Reprise du nombre de contaminations en France et dans toute l’Europe ; découverte en Grande-Bretagne d’une nouvelle souche du virus, peut-être plus contagieuse ; menace d’une troisième vague en janvier : malgré la campagne de vaccination, sur le point d’être lancée, les nuages s’amoncèlent sur 2021 !
La lutte contre l’épidémie est contradictoire et inefficace, et ce dans l’écrasante majorité des pays riches et développés, parce qu’elle est menée en fonction des intérêts de la classe capitaliste.
Au nom de la lutte sanitaire, le Premier ministre Castex nous dit, presque par le menu, comment il faut passer les fêtes de fin d’année. Mais il n’impose rien au grand patronat qui concentre des centaines ou des milliers de travailleurs dans ses usines, ses grands magasins, ses abattoirs ou ses entrepôts.
Pour l’exploitation capitaliste, il n’y a pas de couvre-feu. Ce sont les heures supplémentaires à la pelle, des samedis et des nuits travaillés. Et lorsque les gestes barrières, la distanciation physique et les désinfections ralentissent la production et les cadences, eh bien, ils sont supprimés !
Parce qu’il ne faut pas que la lutte sanitaire diminue les profits, le gouvernement laisse le virus circuler dans les entreprises. Mais, pour contenir l’épidémie autant que possible, il va traquer le Covid dans les moindres recoins de nos vies privées et sacrifier les petits commerçants ou le secteur de la culture.
Le gouvernement demande de la solidarité et un effort collectif. Mais, comme toujours dans cette société capitaliste, les efforts et les sacrifices sont demandés aux classes laborieuses. Et la minorité capitaliste tire les marrons du feu !
Face à l’épidémie, il n’y a déjà pas d’égalité entre riches et pauvres. Dans les entreprises, ce sont les salariés qui courent le risque de tomber malades, pas les actionnaires, bien à l’abri et confinés autant qu’ils veulent ! Et, en plus du Covid, les travailleurs ont à subir la lutte de classe et la cupidité du grand patronat.
La dégradation des conditions d’existence de millions de femmes et d’hommes, l’explosion du chômage et les pertes de salaire dues au chômage partiel ne doivent rien au virus. Elles sont la conséquence de l’avidité et du parasitisme de la grande bourgeoisie.
Des centaines de milliers de salariés vont passer les fêtes dans l’angoisse du lendemain, parce qu’ils ont perdu leur travail ou craignent d’être licenciés. Des millions d’autres croulent sous les dettes et les impayés et ne peuvent remplir leur frigo que grâce aux associations caritatives. Pourquoi ? Parce que les actionnaires de ces grands groupes demandent que leurs dividendes soient garantis !
Quand l’enseigne d’ameublement Alinéa supprime la moitié de ses 2000 emplois, c’est pour le bonheur de ses actionnaires, dont la famille Mulliez, 6e fortune française. Danone, qui a gagné plus d’un milliard au premier semestre, supprime 2000 emplois, pour ne pas décevoir ses actionnaires. On peut en dire autant d’Auchan, de Bridgestone, d’Elior, de General Electric…
La grande bourgeoisie est secourue de mille façons par le gouvernement. Elle est arrosée de prêts garantis par l’État, c’est-à-dire d’argent gratuit. Et cela ne lui suffit pas ! Pour augmenter toujours et encore la rentabilité de ses capitaux, elle s’en prend à ses salariés, à ses intérimaires et ses sous-traitants. Et pour elle, c’est Noël avant Noël !
La Bourse de Wall Street a, en effet, battu des records ces dernières semaines, et celle de Paris a connu une remontée fulgurante. En 2020, les actionnaires du CAC40 devaient toucher 54 milliards de dividendes, en pleine crise ! Et combien a rapporté le Black Friday aux grandes chaînes de distribution ou à Amazon ? Combien rapportent les millions de tests aux laboratoires et aux multinationales de la pharmacie ? Combien toucheront-ils pour les vaccins ?
Crise ou pas crise, le champagne et les milliards coulent à flots sur la bourgeoisie. Pour ceux qui possèdent du capital, les crises sont des façons comme une autre de faire de l’argent. Alors, il faut que les travailleurs aillent chercher cet argent et qu’il serve aux emplois, aux salaires, aux retraites, à l’éducation, à la santé, aux transports en commun, c’est-à-dire à la société !
Il va falloir des mois pour que la vaccination contre le Covid produise ses effets. Mais contre le virus de la rapacité capitaliste, il n’y aura ni vaccin ni traitement. Seule la capacité des travailleurs à se défendre permettra de faire reculer les multinationales et les licencieurs et les empêchera de nuire à toute la société.
La lutte contre l’épidémie est contradictoire et inefficace, et ce dans l’écrasante majorité des pays riches et développés, parce qu’elle est menée en fonction des intérêts de la classe capitaliste.
Au nom de la lutte sanitaire, le Premier ministre Castex nous dit, presque par le menu, comment il faut passer les fêtes de fin d’année. Mais il n’impose rien au grand patronat qui concentre des centaines ou des milliers de travailleurs dans ses usines, ses grands magasins, ses abattoirs ou ses entrepôts.
Pour l’exploitation capitaliste, il n’y a pas de couvre-feu. Ce sont les heures supplémentaires à la pelle, des samedis et des nuits travaillés. Et lorsque les gestes barrières, la distanciation physique et les désinfections ralentissent la production et les cadences, eh bien, ils sont supprimés !
Parce qu’il ne faut pas que la lutte sanitaire diminue les profits, le gouvernement laisse le virus circuler dans les entreprises. Mais, pour contenir l’épidémie autant que possible, il va traquer le Covid dans les moindres recoins de nos vies privées et sacrifier les petits commerçants ou le secteur de la culture.
Le gouvernement demande de la solidarité et un effort collectif. Mais, comme toujours dans cette société capitaliste, les efforts et les sacrifices sont demandés aux classes laborieuses. Et la minorité capitaliste tire les marrons du feu !
Face à l’épidémie, il n’y a déjà pas d’égalité entre riches et pauvres. Dans les entreprises, ce sont les salariés qui courent le risque de tomber malades, pas les actionnaires, bien à l’abri et confinés autant qu’ils veulent ! Et, en plus du Covid, les travailleurs ont à subir la lutte de classe et la cupidité du grand patronat.
La dégradation des conditions d’existence de millions de femmes et d’hommes, l’explosion du chômage et les pertes de salaire dues au chômage partiel ne doivent rien au virus. Elles sont la conséquence de l’avidité et du parasitisme de la grande bourgeoisie.
Des centaines de milliers de salariés vont passer les fêtes dans l’angoisse du lendemain, parce qu’ils ont perdu leur travail ou craignent d’être licenciés. Des millions d’autres croulent sous les dettes et les impayés et ne peuvent remplir leur frigo que grâce aux associations caritatives. Pourquoi ? Parce que les actionnaires de ces grands groupes demandent que leurs dividendes soient garantis !
Quand l’enseigne d’ameublement Alinéa supprime la moitié de ses 2000 emplois, c’est pour le bonheur de ses actionnaires, dont la famille Mulliez, 6e fortune française. Danone, qui a gagné plus d’un milliard au premier semestre, supprime 2000 emplois, pour ne pas décevoir ses actionnaires. On peut en dire autant d’Auchan, de Bridgestone, d’Elior, de General Electric…
La grande bourgeoisie est secourue de mille façons par le gouvernement. Elle est arrosée de prêts garantis par l’État, c’est-à-dire d’argent gratuit. Et cela ne lui suffit pas ! Pour augmenter toujours et encore la rentabilité de ses capitaux, elle s’en prend à ses salariés, à ses intérimaires et ses sous-traitants. Et pour elle, c’est Noël avant Noël !
La Bourse de Wall Street a, en effet, battu des records ces dernières semaines, et celle de Paris a connu une remontée fulgurante. En 2020, les actionnaires du CAC40 devaient toucher 54 milliards de dividendes, en pleine crise ! Et combien a rapporté le Black Friday aux grandes chaînes de distribution ou à Amazon ? Combien rapportent les millions de tests aux laboratoires et aux multinationales de la pharmacie ? Combien toucheront-ils pour les vaccins ?
Crise ou pas crise, le champagne et les milliards coulent à flots sur la bourgeoisie. Pour ceux qui possèdent du capital, les crises sont des façons comme une autre de faire de l’argent. Alors, il faut que les travailleurs aillent chercher cet argent et qu’il serve aux emplois, aux salaires, aux retraites, à l’éducation, à la santé, aux transports en commun, c’est-à-dire à la société !
Il va falloir des mois pour que la vaccination contre le Covid produise ses effets. Mais contre le virus de la rapacité capitaliste, il n’y aura ni vaccin ni traitement. Seule la capacité des travailleurs à se défendre permettra de faire reculer les multinationales et les licencieurs et les empêchera de nuire à toute la société.
Le 21 décembre 2020
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