contre l’assurance chômage. Il y a aussi les menaces en direction de certaines catégories de travailleurs, comme les cheminots dont les retraites sont dans le collimateur du gouvernement. En s’en prenant aux retraites des uns puis à celles des autres, les gouvernements ont réussi en vingt-cinq ans à faire reculer nos droits à tous. Nous ne devons pas nous laisser diviser.

Tôt ou tard, les travailleurs relèveront la tête et engageront la lutte car l’offensive patronale ne laisse pas le choix. Mais le plus tôt sera le mieux. Car si nous ne faisons pas entendre nos intérêts, nous le paierons cher. Le grand capital est insatiable. Si les profits des grandes entreprises industrielles et des banques restent élevés malgré la crise, c’est dû à l’aggravation de notre exploitation. Et le gouvernement nous fera payer même ce qu’il sera amené à concéder à la petite bourgeoisie. Même la colère des autres catégories sociales, le gouvernement la retournera contre nous si nous ne mettons pas en avant nos propres intérêts.

Il faut que le camp des travailleurs apparaisse comme une force capable de se faire respecter. Lui seul a la puissance de faire payer le grand patronat.

Après la publication des ordonnances, Berger de la CFDT s’est lamenté en disant qu’il aurait espéré mieux et Mailly de FO a gonflé le torse disant qu’il avait réussi à éviter le pire. À l’approche de la journée du 12 organisée par la CGT, la FSU et Solidaires, les médias insistent sur la division syndicale. Mais dans bien des entreprises, des militants FO et CFDT se préparent à manifester. Ce sont ceux qui se mobilisent qui ont raison. Il ne faut pas attendre après les sommets syndicaux pour le faire.

La direction de la CGT a prévu une autre journée d’action, le 21 septembre. Il faut s’en saisir pour que la mobilisation s’amplifie et s’élargisse afin de créer le rapport de force nécessaire pour imposer nos intérêts communs
Le 10 septembre 2017
 Vierzon, mardi 12 septembre,
rassemblement à 10h30
Forum République

lundi 4 septembre 2017

Le 12 septembre, faire entendre la protestation des travailleurs contre la politique du gouvernement

Le gouvernement a publié ses ordonnances modifiant le Code du travail. C’est une attaque frontale contre le monde ouvrier.

L’attaque majeure consiste à démolir le contrat de travail en permettant au patronat de le remettre en cause quand il veut, comme il veut. Il pourra le faire par des « accords d’entreprise », en face desquels, à cause de la pression du chômage, les travailleurs devront s’incliner ou prendre la porte. Avec la réduction et le plafonnement des indemnités prud’homales, le patronat aura la garantie que même en cas de licenciement reconnu abusif cela ne lui coûtera pas cher.

Le fait que le patron fasse sa loi dans l’entreprise est une réalité vieille comme le capitalisme. Mais le mouvement ouvrier avait imposé quelques limitations. Le but de ces ordonnances est de les faire voler en éclat.

Pénicaud met en avant les intérêts des petites entreprises pour justifier cette réforme du Code du travail. Et les médias nous montrent des petits patrons qui considèrent les militants syndicaux comme des empêcheurs d’exploiter en paix, se réjouissant à l’idée de pouvoir imposer tout ce qu’ils voudront à leurs salariés. Mais il ne faut pas se laisser tromper. C’est le grand patronat qui est à la manœuvre et c’est pour son compte que le gouvernement agit.

Il y a déjà les mesures qui le favorisent directement. Une multinationale réalisant des milliards de bénéfices à l’échelle mondiale pourra, en prétendant qu’une de ses filiales est en difficulté à l’échelle du pays, fermer une usine en n’ayant presque plus rien à justifier et encore moins de dédommagements à payer aux salariés. Plus fondamentalement, le gouvernement mène l’offensive contre les travailleurs pour le compte de la classe capitaliste dans son ensemble et ce sont toujours les plus puissants qui y gagnent le plus.

Alors, nous, travailleurs, devons d’abord dire haut et fort notre opposition à ces ordonnances et aux mesures antiouvrières qui se sont accumulées depuis trois mois. Nous devons le faire par fierté ouvrière.

Laurent Berger de la CFDT a dit qu’il était « déçu » par ces ordonnances. Jean-Claude Mailly de FO s’est félicité d’avoir « bloqué plein de choses », ajoutant que « ça aurait pu être la bérézina ». Ces dirigeants syndicaux parlent comme de mauvais avocats après un procès perdu. Il ne faut pas les laisser parler en notre nom.

La CGT appelle à la grève et à manifester le 12 septembre. Elle nous donne l’occasion de protester. Nous devons le faire. Une direction syndicale qui chercherait à regrouper et à mobiliser la classe ouvrière face à un tel gouvernement de combat contre les travailleurs ne se limiterait pas à annoncer une simple journée d’action et chercherait à populariser un véritable plan de mobilisation. Mais cette journée permettra au moins de faire entendre la voix de ceux qui protestent du point de vue des intérêts des travailleurs. C’est nécessaire.

D’autant plus qu’il ne s’agit que de la première bataille contre ce gouvernement et qu’il y en aura d’autres. Pierre Gattaz, le représentant du grand patronat, a dit que cette loi sur la législation du travail serait le « marqueur du quinquennat Macron ». Après l’augmentation de la CSG, le gouvernement lui-même a annoncé la suite de ses offensives, à commencer par l’assurance chômage. Nous aurons à nous battre. Le patronat et le gouvernement nous y contraindront. Et nous devons reprendre confiance en notre force collective qui est considérable parce que nous faisons tout tourner.

Le pouvoir des Macron et Philippe est fragile. Nous pouvons les arrêter si nous y sommes déterminés. Avant 1968, de Gaulle était présenté comme incarnant un « pouvoir fort ». Ce constat de résignation était le prétexte des directions syndicales de l’époque pour justifier leur passivité. Et il y a eu l’explosion de mai 1968. Des grèves se sont répandues comme une trainée de poudre dans tout le pays. C’est ce genre d’explosion ouvrière qui rendra aux travailleurs la conscience de la force sociale immense qu’ils représentent quand ils se battent tous ensemble pour leurs intérêts de classe.

Macron n’est pas de Gaulle. Loin de là. Les limites de son autorité commencent à se voir. Il sera contesté. Mais toutes les oppositions qui ne viendront pas de la classe ouvrière ne renforceront pas notre camp social. Les travailleurs ne pourront compter que sur leurs mobilisations, sur leur terrain, dans les usines, les bureaux et dans la rue.
Le 4 septembre 2017
 
Vierzon, mardi 12 septembre,
rassemblement à 10h30
Forum République