Personne ne peut dire encore s’il y aura un rebond de l’épidémie dans les prochaines semaines. Par contre, il est certain que la crise, elle, continuera de s’aggraver, et bien des travailleurs sont d’ores et déjà frappés. Ainsi, sans attendre la rentrée, en plein mois d’août, la direction de Hop ! vient d’annoncer un plan de plus de 1 000 suppressions de postes, soit près de la moitié des 2 400 salariés de cette compagnie aérienne, filiale d’Air France. Après Nokia, Renault, Airbus et bien d’autres, la liste de ces groupes s’apprêtant à tailler massivement dans leurs effectifs s’allonge au fil des semaines. Sans que cela fasse la une des médias, depuis des mois, des centaines de milliers de travailleurs en CDD, en intérim, se sont déjà retrouvés sans emploi, certains d’entre eux ne pouvant même pas bénéficier de l’allocation chômage.
Les statistiques officielles publiées par l’Insee la semaine dernière ont fait état d’une diminution du taux de chômage, qualifiée de « baisse en trompe-l’œil ». Mais elle ne trompe personne ! Même le ministre de l’Économie est obligé de le reconnaître : le chômage va exploser à la rentrée. Des régions entières vont se retrouver encore plus sinistrées qu’elles ne le sont déjà, des millions de travailleurs, ouvriers, employés, commerçants acculés à la faillite, vont se retrouver plongés dans la précarité.
Pour défendre leurs conditions d’existence, les travailleurs devront se battre pour s’opposer à l’offensive engagée par le patronat et le gouvernement à son service contre les emplois et les salaires. Mais la crise est lourde de menaces bien plus graves encore.
L'attaque qui a tué six Français et deux Nigériens d’une organisation humanitaire dimanche 9 août au Niger vient de rappeler qu’une véritable guerre se mène dans cette partie de l’Afrique. L’armée française y est engagée depuis des années au nom de la lutte contre le terrorisme. Mais, derrière ces justifications officielles, il y a surtout la volonté de l’impérialisme français de démontrer que ces pays, situés au cœur de son ancien empire colonial, font toujours partie de sa zone d’influence.
Dans le système impérialiste fondé sur la concurrence pour conquérir des marchés, exploiter les ressources des pays les plus pauvres et leur population, chaque grande puissance doit sans cesse défendre, par tous les moyens, y compris militaires, les intérêts de sa bourgeoisie face à ses rivales. Les déplacements au Liban de Macron, puis de sa ministre des Armées, Florence Parly, ne sont pas motivés par des préoccupations humanitaires. Là encore, il s’agit pour l’impérialisme français d’affirmer face aux autres grandes puissances qu’il est toujours un acteur avec lequel il faut compter au Moyen-Orient.
Ce sont les mêmes raisons qui sont à l’origine du bras de fer qui se joue actuellement, en Méditerranée, dans une zone où la Grèce et la Turquie se disputent de vastes gisements gaziers. La semaine dernière, le gouvernement français a décidé de s’impliquer directement dans ce conflit régional, notamment en renforçant sa participation à un exercice militaire aux côtés de la Grèce, prenant ainsi délibérément le risque d’alimenter une surenchère guerrière.
« Le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l’orage », écrivait le dirigeant socialiste Jaurès à la veille de la Première Guerre mondiale. C’est toujours vrai à notre époque ! Le capitalisme en crise, c’est l’aggravation du chômage, de la misère, et la multiplication des guerres où les bourgeoisies entraîneront toujours davantage les peuples à s’affronter pour leurs profits. Les rivalités entre les grandes puissances par alliés interposés ont déjà transformé certaines régions du monde, en Afrique ou au Moyen-Orient, en véritables champs de ruines.
Pour que l’humanité connaisse un autre avenir, cela dépend exclusivement de la classe ouvrière. Elle seule y a vraiment intérêt. Elle seule a la force et les moyens de changer de fond en comble la société en enlevant à la grande bourgeoisie la direction de l’économie et de l’État et en mettant ainsi les richesses et les principaux moyens de production au service de la collectivité. C’est à cette condition qu’il sera possible de sauver la société de la catastrophe qui la menace. Il est essentiel que, dès aujourd’hui, des femmes et des hommes, dans les entreprises et dans les quartiers populaires, défendent autour d’eux cette perspective.
Les statistiques officielles publiées par l’Insee la semaine dernière ont fait état d’une diminution du taux de chômage, qualifiée de « baisse en trompe-l’œil ». Mais elle ne trompe personne ! Même le ministre de l’Économie est obligé de le reconnaître : le chômage va exploser à la rentrée. Des régions entières vont se retrouver encore plus sinistrées qu’elles ne le sont déjà, des millions de travailleurs, ouvriers, employés, commerçants acculés à la faillite, vont se retrouver plongés dans la précarité.
Pour défendre leurs conditions d’existence, les travailleurs devront se battre pour s’opposer à l’offensive engagée par le patronat et le gouvernement à son service contre les emplois et les salaires. Mais la crise est lourde de menaces bien plus graves encore.
L'attaque qui a tué six Français et deux Nigériens d’une organisation humanitaire dimanche 9 août au Niger vient de rappeler qu’une véritable guerre se mène dans cette partie de l’Afrique. L’armée française y est engagée depuis des années au nom de la lutte contre le terrorisme. Mais, derrière ces justifications officielles, il y a surtout la volonté de l’impérialisme français de démontrer que ces pays, situés au cœur de son ancien empire colonial, font toujours partie de sa zone d’influence.
Dans le système impérialiste fondé sur la concurrence pour conquérir des marchés, exploiter les ressources des pays les plus pauvres et leur population, chaque grande puissance doit sans cesse défendre, par tous les moyens, y compris militaires, les intérêts de sa bourgeoisie face à ses rivales. Les déplacements au Liban de Macron, puis de sa ministre des Armées, Florence Parly, ne sont pas motivés par des préoccupations humanitaires. Là encore, il s’agit pour l’impérialisme français d’affirmer face aux autres grandes puissances qu’il est toujours un acteur avec lequel il faut compter au Moyen-Orient.
Ce sont les mêmes raisons qui sont à l’origine du bras de fer qui se joue actuellement, en Méditerranée, dans une zone où la Grèce et la Turquie se disputent de vastes gisements gaziers. La semaine dernière, le gouvernement français a décidé de s’impliquer directement dans ce conflit régional, notamment en renforçant sa participation à un exercice militaire aux côtés de la Grèce, prenant ainsi délibérément le risque d’alimenter une surenchère guerrière.
« Le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l’orage », écrivait le dirigeant socialiste Jaurès à la veille de la Première Guerre mondiale. C’est toujours vrai à notre époque ! Le capitalisme en crise, c’est l’aggravation du chômage, de la misère, et la multiplication des guerres où les bourgeoisies entraîneront toujours davantage les peuples à s’affronter pour leurs profits. Les rivalités entre les grandes puissances par alliés interposés ont déjà transformé certaines régions du monde, en Afrique ou au Moyen-Orient, en véritables champs de ruines.
Pour que l’humanité connaisse un autre avenir, cela dépend exclusivement de la classe ouvrière. Elle seule y a vraiment intérêt. Elle seule a la force et les moyens de changer de fond en comble la société en enlevant à la grande bourgeoisie la direction de l’économie et de l’État et en mettant ainsi les richesses et les principaux moyens de production au service de la collectivité. C’est à cette condition qu’il sera possible de sauver la société de la catastrophe qui la menace. Il est essentiel que, dès aujourd’hui, des femmes et des hommes, dans les entreprises et dans les quartiers populaires, défendent autour d’eux cette perspective.
Le 17 août 2020
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